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La médiation environnementale en aménagement du territoire dans la société civile au Japon : pour une philosophie politique du paysage / Environmental mediation in spatial planning within the civil society in Japan : toward a political philosophy of landscape

Depuis les années 70, des conventions internationales renforcent l’implication des sociétés civiles dans l’aménagement de leur territoire. Au Japon, ce phénomène s’est accéléré suite au tremblement de terre de Kōbe en 1995. Il a débouché en 1998 sur la loi NPO (association à but non lucratif) qui a consolidé le rôle de la société civile dans le jeu des acteurs du territoire. Cette thèse analyse les mécanismes d’engagement de la société civile et le recours à des médiateurs qui s’appuient sur les relations spécifiques de la société nippone à son environnement (milieu japonais), et enquête sur l’apparition de nouvelles formes de gouvernances des territoires. Afin de répondre à cette problématique, il est étudié dans un premier temps l‘émergence du rôle de la société civile, grâce à la médiation dans l’aménagement du territoire au Japon, en montrant comment ces phénomènes s’ancrent pour partie sur certaines logiques traditionnelles, mais également sur des évolutions internationales. Puis, dans un deuxième temps, à partir de l’étude de trois pratiques de médiateurs d’ingénierie sociale : KUWAKO Toshio (philosophe), YAMAZAKI Ryō (paysagiste) et KOIZUMI Hideki (urbaniste), il est observé comment les techniques de médiations inspirées pour partie de techniques étrangères sont assimilées et réajustées pour répondre aux besoins de la société nippone. Cette thèse précise ainsi la porosité entre l’autochtonie et les transferts de méthodes de gouvernance internationale ; elle met en évidence comment les volontés internationales d’implication des sociétés civiles s’inscrivent dans les logiques du milieu japonais. En conclusion, une tentative de mise en perspective des données de la thèse est recherchée à partir de l’énoncé d’une philosophie politique du paysage. / Since the 1970s, international conventions have reinforced the involvement of civil societies in the development of their territories. In Japan, this phenomenon was accelerated further to the Kōbe earthquake in 1995. In 1998, it led to the NPO (Non Profitable Organization), which consolidated the role of civil society in the stakeholders' territory. This thesis analyzes the mechanisms of civil society engagement and the use of mediators who rely on the specific relation between Japanese society and its environment (Japanese milieu), and investigates the emergence of new forms of territorial governance. In order to answer this problematic, we first study the emergence of the role of civil society through mediation in territorial planning in Japan, showing how these phenomena are partly based on certain logics, but also on international developments. Then, from the study of three practices of mediators of social engineering: KUWAKO Toshio (Philosopher), YAMAZAKI Ryō (Landscape Architect) and KOIZUMI Hideki (Urban Planner), it is observed how the techniques of mediations inspired part of foreign techniques are assimilated and readjusted to meet the needs of Japanese society. This thesis explains the porosity between autochthony and the transfer of methods of international governance. It highlights how the international will to involve civil societies is part of the logic of the Japanese milieu. In conclusion, an attempt to put into perspective the data of the thesis is sought from the statement of a political philosophy of landscape.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017PA100027
Date24 February 2017
CreatorsMannisi, Alban
ContributorsParis 10, Nussaume, Yann
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text, Image, StillImage

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