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Le cynisme chez les électeurs, un manque de connaissance politique ?Audet, Olivier January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les origines de la sophistication politiqueBlanchet, Alexandre 12 1900 (has links)
Cette thèse par articles étudie les origines de la sophistication politique. Les chapitres un, deux et trois étudient l'impact d'une série de variables sur les connaissances politiques tandis que le chapitre quatre examine l'impact des connaissances politiques sur la façon dont les individus mettent à jour leurs opinions.
Le premier article explore les effets de l'éducation collégiale, l'intérêt politique et les capacités cognitives sur le développement des connaissances politiques. Nous montrons que l'enseignement collégial général a un impact relativement petit sur le développement des connaissances politiques, mais l'enseignement collégial en sciences sociales et humaines a un impact positif sur la connaissance politique, mettant en évidence un effet substantiel de l'éducation. De plus, nous démontrons que les habiletés cognitives déterminent le niveau de connaissances générales, tandis que l'intérêt politique et l'éducation affectent également la variation des connaissances politiques au fil du temps.
Le deuxième article étudie l'impact des aptitudes verbales à l'âge de cinq ans sur trois indicateurs importants de la sophistication politique: les connaissances politiques à 16 ans, ainsi que l'intérêt politique et la participation à 30 ans. Il est démontré que les aptitudes verbales à l'âge de 5 ans ont un impact fort et non linéaire sur les connaissances politiques à 16 ans, et l'intérêt politique à 30 ans, tandis que leur impact sur la participation future est fort et linéaire. Enfin, l'impact des variables parentales sur les connaissances politiques est considérablement réduit lorsque les compétences verbales précoces sont prises en compte.
Le troisième article examine l'impact de l'ouverture aux expériences sur la sophistication politique. Il est soutenu que c'est l'intellectualisme qui explique la relation trouvée entre l'ouverture et l'information politique dans les recherches passées et que les nouvelles recherches utilisant le Ten Item Personality Inventory (TIPI) ne devraient pas reproduire ce résultat. L'article soutient que c'est parce que l'échelle TIPI évalue l'aspect esthétique de l'ouverture et est mal adapté pour capturer sa composante intellectuelle. Il est également démontré que l'impact de l'intellectualisme en tant que trait de personnalité tient aussi lorsque les habiletés cognitives sont prises en compte.
Le dernier article a deux objectifs. Le premier est de considérer l'impact des connaissances politiques sur les perceptions du biais médiatique. Le second est d'étendre la recherche sur les perceptions des biais médiatiques à un électorat non américain. Nous constatons que, comme c'est le cas aux États-Unis, les conservateurs sont plus enclins à croire en l'existence de biais médiatiques. Il est également démontré que les citoyens les plus informés sont plus susceptibles de penser que les médias sont biaisés, mais ils ne sont pas plus susceptibles de percevoir ces biais lorsqu'ils ne sont pas d'accord avec un journaliste. Par conséquent, il appert que les citoyens plus informés ne sont pas plus susceptibles de faire montre de raisonnement motivé. / This thesis by articles investigates the origins of political sophistication. Chapters one, two, and three investigate the impact of a series of variables on political knowledge, while Chapter four looks at the impact of political knowledge on how individuals update their opinions.
The first paper explores the effects of college education, political interest, and cognitive abilities on the development of political knowledge. It is shown that general college education has a minimal impact on political knowledge development, but college education in social sciences and humanities has a positive impact on political knowledge, highlighting a substantive effect of education. Moreover, it is shown that cognitive skills determine one's general knowledge level, while political interest and education also affect political knowledge variation over time.
The second paper looks at the impact of early verbal skills on political sophistication. This paper investigates the impact of verbal skills at five years of age on three important indicators of political sophistication: political knowledge at 16, as well as political interest and turnout at 30. It is shown that verbal skills at 5 years of age have a strong and non-linear impact on political knowledge at 16, and political interest at 30, while their impact on future turnout is strong and linear. Finally, the impact of parental variables on political knowledge is significantly reduced when early verbal skills are accounted for.
The third article looks at the impact of openness to experience on political sophistication. This paper seeks to investigate this relation by distinguishing two different aspects of openness to experience that are sometimes overlooked: the aesthetic and the intellectual components of openness. It is argued that the latter explains the relation found between openness and political knowledge in past research, and that new research using the Ten-Item Personality Inventory (TIPI) should not be expected to replicate this finding. The paper argues that this is because the TIPI scale assesses the aesthetic aspect of openness and is ill suited to capture its intellectual component. It is also shown that the impact of intellectualism as a personality trait also holds when cognitive skills are taken into account.
The last paper has two goals. The first is to consider the impact of political knowledge on perceptions of media bias. The second is to extend research on media bias perceptions to a non-American electorate. It is shown that, as found in the US, Conservatives are more prone to believe in the existence of media bias. It is also shown that the most knowledgeable citizens are more likely to think that the media are biased, but they are not more likely to perceive bias when they disagree with a journalist. These results hold true even when a variety of potential confounding factors such as personality traits are taken into account.
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