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Neige artificielle et ressource en eau en moyenne montagne : impacts sur l’hydrosysteme. Exemple des Préalpes du Nord (France, Suisse) / Artificial snow and water resources in mountains : impacts on hydrosystem. The example of the Northern Alps (France, Switzerland)Magnier, Elodie 13 November 2013 (has links)
Depuis quelques années le recours à l’enneigement artificiel est de plus en plus courant dans les stations de ski des Alpes mais également dans les autres massifs français et étrangers. Cependant la production de neige nécessite l’utilisation d’un volume d’eau important, souvent pompé dans les réserves d’eau potable, les rivières, les nappes phréatiques, ou bien dans les réserves collinaires, elles-mêmes alimentées par captage des eaux de ruissellement. Or l’enneigement n’est pas le seul usage de l’eau dans les stations de sports d’hiver, et ce nouveau besoin concerne la saison hivernale lors des étiages des cours d’eau et des besoins pour les diverses activités. Depuis quelques années, cette technique fait l’objet de nombreuses controverses au sein de la communauté scientifique, politique et des populations locales, car les volumes d’eau pompés sont particulièrement importants. Notre recherche s’appuie sur des enquêtes auprès des acteurs impliqués, des observations de terrain et des mesures, à différentes échelles de travail. Deux modèles de production de neige sont confrontés : Avoriaz (France) et Champéry (Suisse). Les impacts des usages sur le fonctionnement hydrologique du bassin versant de la Dranse de Sous-Saix, sur le domaine d’Avoriaz, sont aujourd’hui limités et dans les deux stations la ressource est actuellement suffisante pour satisfaire tous les besoins. A ce jour les situations de pénuries d’eau et de conflits autour de la ressource sont rares, et sont dues à des problèmes de gestion. Un ensemble de propositions inspirées d’initiatives locales pour une meilleure gestion de la production de neige et des usages de l’eau a été proposé. / For some years now the use of artificial snow has become increasingly frequent in Alpine skiing resorts as well as in the other French and foreign massifs. Nevertheless, snowmaking calls for a large amount of water, which is often pumped from drinking water reserves, rivers, groundwater tables or else from hill water reserves, themselves supplied from surface water capture. This relatively recent practice, added to the different activities already present, is of concern for the local populations and environmental associations. For several years now, this technique has been the subject of numerous controversies within the scientific and political community and local populations. As things stand, the work performed by researchers and, more particularly, geographers is thin on the ground, because the volumes of water pumped are particularly important. Our research is based on interviews whit those involved in snow production, field observation and measures. Two model of artificial snow are confronted : Avoriaz (France) and Champéry (Switzerland). The impacts of the uses on the hydrological functioning of the Dranse de Sous Saix catchment area, in Avoriaz’s area are now limited and in both resorts, the resource is currently sufficient to satisfy all the needs. At the present time water shortages or conflicts involving the resource are unusual, and are thus due to management problems. A set of proposals inspired local initiatives for a better artificial snow management and water uses management have been proposed.
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Le management de la performance sociétale des stations de montagne : une approche par les parties prenantes / Mountain resorts' social performance management : a stakeholder approachBourgel, Boris 29 November 2018 (has links)
La Performance Sociétale de l’Entreprise (PSE) a reçu une attention croissante tant au plan théorique qu’empirique. Pourtant, elle reste souvent réduite à sa dimension « résultats », centrée sur la mesure. Par opposition, sa dimension managériale a été largement ignorée et le management des Parties Prenantes (PP), notion vague et indéterminée, constitue toujours l’unique levier managérial de la PSE proposé par la littérature. Cette thèse cherche à combler ce manque et propose une modélisation de la PSE qui considère explicitement le rôle des PP vis-à-vis de sa dimension managériale. Cette dernière est saisie à travers un ensemble de leviers managériaux situés à trois niveaux – stratégique, tactique et opérationnel. L’applicabilité du modèle aux stations de montagne est discutée à l’aide d’une revue systématique de la littérature pour rendre compte d’éventuelles spécificités propres à cette unité d’analyse. La méthodologie empirique, de nature exploratoire et confirmatoire, repose sur l’étude de 4 cas de stations de montagne situées dans les alpes françaises. Les données primaires issues de 71 entretiens semi-directifs et de questionnaires auprès de PP représentatives des sphères civile, politique et économique des stations ont été complétées par des données secondaires. Malgré le constat d’un certain « tropisme économique » dans les 4 stations étudiées, les résultats indiquent que les PP des stations ont un rôle à jouer aux trois niveaux du management de la performance sociétale et que l’intensité de ce rôle varie en fonction de leur légitimité et pouvoir. Ils montrent également que l’intégration des PP au management de la performance sociétale est une condition nécessaire pour permettre une réelle prise en compte de leurs responsabilités sociétales. Au plan théorique, cette thèse contribue à l’approche de la PSE par les PP par la prise en compte explicite de sa dimension managériale à côté de sa dimension « résultats ». Au plan