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Résistance du monde agricole : aspects psychosociaux du bien-être et du mal-être / Stamina of the agricultural world : psychosocial aspects of well-being and ill-being

Les agriculteurs font partie d’une catégorie socioprofessionnelle qui exprime une certaine forme de malaise due à une multitude de pressions et de mutations de leur métier. Notre approche est focalisée sur les différences interindividuelles contribuant à l’adaptation et à la résistance dans un contexte particulièrement menaçant ou bien favorisant l’aggravation d’un état de souffrance psychologique. Dans ce but, nous nous centrons sur le concept de ressources, et notamment sur le modèle de Conservation des ressources (Hobfoll, 1989), afin de comprendre quelles sont les ressources matérielles, énergétiques, personnelles et en termes de conditions sociales dont les gains sont les plus protecteurs et les pertes les plus délétères pour la santé des agriculteurs. Pour éprouver nos hypothèses, cette recherche repose sur une méthode de recueil quantitative et longitudinale en deux temps de mesure auprès d’une cohorte d’agriculteurs lorrains. Ainsi, la santé est évaluée en termes de bien-être (bonheur, vigueur, satisfaction de vie, santé perçue) et de mal-être (stress, épuisement professionnel, douleurs musculosquelettiques). Nos résultats, obtenus à l’aide de modèles structuraux (approche Partial Least Square Path Modeling), nous confirment la prépondérance des effets délétères des pertes de ressources sur la santé à T1. À l’inverse, et dans une plus faible mesure, les gains de ressources la protègent. Par ailleurs, le changement dans la santé à T2 est prédit uniquement par l’érosion des ressources. Nos résultats soulignent la nécessité de prévenir les pertes de ressources psychologiques et de conditions sociales, puis énergétiques pour préserver la santé des agriculteurs. / Farmers are part of a socio-professional category that expresses some form of unease due to multiple pressures and changes in their profession. Our approach focuses on interindividual differences contributing to adaptation and resistance, in a particularly threatening context, or favoring the worsening of a state of psychological suffering. To this end, we focus on the concept of resources and in particular on the Conservation of Resources theory (Hobfoll, 1989). This theory allows us to understand which are the material, energy, personal characteristics and conditions resources and among them, which gains are the most protective and which losses are the most destructive of the farmers' health.To test our hypotheses, this research is based on a two-stage quantitative and longitudinal measurement method for a cohort of Lorraine (France northeastern region) farmers. Thus, health is assessed in terms of well-being (happiness, vigor, life satisfaction, perceived health) and ill-being (stress, burnout, musculoskeletal pain). Our results obtained by using structural models (Partial Least Square Path Modeling) confirm the preponderance of the deleterious effects of resources’ losses on health at T1, conversely, and to a lesser extent, that the resources’ gains protect it. On the other hand, the change in health at T2 is predicted only by resource erosion. Our results underline the need to prevent the loss of personal and conditions resources and then energy to preserve farmers’ health.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017LORR0365
Date04 December 2017
CreatorsMabire, Charlotte
ContributorsUniversité de Lorraine, Tarquinio, Cyril, Lanfranchi, Jean-Baptiste
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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