L'ensemble des pays d'Afrique s'accorde sur le fait que le développement humain est une aspiration fondamentale des peuples de la région et des gouvernements qui les représentent. Ainsi ont-ils tous adopté la Déclaration du Millénaire. Cependant les avancées d'une manière générale ont été en deçà des attentes. Entre 1990 et 2000, les pays africains n'ont atteint en moyenne que 10% des objectifs du Millénaire, au lieu des 40% nécessaires pour être sur la bonne voie. L'analyse globale du suivi des OMD montre que 4 pays ont atteint un certain nombre de cibles spécifiques et que plus d'un tiers des pays de la sous-région pourrait atteindre les principaux objectifs notamment dans les domaines de scolarisation, de la nutrition, et de l'accès à l'eau potable. Les autres pays par contre pourraient connaître de réelles difficultés à relever les défis sans un soutien effectif et durable de la communauté internationale. Malgré le bilan mitigé des accords de partenariats, de nombreux spécialistes estiment que l'atteinte des OMD en Afrique ne peut s'envisager sans des partenariats internationaux. D'où la nécessité de conserver le sens du réalisme c'est-à-dire de solliciter le concours financier, technologique et intellectuel que peuvent apporter les pays industrialisés, en particulier ceux de l'Union Européenne et des États-Unis d'Amérique, et déplacer la charge de la mise en œuvre du développement durable des États vers les citoyens et ce au travers la consécration des partenariats «publics-privés» et « États/Sociétés civiles». / All African countries agree that human development is a fundamental aspiration of the peoples of the region and the governments that represent them. So they all adopted the Millennium Declaration. However, overall progress has been below expectations. Between 1990 and 2000, African countries averaged only 10 per cent of the Millennium Development Goals, instead of the 40 per cent required to be on the right track. The global analysis of MDG monitoring shows that 4 countries have reached a number of specific targets and that more than one third of the countries of the subregion could reach the main objectives, particularly in the areas of schooling, nutrition, and access to clean water. Other countries, on the other hand, could face real difficulties in meeting the challenges without effective and lasting support from the international community. Despite the mixed record of partnership agreements, many experts believe that achieving the MDGs in Africa cannot be achieved without international partnerships. Hence the need to maintain the sense of realism that is to ask for the financial, technological and intellectual assistance that can bring the industrialized countries, especially those of the European Union and the United States of America , and to shift the burden of implementing the sustainable development of states towards the citizens through the dedication of "public-private" partnerships and "states / civil societies".
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014PA010300 |
Date | 03 March 2014 |
Creators | Keita, Diene |
Contributors | Paris 1, Kuyu Mwissa, Camille |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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