Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Le travail en équipe selon le modèle socio-technique ou selon le modèle japonais de production allégée a fait l'objet de plusieurs études. Cependant, les recherches ne permettent pas de recenser des résultats concluants sur le mode de fonctionnement des équipes de travail dans les milieux syndiqués en comparaison avec les milieux non­syndiqués, selon l'un ou l'autre de ces modèles. L'objectif principal de ce mémoire est de déterminer le rôle du syndicat dans la gestion du système modulaire de production et son influence sur le mode de fonctionnement des équipes de travail dans le secteur du vêtement. Notre but est de constater s'il existe des différences significatives en ce qui a trait au mode de fonctionnement des équipes de travail dans les milieux syndiqués et non­syndiqués dans l'industrie du vêtement. Nous avons émis trois hypothèses de recherche sur chacune de nos variables de notre modèle d'analyse. Notre première hypothèse est que la représentation des salariés par un syndicat a un impact significatif sur le mode de fonctionnement des équipes de travail. Notre deuxième hypothèse est que le mode d'organisation du travail selon le système modulaire dans l'industrie du vêtement limite le rôle du syndicat dans l'implantation du travail en équipe. Nous postulons à cet égard que le travail en équipe selon le modèle japonais de production allégée n'entraîne pas des modifications substantielles sur le mode de fonctionnement des équipes de travail, limitant ainsi le rôle du syndicat dans l'implantation du travail en équipe. Notre troisième hypothèse est que le degré d'implication du syndicat dans l'implantation du travail en équipe aura une influence significative sur le mode de fonctionnement des équipes de travail. Ainsi, nous postulons que l'implication active du syndicat aux discussions concernant l'implantation des équipes de travail incitera davantage les employés à s'impliquer dans le fonctionnement des équipes de travail. Afin de vérifier nos trois hypothèses de recherche, nous avons adopté une étude de cas multiples pour faire la comparaison entre les cas. Nous avons sélectionné par voie d'échantillonnage raisonné trois entreprises québécoises ceuvrant dans l'industrie du vêtement qui ont implanté au cours des dernières années le système modulaire de production. Pour recueillir nos données empiriques, nous avons utilisé une grille d'observation, une grille d'entrevue semi-dirigée et la lecture de la documentation dans les trois établissements. Nous avons débuté notre recherche avec des observations directes dans chacune des entreprises. Par la suite, nous avons effectué des entrevues semi­dirigées avec les membres des équipes, le chef d'équipe, les contremaîtresses, les représentants patronaux et les représentants syndicaux dans les trois établissements. Finalement, nous avons effectué des lectures des différents documents dans certains établissements. L'analyse de nos données empiriques a permis de vérifier que notre première hypothèse est confirmée. La représentation des salariés par un syndicat garantit plusieurs avantages aux travailleurs dans le milieu syndiqué en comparaison avec le milieu non-syndiqué. De même, notre deuxième hypothèse est confirmée. Le mode d'organisation du travail modulaire dans ce secteur d'activité détermine largement le fonctionnement des équipes de travail, sans égard à la représentation des salariés d'un syndicat et au degré d'implication du syndicat dans l'implantation du système modulaire de production. Enfin, notre troisième hypothèse est infirmée, car l'analyse de nos données montre que le degré d'implication du syndicat dans l'implantation du système modulaire n'a pas eu un impact significatif sur le mode de fonctionnement des équipes de travail. Notre étude contribue à améliorer l'état des connaissances concernant le fonctionnement des équipes de travail dans les milieux syndiqués en comparaison avec les milieux non­syndiqués dans une industrie peu étudiée, l'industrie du vêtement. Ainsi, elle permet de mieux comprendre le rôle du syndicat dans un processus de réorganisation du travail. De plus, notre étude met en évidence l'influence déterminante de facteurs explicatifs autres que le syndicalisme sur le fonctionnement des équipes de travail. Ces facteurs explicatifs sont la durée de l'expérience du système modulaire de production, l'ancienneté, la stabilité et l'expérience des travailleurs, ainsi que l'emplacement géographique des établissements.

L'étude consiste à décrire les phénomènes thermiques et aérauliques dans le bâtiment à l'aide d'un outil simplifié : la méthode zonale. Il s'agit d'une méthode tridimensionnelle basée sur le partitionnement en un petit nombre de sous-volumes, intermédiaire entre les modèles à un noeud et les maillages fins. On écrit des bilans de masse et d'énergie dans chaque sous-volume tandis que les échanges dans les interfaces sont déterminés par des lois reliant les débits aux différences de pression. L'aspect modulaire de la méthode facilite son implémentation dans un environnement orienté objet et le logiciel SPARK, adapté à la résolution de gros systèmes d'équations non-linéaires est utilisé à cet effet. Les résultats sont validés par rapport à différentes références expérimentales et numériques. Une étude paramétrique détermine les coefficients empiriques judicieux ainsi que les caractéristiques d'un maillage optimal. Un autre atout d'un environnement objet réside dans les possibilités de couplage. On traitera successivement l'exemple d'un modèle de description du confort, celui des transferts par conduction en tenant compte des effets tridimensionnels ainsi qu'un modèle de transferts de masse. La simulation des effets d'une source de chaleur donne des résultats conformes aux constatations expérimentales dans l'ensemble du volume. Enfin, le cas de la convection mixte est traité en prenant en compte la conservation de l'énergie cinétique dans l'écoulement ; les résultats correspondent à ceux obtenus avec un modèle de champ.