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Le Sāmavidhānabrāhmaṇa dans la tradition sāmavédique / The Sāmavidhānabrāhmaṇa in the sāmavedic traditionQuillet, Anne-Marie 17 December 2015 (has links)
La thèse présente en premier lieu l'historique de la découverte du texte, les sources textuelles, les différentes éditions et commentaires du sāmavidhānabrāhmaṇa. La partie succédante de l'étude expose le corpus du sāmaveda qui, à ce jour, compte cent sāmagrantha avec une recension la plus complète possible et une présentation de chaque œuvre. Puis quelques notions-racines sont revisitées afin de mieux circonscrire le pouvoir d'expression du Mot intuitif dans son application sāman. La manière dont s'exécute le stotra, cette louange chantée, est décryptée jusqu'à son emploi particulier dans le yajña et la place de l'udgātṛ. S'il est des variantes justifiées entre les deux sam̐hitā (ṛc, sāma) celles-ci sont relevées pour leur pertinence au texte, puisque chaque résultante de l'action est déclenchée par le chant de l'ardent. Un examen de l'éthique de vie, l'art de vie, la biosphère, l'environnement sociétal et économique du quotidien qui émane de ce texte indatable, permet de saisir aussi l'évolution de la culture indo-iranienne depuis la proto-histoire dans sa tradition orale. En dernière partie de ce volume est présentée la composition textuelle du sāmavidhānabrāhmaṇa. Un accent est mis tout particulièrement sur ses traits remarquables. Les études historiques, philologiques et épistémologiques sont revisitées au regard de leur contexte. Le volume se clôt par le chapitre douze portant sur les questions ouvertes soulevées par le texte. Le deuxième volume présente le texte sanskrit des trois éditions du sāmavidhānabrāhmaṇa, texte devanāgarī en mode continu et translittéré en mode padapāṭha reconstruit. / The thesis first presents the history of the discovery of the text, the textual sources, the different editions and comments on sāmavidhānabrāhmaṇa. The succeeding part of the study presents the corpus of the sāmaveda which, to date, counts hundred sāmagrantha in the most comprehensive review possible and a presentation of each work. Then a few basic concepts are revisited in order to define in a better way the power of expression of the intuitive Word in its application sāman. The ways and means the stotra is executed, this chanted praise, is decrypted unto its specific employment in the yajña and the udgātṛ in his place. If there have been justified variations between the two sam̐hitā (ṛc, sāma), these have been taken up as regards their relevancy throughout the text, since each resultant of action is triggered by the chant of the ardent one. A review of the ethics of life, the art of life, the biosphere, the societal and economic environment of everyday life that emerge from this undatable text also allows us to capture the evolution of the Indo-Iranian culture since the proto-history in its oral tradition. In the final part of this volume is presented the textual life of the sāmavidhānabrāhmaṇa. Emphasis is specially laid on its remarkable traits. The historical, philological and epistemological studies are reconsidered from their context. The volume ends with chapter twelve which deals with open questions raised by the text. The second volume presents the Sanskrit text of the three available editions of sāmavidhānabrāhmaṇa, continuous devanāgarī text, and then transliterated in reconstructed padapāṭha mode.
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Autour de la relation tête-dépendant dans les langues indo-européennes anciennes : typologie et reconstruction / About head-dependent relationship in the ancient Indo-European languages : typology and reconstructionCorno, Stefano 05 February 2016 (has links)
L’objet de ce travail est d’étudier les mécanismes de co-variation entre la tête d’un constituant nominal et son/ses dépendant(s) dans les langues indo-européennes anciennes : indo-iranien, grec, italique et anatolien. Une analyse détaillée de la morphologie nominale et pronominale au sein de chacun de ces groupes permet de dégager les classes d’accord possibles et impossibles pour chacune de ces langues et de déterminer le rôle joué par les morphèmes désinentiels dans la co-variation. Dans les langues à trois genres, les classes flexionnelles sont plus nombreuses avec une information sur le genre portée tantôt par la tête, tantôt par le dépendant, ou parfois demeure ambiguë. En revanche, lorsque le dépendant est un pronom, le type morphologique en général implique le genre.Une attention particulière est accordée aux relations d’accord entre tête et dépendant dans les rôles syntaxiques élémentaires : A (agent transitif), P (patient), U (participant unique d’une construction intransitive). Le marquage de ces rôles diffère notablement entre les noms de genre animé et ceux de genre inanimé. Le marquage des animés présente les mêmes caractéristiques dans les quatre groupes, tandis que pour les inanimés on observe que l’anatolien a un comportement radicalement distinct : le marquage différencié de A et de U montre une capacité limitée des noms inanimés à accéder au rôle d’agent, également reflétée dans l’indexation au verbe.On estime que l’organisation dont l’anatolien témoigne doit être posée comme originelle dans le domaine indo-européen : la contrainte de l’animation est déterminante pour accéder au rôle d’agent. / The purpose of this work is to study co-variation mechanisms between the head of a nominal constituent and its dependent(s) in the following ancient Indo-European languages: Indo-Iranian, Greek, Italic and Anatolian. By analysing in detail nominal and pronominal morphology within each of these groups, we shall determine which agreement classes are possible, and which ones are not, and define which role is played by desinential morphemes in the co-variation. In languages which distinguish three genders, inflectional classes are more numerous and either the head or the dependent bear the gender information, or neither, or both. However, when the dependent is a pronoun, the gender may be implied by the morphological type.We shall particularly focus on the agreement relations between head and dependent in core syntactic roles: A (transitive agent), P (patient) and U (unique participant in an intransitive construction). The marking of these roles is considerably different depending on whether the nouns are animate or inanimate. Animate nouns are marked in the same way in the four groups which are under scrutiny, whereas in the case of inanimate nouns Anatolian behaves in a drastically different way: the differential marking of A and U shows a limited capacity of inanimate nouns to become agents, which is also reflected in verbal indexation.The organisation shown by Anatolian is postulated as original in the field of Indo-European: the constraint of animation is decisive in becoming an agent.
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