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The role of political culture in shaping Canadian, EU and US disarmament initiavesAl-Fattal, Rouba January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L’Union européenne (UE), modèle pour les États-Unis? : l’«effet Bruxelles» et la lutte aux géants du numérique (2021-2023)Gionet, François 08 1900 (has links)
On assiste depuis 2020 à une riposte politique concertée et sophistiquée contre les Big Tech et leurs dérives. Plusieurs dirigeants mondiaux, de Bruxelles à Canberra, tentent de rependre contrôle de leur environnement numérique – et par le fait même de leur marché – en assujettissant ces grandes entreprises du numérique à des lois rigoureuses en matière de concurrence, de modération des contenus en ligne et de respect de la vie privée. Après avoir fait preuve pendant longtemps de permissivité et de laisser-aller face à la montée en puissance des Big Tech, les décideurs politiques occidentaux sont aujourd’hui beaucoup plus interventionnistes et incisifs envers ce qu’ils perçoivent être une domination de multinationales – américaines pour la plupart – qui nuisent à la concurrence et à la démocratie.
Ce changement de paradigme dans la régulation du numérique soulève des enjeux importants quant à l’origine de cet élan politique contre le pouvoir des Big Tech ainsi qu’à sa diffusion. D’où provient-il? Comment ce cadre réglementaire centré sur le triptyque des contenus (content), des données (data) et du pouvoir de marché (market power) s’est-il façonné et propagé? À partir d’une étude de cas des projets de réformes américains dans le secteur du numérique depuis le début de la présidence de Joe Biden (2021-2023), notre mémoire démontre que ce récent élan transatlantique s’explique en partie par l’activation d’un «effet Bruxelles» de jure – entendu ici comme l’effet de contagion du modèle réglementaire européen avec sa capacité normative à influencer le reste du monde – et de ses réverbérations (Bradford 2020). / Since 2020, there has been a growing political and regulatory push against Big Tech's
power. Numerous world leaders, from Brussels to Canberra, are trying to regain control of their
digital environments – and their markets – by subjecting these large digital platforms to stringent
laws on competition, content moderation and privacy. After having long shown permissiveness and
laisser-aller towards Big Tech's rise, Western policymakers have recently adopted a more
interventionist and incisive approach towards what they perceive as a domination of foreign
(primarily American) tech companies that harm competition and democracy.
This surge in policymaking raises important questions regarding the origin of this
transatlantic backlash against Big Tech's power. Where does it come from? How has this regulatory
framework centered around content, data, and market power been shaped and disseminated? Our
thesis, based on a case study of American reform proposals in the digital field since the beginning
of Joe Biden's presidency (2021-2023), demonstrates that this recent transatlantic movement is in
part a manifestation of the de jure "Brussels effect" – understood as the contagion effect of the
European regulatory model with its normative ability to influence the rest of the world – and its
reverberations (Bradford 2020).
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Les relations internationales post-guerre froide de la RoumanieBonnemains, Marc 09 September 2010 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche examine les relations internationales de la Roumanie après la Révolution de 89, dans le contexte des bouleversements survenues à la proximité géographique de la Roumanie et au travers des nouveaux paradigmes des Relations Internationales misent en place à la fin de années quatre-vingt et au début du 21e siècle. En mettant l'accent sur les " forces majeures " (la géopolitique, l'histoire...) ainsi que sur les " forces variables " (la politique étrangère, la politique intérieure, la sociologie ...), ce travail a identifié trois piliers : le puissant impact des " autres ", une situation d'entre-deux et la complexité de sa situation de frontière ainsi que sa situation de carrefour. Ces piliers sous-tendent les actions de la Roumanie dans ses relations internationales et influencent les décisions de sa politique étrangère. On soulignera que l'étude de cas de la Roumanie représente bien le chemin chaotique et les péripéties des Pays de l'Europe Centrale et Orientales (PECO), de même que la transformation politico-idéologique de l'Alliance Atlantique, ainsi que l'adaptation de la stratégie d'élargissement de l'Union Européenne dans l'interdépendance de l'après-guerre froide. En outre, ce travail permet de valider certaines théories dans différents domaines comme le changement en politique étrangère, les relations internationales, la géopolitique, l'interdépendance ... Au cours de son histoire, en dépit des changements géopolitiques et nationaux, les principales options de la Roumanie dans les relations internationales restent inchangées, s'appuyant sur le système d'alliance par le biais de l'équilibrage (balancing) ou du (bandwagoning), mais également au travers des organisations internationales pour garantir la paix et la liberté du pays. En outre, à partir d'une constante situation d'entre-deux associés à un contexte complexe de frontières, le pays va se placer régulièrement dans une situation de carrefour. D'ailleurs, après la restructuration interne du pays, de ses alliances et de ses relations bilatérales, la Roumanie a pris un rôle actif envers les Balkans et la grande région de la mer Noire. Avec son nouveau statut, la Roumanie devient le " porte-avions " de l'OTAN et pratiquement la voix de l'UE à la frontière du sud-est Européen, comme un nouveau rôle conçu sur mesure dans le système international post-Yalta.
