Spelling suggestions: "subject:"stratigraphic""
191 |
Etude géologique du Guidimaka (Mauritanie) : essai de résolution structurale d'une série épimétamorphiqueLille, Roger 07 August 1967 (has links) (PDF)
La région de Guidimaka constitue un assemblage complexe de formations éruptives, métamorphiques et sédimentaires. [...] Ce mémoire contient : l'étude pétrographique et stratigraphique des principales unités, et l'analyse structurale des séries épimétamorphiques de M'bout et de Bakel
|
192 |
Stratigraphie, sédimentologie et géochimie des terres noires du Jurassique moyen et supérieur de la Provence (Sud-Est de la France)Awongo, Marie Louise 05 October 1984 (has links) (PDF)
L'étude stratigraphique, sédimentologique et géochimique des "terres noires jurassiques de Provence" a été faite sur les affleurements dans les secteurs de Vauvenargues et de Rians, et en subsurface dans les sondages des Angles 1, Istres 101, Rognes 1, Grand Luberon 1, Pont de Mirabeau 1 et Jouques 1. Les zonations biostratigraphiques et les corrélations par diagraphies ont permis de tracer des lignes isochrones pour le Callovien et l'Oxfordien à travers le bassin et d'établir une échelle stratigraphique de comparaison entre affleurement et sondages. Ces divisions nouvelles font apparaître que la région étudiée comportait au Sud-Ouest (Istres 101) et au Nord (Grand Luberon 1) des zones fortement subsidentes, et à l'Est (Jouques 1. Mont Major) un secteur de faible subsidence correspondant au haut-fond du Moyen-Verdon. Les terres noires de Provence sont constituées de micrite argileuse renfermant de fins grains de quartz, de la matière organique et de la pyrite ; les bioclastes sont rares. La fraction argileuse est représentée par l'illite et les interstratifié; illite-smectite, minéraux constants et abondants, ainsi que de chlorite et de kaolinite dont la répartition est plus variable. Cette analyse des minéraux argileux révèle la rareté de la chlorite et de ta kaolinite à l'Est dans le secteur de Rians, et indique que la diagenèse d'enfouissement ayant affecté les terres noires de Provence reste très modérée. L'analyse géochimique permet de dissocier deux influences : - celle de l'héritage continental ; les éléments comme le potassium, le fer, le magnésium, le sodium et le lithium sont liés en majorité aux minéraux hérités. - celle du milieu de sédimentation marin avec des éléments comme le bore, le manganèse, le phosphore, le vanadium. La matière organique, peu abondante dans les terres noires de Provence, malgré la couleur du sédiment, est essentiellement d'origine continentale et fortement dégradée. Ou point de vue paléogéographique, le bassin des terres noires de Provence se situe au Jurassique (noyen et supérieur en bordure Sud-Est du Massif central français qui fait partie du bloc continental européen. Il est orienté sur un axe SW-NE suivant une ligne Istres-Grand Luberon ; sa bordure Sud-Est est soulignée par le haut-fond du Moyen-Verdon.
|
193 |
Etude, géologique et hydrogéologique de la région d'AvignonCaridroit, Yves 07 July 1968 (has links) (PDF)
Les études effectuées par la Compagnie Nationale du Rhône dans la région d'Avignon entrent dans le cadre de l'aménagement du fleuve entre Lyon et la Méditerranée pour la production d'énergie et la création d'une voie navigable accessible aux convois importants. Les problèmes posés au groupe d'études de la C. N . R . sont de trois ordres: - choix d'un site favorable pour l'implantation des ouvrages de retenue et de l'usine hydroélectrique, - choix du type d'ouvrage, -prévisions de l'incidence des travaux hydrauliques (retenue, canal d'amenée) sur la nappe phréatique activement exploitée dans cette région méridionale. La recherche du meilleur site pour l' établissement d ' un ouvrage est étroitement liée à la nature du substratum sous alluvial, aussi la C . N. R .a-t-elle engagé une prospection par géophysique et par sondages mécaniques en amont d'Avignon. En même temps, afin d 'avoir des observations sur la nappe phréatique des alluvions, elle a fait disposer un quadrillage de p ézomètres qu'elle relève périodiquement pendant plusieurs années. Le but de notre étude était double - participer à la reconnaissance géologique du substratum sous alluvial. afin d'en produire une carte détaillée, - définir les conditions hydrogéologiques générales du bassin d'Avignon. La reconnaissance du substratum nous a conduit à lever la carte géologique des bordures du bassin afin d'établir les cor rélations entre les terrains affleurants et les sondages. Précisons dès maintenant , en ce qui concerne le leve de carte, qu'il s'agissait plus particulièrement de reconnaitre les faciès en fonction des documents existants , plutôt que de remanier totalement la stratigraphie et la tectonique de la région. Not.e travail devait aboutir à la connaissance détaillée de la cuvette que représente le bassin d'Avignon.
