L’objet d’étude de cette thèse est l'hystérie. Cette structure de personnalité pour certains, ou pathologie pour d’autres, a été au cœur de nombreuses controverses et a fait l'objet de nombreux clichés, le principal étant que seulement les femmes seraient touchées par l'hystérie. Le but de cette recherche est alors de démontrer que les hommes, comme les femmes, peuvent être sujets à l'hystérie et que celle-ci se manifeste de façon relativement similaire chez les deux sexes.Après une présentation de l'hystérie, cinq hypothèses sont posées, portant respectivement sur la difficulté d’identification sexuelle, l’angoisse de castration, la non-résolution du conflit œdipien, la relation d’objet génitale et le recours à des défenses hystéro-phobiques. Pour mettre à l’épreuve ces hypothèses, un échantillon de dix femmes et dix hommes, présentant chacun une structure de personnalité hystérique, a été constitué. Il a été proposé à chacun des entretiens cliniques pour dresser leur anamnèse, le test projectif de Rorschach et le MMPI-2. L’analyse de l’ensemble des données obtenues a révélé que peu de différences entre les deux groupes. L’hypothèse générale selon laquelle beaucoup de points communs existent entre les femmes et les hommes hystériques a alors pu être vérifiée. La recherche ayant été faite sur un nombre restreint de participants, traversant tous une période de souffrance, plusieurs recherches peuvent être faites dans le futur afin de recueillir des données sur un plus grand échantillon, également auprès de personnes présentant une structure de personnalité davantage compensée, ce qui permettrait peut-être une meilleure compréhension de l’hystérie et aiderait à une meilleure prise en charge thérapeutique / This study is about hysteria. This personality structure for some, or pathology for others, has been at the heart of many controversies and has been subject to many clichés, the main one being that only women would be prone to hysteria. The aim of this research is to demonstrate that men, like women, can be prone to hysteria and that its manifestations are relatively similar for both sexes.After a presentation of hysteria, five hypotheses are posed, dealing respectively with gender identity issues, castration anxiety, non-resolution of the oedipal conflict, genital love and the use of hystero-phobic defense mechanisms. To test these hypotheses, a sample of ten women and ten men, each with a hysterical personality structure, was formed. To each participant was offered several clinical interviews according to their history, as well as the Rorschach test and the MMPI-2. Analysis of all the data collected only revealed little difference between the two groups. The general hypothesis that many common points exist between hysterical women and men seems to be verified.The research was carried out with a limited number of participants, all of which were going through a period of suffering. Several other studies could be carried out in the future to collect data on a larger sample and on people with a more compensated personality structure, allowing perhaps a better understanding of hysteria and a better psychotherapic follow up
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017LORR0283 |
Date | 18 December 2017 |
Creators | Rodrigues, Claire |
Contributors | Université de Lorraine, Tychey, Claude de |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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