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Génération de données synthétiques pour l'adaptation hors-domaine non-supervisée en réponse aux questions : méthodes basées sur des règles contre réseaux de neuronesDuran, Juan Felipe 02 1900 (has links)
Les modèles de réponse aux questions ont montré des résultats impressionnants sur plusieurs ensembles de données et tâches de réponse aux questions. Cependant, lorsqu'ils sont testés sur des ensembles de données hors domaine, la performance diminue. Afin de contourner l'annotation manuelle des données d'entraînement du nouveau domaine, des paires de questions-réponses peuvent être générées synthétiquement à partir de données non annotées. Dans ce travail, nous nous intéressons à la génération de données synthétiques et nous testons différentes méthodes de traitement du langage naturel pour les deux étapes de création d'ensembles de données : génération de questions et génération de réponses. Nous utilisons les ensembles de données générés pour entraîner les modèles UnifiedQA et Bert-QA et nous les testons sur SCIQ, un ensemble de données hors domaine sur la physique, la chimie et la biologie pour la tâche de question-réponse à choix multiples, ainsi que sur HotpotQA, TriviaQA, NatQ et SearchQA, quatre ensembles de données hors domaine pour la tâche de question-réponse. Cette procédure nous permet d'évaluer et de comparer les méthodes basées sur des règles avec les méthodes de réseaux neuronaux. Nous montrons que les méthodes basées sur des règles produisent des résultats supérieurs pour la tâche de question-réponse à choix multiple, mais que les méthodes de réseaux neuronaux produisent généralement des meilleurs résultats pour la tâche de question-réponse. Par contre, nous observons aussi qu'occasionnellement, les méthodes basées sur des règles peuvent compléter les méthodes de réseaux neuronaux et produire des résultats compétitifs lorsqu'on entraîne Bert-QA avec les bases de données synthétiques provenant des deux méthodes. / Question Answering models have shown impressive results in several question answering datasets and tasks. However, when tested on out-of-domain datasets, the performance decreases. In order to circumvent manually annotating training data from the new domain, question-answer pairs can be generated synthetically from unnanotated data. In this work, we are interested in the generation of synthetic data and we test different Natural Language Processing methods for the two steps of dataset creation: question/answer generation. We use the generated datasets to train QA models UnifiedQA and Bert-QA and we test it on SCIQ, an out-of-domain dataset about physics, chemistry, and biology for MCQA, and on HotpotQA, TriviaQA, NatQ and SearchQA, four out-of-domain datasets for QA. This procedure allows us to evaluate and compare rule-based methods with neural network methods. We show that rule-based methods yield superior results for the multiple-choice question-answering task, but neural network methods generally produce better results for the question-answering task. However, we also observe that occasionally, rule-based methods can complement neural network methods and produce competitive results when training Bert-QA with synthetic databases derived from both methods.
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Reconnaissance des entités nommées par exploration de règles d'annotation - Interpréter les marqueurs d'annotation comme instructions de structuration localeNouvel, Damien 20 November 2012 (has links) (PDF)
Ces dernières décennies, le développement considérable des technologies de l'information et de la communication a modifié en profondeur la manière dont nous avons accès aux connaissances. Face à l'afflux de données et à leur diversité, il est nécessaire de mettre au point des technologies performantes et robustes pour y rechercher des informations. Les entités nommées (personnes, lieux, organisations, dates, expressions numériques, marques, fonctions, etc.) sont sollicitées afin de catégoriser, indexer ou, plus généralement, manipuler des contenus. Notre travail porte sur leur reconnaissance et leur annotation au sein de transcriptions d'émissions radiodiffusées ou télévisuelles, dans le cadre des campagnes d'évaluation Ester2 et Etape. En première partie, nous abordons la problématique de la reconnaissance automatique des entités nommées. Nous y décrivons les analyses généralement conduites pour traiter le langage naturel, discutons diverses considérations à propos des entités nommées (rétrospective des notions couvertes, typologies, évaluation et annotation) et faisons un état de l'art des approches automatiques pour les reconnaître. A travers la caractérisation de leur nature linguistique et l'interprétation de l'annotation comme structuration locale, nous proposons une approche par instructions, fondée sur les marqueurs (balises) d'annotation, dont l'originalité consiste à considérer ces éléments isolément (début ou fin d'une annotation). En seconde partie, nous faisons état des travaux en fouille de données dont nous nous inspirons et présentons un cadre formel pour explorer les données. Les énoncés sont représentés comme séquences d'items enrichies (morpho-syntaxe, lexiques), tout en préservant les ambigüités à ce stade. Nous proposons une formulation alternative par segments, qui permet de limiter la combinatoire lors de l'exploration. Les motifs corrélés à un ou plusieurs marqueurs d'annotation sont extraits comme règles d'annotation. Celles-ci peuvent alors être utilisées par des modèles afin d'annoter des textes. La dernière partie décrit le cadre expérimental, quelques spécificités de l'implémentation du système (mXS) et les résultats obtenus. Nous montrons l'intérêt d'extraire largement les règles d'annotation, même celles qui présentent une moindre confiance. Nous expérimentons les motifs de segments, qui donnent de bonnes performances lorsqu'il s'agit de structurer les données en profondeur. Plus généralement, nous fournissons des résultats chiffrés relatifs aux performances du système à divers point de vue et dans diverses configurations. Ils montrent que l'approche que nous proposons est compétitive et qu'elle ouvre des perspectives dans le cadre de l'observation des langues naturelles et de l'annotation automatique à l'aide de techniques de fouille de données.