managérial, elle débouche sur des recommandations utiles pour aider les stations de montagne à se saisir d’une performance élargie à ses composantes économiques, sociales et environnementales en réponse aux enjeux sociétaux auxquels elles font face / Corporate Social Performance (CSP) has received a significant attention from scholars and practitioners. However, the study of the concept is often limited to its “results” dimension, focusing on measurement only. On the other hand, its managerial dimension has mostly been ignored and the concept of “stakeholders management”, a rather vague and ambiguous one, remains as CSP only managerial lever in the literature. This research seeks to fill that gap and develops a new CSP model. Its new managerial dimension comprises a set of managerial levers at strategic, tactic and operational levels and explicitly takes stakeholders’ role into account. As this research focuses on mountain resorts, the model’s relevance for such a unit of analysis has been assessed by confronting it to mountain resorts’ specificities identified through a systematic literature review. From a methodological point of view, 4 mountain resorts located in the French Alps have been studied through two (exploratory and confirmatory) case study methodologies. Primary data consists of transcripts of the 71 semi-directive interviews conducted with stakeholders from the political, civilian and economic spheres in the 4 resorts. Secondary data has also been collected. Despite the “economic tropism” observed in all 4 resorts, results show that stakeholders have a role to play on each three levels of social performance management and that this role may vary according to stakeholders’ power and legitimacy in the resort. They also show that integrating stakeholders in social performance management is a mean, for them, to better take their social responsibilities into account. From a theoretical perspective, the research contributes to the stakeholders’ approach of CSP by explicitly taking its managerial dimension into account and replacing it next to its “results” dimension. From a managerial point of view, we propose recommendations to help mountain resorts to embrace a wider – economic, social and environmental – view of performance
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De la gestion des risques aux risques de leur gestion dans les territoires touristiques de montagne, Modalités de gestion du risque d'avalanches dans les Alpes françaises et facteurs de vulnérabilité associés.Boudières, Vincent 28 May 2008 (has links) (PDF)
Ce travail consacré aux risques dans les territoires touristiques de montagne propose une analyse de l'action de gestion dans la complexité de sa mise en œuvre. Pour ce faire cette recherche s'inscrit dans une approche endogène du risque, en questionnant l'offre de gestion, c'est-à-dire la réponse au problème collectif qu'il constitue. En prenant plus particulièrement appui sur la question du risque d'avalanches dans différentes communes supports de station de sports d'hiver de l'arc alpin français, deux axes d'analyse complémentaires sont proposés. Le premier vise la description des modalités pratiques de l'action publique relative au risque dans les territoires touristiques. Le second propose de se pencher sur certains facteurs actifs de vulnérabilité liés aux modalités de gestion observées. <br />En matière de risque d'avalanches, la vulnérabilité désigne classiquement les éléments passifs exposés aux phénomènes : espaces urbanisés, infrastructures routières, domaines skiables. Toutefois dans une acception active, la vulnérabilité peut aussi couvrir un champ d'analyse plus large, lorsqu'elle permet de questionner les logiques et dynamiques de gestion dans leurs contextes territoriaux de mise en œuvre. Cette gestion se structure autour de dispositifs multiples à l'échelle locale qui impliquent différentes sphères d'acteurs : locales / nationales, publiques / privées, politiques, techniques, civiles, économiques,...<br /><br />L'analyse des scènes de risques propose une description comparée des modalités d'engagement des acteurs dans l'action structurée autour des grands cadres d'action que sont le PPR ou le PIDA. Pour ce faire une analyse empirique est menée sur 7 communes supports de station de sports d'hiver, situées dans l'arc alpin français. Sur chacun des sites, les conditions particulières de mise en œuvre de ces dispositifs sont caractérisées et mises en parallèle. L'attention est portée sur la réalité des pratiques et diversité des situations de gestion auxquelles les protagonistes de l'action sont confrontés pour un même dispositif de gestion. Par ailleurs, en complément des cadres d'action classiques, existent d'autres formes de réponse collective au risque. Il s'agit d'initiatives, de politiques, de dispositifs préventifs portés par les acteurs territoriaux qui expriment parfois une autre vision du risque et de la réponse à lui apporter.<br /><br />Parallèlement à ces analyses centrées sur les modalités de gestion, un questionnement sur la vulnérabilité même de certaines modalités de gestion dans ces territoires est proposé. La fragilité, mais aussi les limites relatives au pilotage de certains dispositifs sont ainsi considérées. Il s'agit ici de replacer la question du risque au centre du débat politique et collectif de ces territoires. Nous pointons ainsi le poids de la dimension technique dans les pratiques de gestion, occultant parfois la question du sens de l'action. Nous pointons également à cette occasion l'accentuation de certains décalages et décrochements au sein de l'action de gestion, entre les acteurs en responsabilité ou bénéficiaires des dispositifs et ceux en charge de les mettre en œuvre.
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