|
194 |
La nappe de l'Embrunais au nord de l'Isère : avec quelques observations sur les régions voisines : bord externe dans la nappe du Briançonnais, zone dauphinoise, lambeaux de recouvrement de Sulens (feuille de Bourg-Sainte-Maurice au 50.000e)Schoeller, Henri 02 February 1929 (has links) (PDF)
J'exposerai toutes ces recherches de la façon suivanle: Dans une première partie je donnerai un aperçu des différen tes unités tectoniques que l'on rencontre depuis la nappe du Briançonnais jusqu'aux klippes de Savoie, Cela servira en même temps de cadre, large, il est vrai, au corps du travail. La seconde partie sera consacrée à l'étude de la nappe de l'Embrunais ,sujet principal. La troisième comprendra le bord externe de la nappe du Briançonnais et en particulier la zone du Petit Saint Bernard Dans la quatrième partie, j'étudierai sommairement le prolongement de la nappe de l'Embrunais en Ilalie et en Suisse, d'une part et en Maurienne d'autre part. La cinquième résumera les conclusions que j 'ai cru devoir tirer de tout ce qui précède. La sixième enfin traitera du Quaternaire. Avant de terminer je tiens à indiquer aux lecteurs que le corps de ce texte se rapporte essentiellement à la feuille de Bourg-Saint-Maurice au 50.000e sans laquelle la plus grande partie en serait incompréhensible. Pour le reste on suivra sur les feuilles au 80.000' d'Albertville el de Saint-Jean de Maurienne
|
195 |
Description géologique de la chaîne des Aravis entre Cluses et le col des Aravis ( Haute-Savoie) - Alpes françaises.Rosset, Jean 29 June 1954 (has links) (PDF)
Ce travail concerne la stratigraphie , la tectonique du massif et son évolution géologique ( 1954). Des itinéraires géologiques sont proposés.
|
196 |
Contribution à l'étude géologique de la bordure sud-ouest du Vercors : l'anticlinal de Bouvante et ses environs ( Drôme) - Alpes françaises.Le Page, Alain 02 October 1963 (has links) (PDF)
Ce travail contribue à l'étude stratigraphique , tectonique et hydrogéologique de l'anticlinal de Bouvante .
|
197 |
Sédimentologie historique et régionale appliquée au massif subalpin de la Grande-Chartreuse - Alpes françaisesFreydoz, Jean François 17 March 1970 (has links) (PDF)
Cette thèse aborde la stratigraphie et sédimentologie du Massif de la Grande Chartreuse : notamment les séries du Jurassique et du Crétacé inférieur.
|
198 |
Le quaternaire de la région de Mont-Laurier (Québec) : cartographie, sédimentologie et paléogéographieCaron, Olivier January 2007 (has links) (PDF)
En 2004, un projet de caractérisation des dépôts meubles (cartographie, sédimentologie et lithostratigraphie) a été amorcé dans la région de Mont-Laurier. L'objectif principal de cette étude réalisée dans le cadre d'une maîtrise visait à définir l'histoire glaciaire et post-glaciaire de cette région. L'orientation des marques d'érosion glaciaire durant la dernière glaciation démontre un écoulement principalement vers le SSE. Cette phase d'écoulement a été confirmée par les formes fuselées et par la thématique de dispersion glaciaire réalisée à partir des affleurements de marbre localisés à l'est de la ville de Mont-Laurier. Les dépôts quaternaires de la région de Mont-Laurier-Grand-Remous reposent en discordance angulaire sur le socle du Bouclier canadien. Le till sableux typique des Laurentides est surmonté, en plusieurs endroits, de sables et graviers fluvioglaciaires. L'une des problématiques principales de ce projet de recherche consistait à analyser les vestiges possiblement associés à l'invasion de la Mer de Champlain ou à la présence de lacs proglaciaires dans les vallées de la rivière Gatineau et du Lièvre. La photo-interprétation du territoire, les levés des coupes, les analyses sédimentologiques et l'inventaire des indicateurs biologiques effectué par Dadswell (1974) indiquent que la vallée de la rivière Gatineau et la vallée de la rivière du Lièvre ont été occupées par deux plans d'eau différents. Dans la vallée de la rivière du Lièvre, on a observé des séquences de rythmites qui présentent des caractéristiques sédimentologiques de varves; elles témoignent de la présence d'un paléolac. En tenant compte de l'hypothèse où chacun des couplets de rythmites représente une année de sédimentation, on estime que cet environnement glaciolacustre