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Intégration européenne et pratique diplomatique : l’expérience autrichienne (1987-2009)Angers, Kathleen 08 1900 (has links)
Ce mémoire vise à élucider les implications de l’intégration européenne pour les diplomaties nationales. À partir d’une approche sociologique axée sur les pratiques des individus, une étude de cas est menée sur la diplomatie autrichienne, pour la période allant de 1987 à 2009. S’appuyant sur une vingtaine d’entretiens conduits en 2009 à Vienne, cette étude rend compte, d’une part, des changements engendrés par l’intégration européenne de l’Autriche au regard des pratiques et des représentations de ses diplomates concernant la politique de neutralité. D’autre part, nous relatons le processus d’adaptation des diplomates et du ministère des Affaires étrangères autrichiens aux exigences pratiques et aux dynamiques sociales de l’interaction diplomatique au sein de l’Union européenne (UE). En somme, notre étude montre que les diplomates impliqués dans la gestion des affaires (tant internes qu’externes) de l’UE convergent autour d’un certain nombre de règles et de représentations sociales; cette dynamique a des implications substantielles pour les diplomaties nationales intégrées relativement tardivement dans l’UE, comme ce fut le cas pour l’Autriche. / This master’s thesis seeks to analyse the implications of European integration for national diplomacy. Using a sociological approach premised on individuals’ practices, I undertake a case study, spanned between 1987 and 2009, on the Austrian diplomatic corps. This study - which draws upon interview material collected in Vienna in 2009 – recounts the changes brought by European integration for Austrian diplomats’ practices and representations of neutrality, the latter being a core tenet of Austria’s diplomacy during the Cold War. We also concentrate on the adaptation process undergone by Austrian diplomats and their foreign ministry regarding the social dynamics at play in diplomatic interaction within the European Union (EU). Overall, I argue that diplomats involved in the daily management of EU business (either internal or external affairs) converge on a set of rules and social representations; altogether this process amounts to substantial adaptation and change for a diplomatic corps joining the EU in 1995 like Austria’s.
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Intégration européenne et pratique diplomatique : l’expérience autrichienne (1987-2009)Angers, Kathleen 08 1900 (has links)
Ce mémoire vise à élucider les implications de l’intégration européenne pour les diplomaties nationales. À partir d’une approche sociologique axée sur les pratiques des individus, une étude de cas est menée sur la diplomatie autrichienne, pour la période allant de 1987 à 2009. S’appuyant sur une vingtaine d’entretiens conduits en 2009 à Vienne, cette étude rend compte, d’une part, des changements engendrés par l’intégration européenne de l’Autriche au regard des pratiques et des représentations de ses diplomates concernant la politique de neutralité. D’autre part, nous relatons le processus d’adaptation des diplomates et du ministère des Affaires étrangères autrichiens aux exigences pratiques et aux dynamiques sociales de l’interaction diplomatique au sein de l’Union européenne (UE). En somme, notre étude montre que les diplomates impliqués dans la gestion des affaires (tant internes qu’externes) de l’UE convergent autour d’un certain nombre de règles et de représentations sociales; cette dynamique a des implications substantielles pour les diplomaties nationales intégrées relativement tardivement dans l’UE, comme ce fut le cas pour l’Autriche. / This master’s thesis seeks to analyse the implications of European integration for national diplomacy. Using a sociological approach premised on individuals’ practices, I undertake a case study, spanned between 1987 and 2009, on the Austrian diplomatic corps. This study - which draws upon interview material collected in Vienna in 2009 – recounts the changes brought by European integration for Austrian diplomats’ practices and representations of neutrality, the latter being a core tenet of Austria’s diplomacy during the Cold War. We also concentrate on the adaptation process undergone by Austrian diplomats and their foreign ministry regarding the social dynamics at play in diplomatic interaction within the European Union (EU). Overall, I argue that diplomats involved in the daily management of EU business (either internal or external affairs) converge on a set of rules and social representations; altogether this process amounts to substantial adaptation and change for a diplomatic corps joining the EU in 1995 like Austria’s.
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