Tout au long de l'histoire du Pakistan depuis son indépendance, la domination budgétaire est restée une norme, à la fois dans les régimes démocratiques et militaires. Cette augmentation de la persistance du déficit budgétaire a dilué la performance du secteur réel et affecté négativement la balance des paiements, ce qui provoque l'inflation dans l'économie. L'expérience du Pakistan montre que d'importants déficits budgétaires ont conduit le gouvernement à des emprunts excessifs de la banque d'État du Pakistan (SBP) et par conséquent à une vaste impression de l'argent. Dans une telle situation, la banque centrale se retrouve avec peu d'espace pour exterminer les chiffres croissants d'inflation et d'assurer une croissance saine. Sur la base de toutes ces preuves et l'échec de la politique monétaire pour maintenir les prix dans des limites acceptables, l'économie du Pakistan est supposée victime de la domination budgétaire - également connu sous le régime de non-ricardienne. Cependant, il n'y a guère de preuves où une étude approfondie est menée pour prouver la domination budgétaire au Pakistan, puis définir une politique pour y remédier. Dans ce contexte, notre thèse porte sur la domination budgétaire et le niveau d'inflation élevé en conséquence, qui est resté élevé pendant presque une décennie. Nous allons mener quatre études, allant de l'identification de la domination budgétaire dans l'économie du Pakistan pour évaluer l'impact de la politique budgétaire sur la croissance et l'inflation. La première étude est liée à la littérature sur les théories de dominance fiscale, où la politique budgétaire agit activement et la politique monétaire suit passivement. Le deuxième modèle, la théorie budgétaire du niveau des prix (FTPL), affirme que la dette publique et la politique budgétaire déterminent principalement le niveau des prix dans une économie. Le troisième modèle examine la fiscalisation optimale et le revenu du seigneuriage. Le concept est basé sur Sidrauski (1967) modèle. La notion du modèle est que le niveau général des prix plus élevés déforme la demande de monnaie et augmente ainsi le bien-être. Lorsque les revenus du gouvernement sont en deçà de ses dépenses, le gouvernement finance son déficit budgétaire grâce à la génération des revenus de seigneuriages. Dans notre quatrième étude, nous mesurons la réponse de l'inflation et de la croissance à l'évolution de la politique budgétaire tout en tenant compte des comportements des détenteurs de dépôts et l'industrie bancaire. / The central bank uses policy rates for reducing inflation. However, policy rates become less affective in comparison to bond’s rates when convertibility between bonds of different maturities decreases. This makes monetary policy ineffective if the government borrows heavily from the domestic market and an active fiscal policy, aiming to increase the economic activity, stimulates inflationary pressure. Throughout the history of Pakistan since its independence, fiscal dominance remained a norm, both in the democratic and military regimes. During the last three decades, the economy of Pakistan is faced with serious fiscal deficit tribulations. Increasing public debt stock and dilapidated tax-to-GDP ratio are grave hurdles in reducing the widening fiscal deficit. This persistence increase in the fiscal deficit has diluted the real sector performance and negatively affected the balance of payments position, causing inflation in the economy. Further, it makes government dependent on huge borrowing from internal and external sources and pushed it to increased debt servicing intricacy. Despite recurring efforts on part of government, no evident success is witnessed to reduce the ever increasing fiscal deficit. Large fiscal deficits have led the government of Pakistan to excessive borrowing from central bank of the country (SBP) and consequently to extensive printing of money.Though, SBP imposed an upper ceiling on government borrowing to reduce its public borrowing from central bank. However, the government never respected these ceilings and compromised the independence of central bank. This dependence on local money market for financing budget deficit increased money base, caused crowding out of private sector, resulted in high printing of money and reduced the monetary policy space to exterminate high inflation. Such a situation restricts the monetary policy to offset the distortions existing in the economy and to achieve its desired goals. Such scenario advocates a dire need of fiscal and monetary policy coordination to strike an appropriate balance between growth and inflation. In this context, our thesis focuses on fiscal dominance and the consequent high inflation level, which remained lofty for almost a decade. We conduct four studies, ranging from the identification of fiscal dominance in the economy of Pakistan to gauging the impact of fiscal policy on growth and inflation.The first study is related to literature on fiscal dominance theories, where fiscal policy acts actively and monetary policy follows passively. To establish that the decades long high inflation in Pakistan is solely because of fiscal dominance, a second study is conducted to analyze the interest rate pass through mechanism in Pakistan. In the third step, it uses corporate governance proxies, capital structure proxies and ownership structure proxies to investigate their links with bank’s performance. In our fourth study, we gauge the response of inflation and growth to changes in fiscal policy while taking into account deposit holders behavior and banking industry.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PA01E036 |
Date | 08 November 2016 |
Creators | Ahmad, Bashir |
Contributors | Paris 1, Bordes, Christian |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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