a pu exister durant environ 350 ans. Ces varves ont une épaisseur moyenne de 1,5 cm. La diminution de l'épaisseur des varves vers le haut des séquences est interprétée comme un indice du recul de la marge glaciaire. Ces varves sont constituées d'une importante quantité d'argile (35%) et ce principalement dans les lits d'hiver. Elles s'apparentent ainsi à certaines varves des lacs Barlow et Ojibway, décrites par Veillette (1996), dans la région de l' Abitibi-Témiscamingue. Les littoraux associés à ce plan d'eau indiquent que l'altitude maximale atteinte a été d'environ 255 m. La vallée de la rivière Gatineau présente un modèle géomorphologique et sédimentologique différent. Les levés de coupes stratigraphiques n'ont pas permis d'identifier des séquences de varves. L'altitude maximale des dépôts littoraux est également inférieure à celle observée dans la vallée de la rivière du Lièvre, soit 235 m. Dans le cadre de la reconstitution de l'étendue des mers et des lacs post-glaciaires, Dadswell (1974) a utilisé la répartition spatiale de bioindicateurs afin de caractériser ces paléenvironnements. Le Mysis Relicta représente le bioindicateur le plus répandu et le plus fréquemment utilisé. Ses résultats démontrent la présence du Mysis Relicta dans la majorité des lacs du secteur de la rivière Gatineau; ce qui semble indiquer que ce bassin était relié avec celui de la Mer de Champlain. À l'opposé, dans la vallée de la rivière du Lièvre, aucun lac échantillonné ne contenait ce crustacé. Compte tenu des nombreux autres indices tel que l'altitude plus élevé de ce plan d'eau, la présence de sédiments rythmés qui s'apparentent à des varves et d'un mécanisme de retenu des eaux (seuil topographique) situé à l'aval glaciaire, il semble probable qu'un lac proglaciaire ait inondé la vallée de la rivière du Lièvre alors que les eaux marines envahissaient celle de la rivière Gatineau. Il serait donc question de deux bassins indépendants: l'un paramarin à l'ouest et glaciolacustre à l'est. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cartographie, Paléogéographie, Stratigraphie quaternaire, Sédimentologie, Mer de Champlain, Lac proglaciaire.
|
199 |
Paléogéographie quaternaire de la région de Saint-Michel-des-Saints : cartographie, stratigraphie et sédimentologieFleury, Marilou January 2008 (has links) (PDF)
La région de Saint-Michel-des-Saints est située en Haute-Matawinie dans Lanaudière, à l'intérieur de la province géologique de Grenville du Bouclier canadien. Les formations rocheuses, toutes d'âge précambrien, sont constituées des roches des séries de Grenville et de Morin. Le secteur à l'étude se situe à l'intérieur des bassins versants des rivières Saint-Maurice, Rouge, l'Assomption et Maskinongé. Le principal plan d'eau est le réservoir Taureau, lequel est alimenté par la rivière Matawin. La région se présente comme un bas plateau disséqué par de nombreuses vallées fluviales larges et à fond plat. Le drainage s'effectue généralement vers le nord. Les relevés de l'orientation des marques d'érosion et d'accumulation (stries, roches moutonnées,
drumlins, traînées morainiques derrière abri) indiquent un écoulement glaciaire principal vers le SSE. Les unités lithostratigraphiques quaternaires reposent en discordance sur le socle rocheux. Cinq unités ont été identifiées: les dépôts glaciaires, fluvioglaciaires, glaciolacustres,
fluviatiles et organiques. Les dépôts glaciaires se présentent en deux faciès: le till de fond et le till d'ablation. Le till de fond a été mis en place sous forme de couverture discontinue ou de formes fuselées durant la dernière glaciation (Inlandsis laurentidien). Il s'agit d'un till sableux possédant un très faible contenu en particules fines, ce qui est typique des tills du Bouclier canadien. Le till d'ablation a été mis en place lors de la récession de l'inlandsis. Il se distingue par sa texture plus grossière et par son contenu plus riche en blocs. Les dépôts fluvioglaciaires comprennent le faciès de contact et le faciès proglaciaire. On les retrouve principalement sous forme d'eskers, dans les fonds de vallées, le long des lacs et des rivières et parfois sur les flancs de collines. Les dépôts glaciolacustres présentent trois faciès: littoral-sublittoral, deltaïque et