This project communicates research on the subject of record production in popular music, specifically the function of the "sonic signature" in helping listeners to recognize production authorship, as observed in urban music recordings released between 2001 and 2005. The prevailing thesis of this study is that phonographic forgery plays a central role in enabling an identification process to take place whereby both listeners and producers become familiarized with specific production sounds in the field. This argument is expressed through an analysis in Chapters 2 and 3—the centerpiece of the work—that engages a number of productions of, and relating to, producer Rodney "Darkchild" Jerkins. In examining both forgeries of Jerkins' sonic signature and sonic signature forgeries undertaken by Jerkins himself, the text incorporates diverse theoretical perspectives such as Bourdieu's "field of production" (1993), Zizek's concept of "the Real" (1991), Genette's taxonomy of hypertextual relationships in literature (1997), and Barthes' theory of semiotic matrices in the language of fashion (1983). Throughout, the project's findings are supported and augmented by a discussion of analogous features in films, paintings, literature, and designer fashion. Chapter 2 introduces the idea of forgery in popular music. In addition to surveying the role of the contemporary record producer, Chapter 1 locates the historical and cultural significance of the sonic signature, provides an overview of its range in the field, and defines the term / Ce mémoire présente les résultats d'une recherche sur la pratique de la réalisation phonographique, et plus spécifiquement sur le rôle des « signatures sonores », qui permettent entre autres aux auditeurs de reconnaître la source auctoriale d'une réalisation donnée. L'hypothèse principale du mémoire, qui se concentre sur la période 2001-2005 de « urban music », propose que la contrefaçon joue un rôle central dans ce processus de reconnaissance, processus qui permet à la fois aux auditeurs et aux réalisateurs de devenir familiers avec des sonorités spécifiques dans le champ. Cette hypothèse s'appuie principalement sur l'analyse (chapitres 2 et 3) d'un certain nombre de productions phonographiques orbitant autour d'un réalisateur, soit Rodney « Darkchild » Jerkins. À travers l'examen, d'une part, de contrefaçons de la signature sonore de Jerkins et, d'autre part, de la contrefaçon par Jerkins de la signature sonore d'autres réalisateurs, le mémoire convoque plusieurs perspectives théoriques, dont la notion de « champ » de Bourdieu, le concept du « Réel » de Zizek, la taxonomie hypertextuelle de Genette, de même que la théorie des matrices sémiotiques élaborée par Barthes. Le mémoire s'appuie de plus sur l'étude de pratiques parallèles observées en cinéma, en peinture, en littérature et en design de mode. Alors que le chapitre 2 propose une définition de la contrefaçon en musique populaire, le chapitre 1, en plus de présenter succinctement le rôle du réalisateur contemporain, situe la signification culturelle de la signature sonore, définit la notion, pour finalement offrir un vue d'ensemble de sa portée dans le champ.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/18658 |
Date | 12 April 2018 |
Creators | Gillespie, Mark373 |
Contributors | Lacasse, Serge |
Source Sets | Université Laval |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | x, 113 f., application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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