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Exploring variabilities through factor analysis in automatic acoustic language recognition / Exploration par l'analyse factorielle des variabilités de la reconnaissance acoustique automatique de la langue / Erforschung durch Faktor-Analysis der Variabilitäten der automatischen akustischen Sprachen-ErkennungVerdet, Florian 05 September 2011 (has links)
La problématique traitée par la Reconnaissance de la Langue (LR) porte sur la définition découverte de la langue contenue dans un segment de parole. Cette thèse se base sur des paramètres acoustiques de courte durée, utilisés dans une approche d’adaptation de mélanges de Gaussiennes (GMM-UBM). Le problème majeur de nombreuses applications du vaste domaine de la re- problème connaissance de formes consiste en la variabilité des données observées. Dans le contexte de la Reconnaissance de la Langue (LR), cette variabilité nuisible est due à des causes diverses, notamment les caractéristiques du locuteur, l’évolution de la parole et de la voix, ainsi que les canaux d’acquisition et de transmission. Dans le contexte de la reconnaissance du locuteur, l’impact de la variabilité solution peut sensiblement être réduit par la technique d’Analyse Factorielle (Joint Factor Analysis, JFA). Dans ce travail, nous introduisons ce paradigme à la Reconnaissance de la Langue. Le succès de la JFA repose sur plusieurs hypothèses. La première est que l’information observée est décomposable en une partie universelle, une partie dépendante de la langue et une partie de variabilité, qui elle est indépendante de la langue. La deuxième hypothèse, plus technique, est que la variabilité nuisible se situe dans un sous-espace de faible dimension, qui est défini de manière globale.Dans ce travail, nous analysons le comportement de la JFA dans le contexte d’un dispositif de LR du type GMM-UBM. Nous introduisons et analysons également sa combinaison avec des Machines à Vecteurs Support (SVM). Les premières publications sur la JFA regroupaient toute information qui est amélioration nuisible à la tâche (donc ladite variabilité) dans un seul composant. Celui-ci est supposé suivre une distribution Gaussienne. Cette approche permet de traiter les différentes sortes de variabilités d’une manière unique. En pratique, nous observons que cette hypothèse n’est pas toujours vérifiée. Nous avons, par exemple, le cas où les données peuvent être groupées de manière logique en deux sous-parties clairement distinctes, notamment en données de sources téléphoniques et d’émissions radio. Dans ce cas-ci, nos recherches détaillées montrent un certain avantage à traiter les deux types de données par deux systèmes spécifiques et d’élire comme score de sortie celui du système qui correspond à la catégorie source du segment testé. Afin de sélectionner le score de l’un des systèmes, nous avons besoin d’un analyses détecteur de canal source. Nous proposons ici différents nouveaux designs pour engendrées de tels détecteurs automatiques. Dans ce cadre, nous montrons que les facteurs de variabilité (du sous-espace) de la JFA peuvent être utilisés avec succès pour la détection de la source. Ceci ouvre la perspective intéressante de subdiviser les5données en catégories de canal source qui sont établies de manière automatique. En plus de pouvoir s’adapter à des nouvelles conditions de source, cette propriété permettrait de pouvoir travailler avec des données d’entraînement qui ne sont pas accompagnées d’étiquettes sur le canal de source. L’approche JFA permet une réduction de la mesure de coûts allant jusqu’à généraux 72% relatives, comparé au système GMM-UBM de base. En utilisant des systèmes spécifiques à la source, suivis d’un sélecteur de scores, nous obtenons une amélioration relative de 81%. / Language Recognition is the problem of discovering the language of a spoken definitionutterance. This thesis achieves this goal by using short term acoustic information within a GMM-UBM approach.The main problem of many pattern recognition applications is the variability of problemthe observed data. In the context of Language Recognition (LR), this troublesomevariability is due to the speaker characteristics, speech evolution, acquisition and transmission channels.In the context of Speaker Recognition, the variability problem is solved by solutionthe Joint Factor Analysis (JFA) technique. Here, we introduce this paradigm toLanguage Recognition. The success of JFA relies on several assumptions: The globalJFA assumption is that the observed information can be decomposed into a universalglobal part, a language-dependent part and the language-independent variabilitypart. The second, more technical assumption consists in the unwanted variability part to be thought to live in a low-dimensional, globally defined subspace. In this work, we analyze how JFA behaves in the context of a GMM-UBM LR framework. We also introduce and analyze its combination with Support Vector Machines(SVMs).The first JFA publications put all unwanted information (hence the variability) improvemen tinto one and the same component, which is thought to follow a Gaussian distribution.This handles diverse kinds of variability in a unique manner. But in practice,we observe that this hypothesis is not always verified. We have for example thecase, where the data can be divided into two clearly separate subsets, namely datafrom telephony and from broadcast sources. In this case, our detailed investigations show that there is some benefit of handling the two kinds of data with two separatesystems and then to elect the output score of the system, which corresponds to the source of the testing utterance.For selecting the score of one or the other system, we need a channel source related analyses detector. We propose here different novel designs for such automatic detectors.In this framework, we show that JFA’s variability factors (of the subspace) can beused with success for detecting the source. This opens the interesting perspectiveof partitioning the data into automatically determined channel source categories,avoiding the need of source-labeled training data, which is not always available.The JFA approach results in up to 72% relative cost reduction, compared to the overall resultsGMM-UBM baseline system. Using source specific systems followed by a scoreselector, we achieve 81% relative improvement.
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