profond. La déglaciation du secteur étudié aurait débuté un peu avant 10 250 ans ¹⁴C BP, alors que le front de l'inlandsis se situait, selon un axe ENE-OSO, près de l'actuelle ligne de partage des eaux qui sépare le bassin versant de la rivière Saint-Maurice au nord, de ceux des rivières Rouge, l'Assomption et Maskinongé, au sud (Dyke et al., 2003). L'écoulement des eaux s'effectuant vers le nord à partir de ce point, l'eau de fonte commença à s'accumuler au front de la marge glaciaire pour former les premiers bassins de rétention lacustres de ce secteur. Les sédiments glaciolacustres seraient donc associés au développement de lacs d'obturation glaciaire dans le bassin versant de la rivière Saint-Maurice. Le lac glaciaire Taureau est le nom proposé pour identifier la phase lacustre la plus étendue et possiblement la plus longue ayant submergé la région de Saint-Michel-des-Saints vers la fin du Pléistocène (phase 3, 400 m). Cette phase principale a été précédée par deux autres phases de plus faibles étendues mais de plus hautes altitudes (500 m, 460 m, 440 m), soit les phases Forbes/McLaren-Sauvage (phase 1) et Matawin-Pin
Rouge (phase 2). L'élévation de ces paléolacs fut contrôlée par la déglaciation, en direction du nord, de différents exutoires successifs: rivière Noire (500 m), ruisseau Saint-Pierre/rivière Mastigouche (460 m), lac du Trèfle/ruisseau à l'Eau Morte/rivière l'Assomption (460 m), rivière l'Assomption (440 m), ruisseau Anodin/ rivière l'Assomption (400 m), rivière Matawin/rivière Saint-Maurice (350 m). Des deltas et des plages associés à ce lac proglaciaire (phase 3) ont pu être corrélés entre eux sur la base de leur altitude. Deux isobases sont proposées: 410 et 420 m. La distance qui sépare ces isobases permet de proposer un taux de gauchissement isostatique de 0,9 m/km en direction du NNO (345°). Leur orientation, associée à la position des eskers et des moraines, ont permis d'estimer que le front de la marge glaciaire suivait un axe ENE-OSO lors de la déglaciation de la région de Saint-Michel-des-Saints. Dans le secteur du lac Kaiagamac, une séquence de 3,8 m de rythmites présentant des caractéristiques sédimentologiques de varves (104 couplets) a été observée. La diminution de l'épaisseur des couplets vers le haut est interprétée comme étant un indice du recul de la marge glaciaire. Les rythmites s'apparentant à des varves sont constituées d'une part importante d'argile (36% pour les lits argileux (hiver) et 13,8% pour les lits silteux (été)). Une analyse pollinique effectuée sur 5 couplets successifs démontre que les lits argileux possèdent une concentration pollinique moyenne de 138 grains/g, tandis que les lits silteux ont une concentration moyenne de 300 grains/g. Les concentrations poliiniques seraient donc deux fois plus élevées dans les lits silteux que dans les lits argileux. Cette analyse s'appuie sur l'idée que si la rythmicité d'un sédiment glaciolacustre est annuelle, chaque lit devrait contenir le pollen dispersé pendant la période saisonnière à l'intérieure de laquelle le lit s'est mis en place. Ainsi, le lit sédimenté pendant l'hiver devrait posséder une concentration pollinique plus faible que l'été, période de floraison active. Ces données semblent indiquer que les rythmites analysées représentent bel et bien une sédimentation annuelle. Cependant, plusieurs détails nous obligent à nuancer cette conclusion. Par exemple, le nombre de pollens dénombrés et les concentrations polliniques sont très faibles autant dans les lits argileux que dans les lits silteux. De plus, les échantillons analysés présentent un grand nombre de taxons indéterminés. Si l'on considère l'hypothèse que les rythmites analysées sont des varves, on peut estimer, en tenant compte que cette séquence glaciolacustre compte 104 couplets, qu'elle se poursuit sur 2,2 mètres supplémentaires en profondeur et que l'épaisseur moyenne des couplets est de 6 cm à la base, que la durée maximale de la phase principale du lac proglaciaire Taureau (phase 3 : 400 m) serait inférieure à 141 ans. De plus, en considérant cette durée maximale d'existence et la distance de 20 kilomètres séparant le site de formation des varves et l'exutoire qui mit fin à l'épisode du lac proglaciaire Taureau, nous estimons le taux de retrait de la marge glaciaire à environ 142 m/an. Dans la vallée du lac Lusignan, des accumulations de matériaux fluvioglaciaires seraient responsables de l'existence d'un lac glaciaire indépendant du lac glaciaire Taureau. Quelques plages et un delta nous indiquent que le niveau du lac était de 10 mètres supérieur à aujourd'hui, soit à 445 mètres d'altitude. La déglaciation du secteur au nord du cours inférieur de la rivière Matawin (exutoire de 350 m) et le relèvement isostatique ont mis fin à l'épisode glaciolacustre de la région de Saint-Michel-des-Saints. Le développement d'un système fluviatile dominé par la rivière Matawin a contribué, par la suite, à l'érosion des dépôts meubles antérieurs et au développement d'une vaste plaine alluviale, telle qu'on la connaît aujourd'hui. Vers 10 100 ans ¹⁴C BP, la région étudiée était complètement déglacée puisque la marge glaciaire se situait à environ 50 km au nord de Saint-Michel-des-Saints (Occhietti et al., 2004). Le territoire était colonisé par une toundra forestière (Dyke, 2005) et la matière organique commença à s'accumuler dans les dépressions mal drainées. Vers 2 ka, le refroidissement climatique du Néoglaciaire favorisa l'entourbement des milieux marécageux, notamment au sommet d'une colline située à l'est du lac Lusignan, où la datation ¹⁴C de la base de la séquence organique a livré un âge de 2135 ± 20 ¹⁴C BP (2151-2065 cal BP). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Géomorphologie glaciaire, Paléogéographie, Lac glaciaire, Rythmites, Varves, Analyse pollinique, Sédimentologie, Stratigraphie, Saint-Michel-des-Saints.
|
200 |
Hydrostratigraphie et géologie du quaternaire dans le bassin-versant de la rivière Châteauguay, QuébecTremblay, Tommy January 2008 (has links) (PDF)
Une étude portant sur la géologie du Quaternaire dans la portion canadienne du bassin-versant de la rivière Châteauguay a été entreprise dans le cadre d'un programme d'étude sur les eaux souterraines mené conjointement par la Commission géologique du Canada, l'INRS-ETE (Institut national de recherche scientifique-Eau, Terre et Environnement) et le Ministère de l'environnement. Les objectifs principaux ont porté sur les relations entre la cartographie des dépôts meubles et la recharge à l'aquifère fracturé, ainsi que sur l'exploitation des données de sous-surface pour la conception d'une carte en 3 dimensions de la géologie quaternaire (hydrostratigraphie). Une méthode novatrice par grille (grid-based), la méthode de calcul relatif, a été développée pour la cartographie en 3 dimensions. Des travaux de terrain ont été réalisés, dont des forages dans les argiles à la mini-foreuse, de la cartographie de surface et des études sédimentologiques (particulièrement dans les eskers). Parallèlement, des études géologiques portant sur l'histoire de la glaciation et de la déglaciation ont été entreprises. La géomorphologie glaciaire et les marques d'érosion glaciaire ont été étudiées pour compléter les connaissances sur l'histoire des écoulements glaciaires dans la région. Les stries indiquent un écoulement glaciaire vers le S qui bifurque ensuite vers le SW, mouvement glaciaire principal dans la région; puis, tardivement, le mouvement glaciaire SW bifurque vers W et vers le SE localement. Un site paléontologique important (Lac-Des-Pins, à St-Antoine-Abbé) a été découvert, dans lequel sont retrouvés des fossiles de plantes arctiques-alpines, des débris organiques marins et un bois de caribou bien préservé. Des datations au carbone 14 ont été effectuées sur des matériels marins et terrestres, et montrent un effet réservoir important (environ 800 ans pour Hiatella arctica et 1200 ans pour Macoma baltica) pour les coquilles marines. Des datations par IRSL (Infrared-Stimulated Luminescence) ont permis de connaître l'âge de différents sédiments (éoliens, littoraux) post-datant la déglaciation. Enfin, les observations cartographiques
sur la géomorphologie post-Mer de Champlain ont suggéré de nouveaux détails sur la transition
entre le Lac-Lampsilis et le St-Laurent moderne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Géologie, Quaternaire, Châteauguay, Basses-terres du St-Laurent, Covey Hill, Caribou, Effet réservoir, Mer de Champlain.
|
Page generated in 0.0804 seconds