La thèse a pour objet l’étude de la façade maritime nord de l’Afrique Proconsulaire depuis Thabraca (Tbarqa) au Promunturium Mercuri (le Cap Bon), dans des limites chronologiques recouvrant la période romaine de 146 av. J.-C. à 439 ap. J.C. Il s’agit d’une région fort mal connue, à l’exception des deux villes de Carthage et d’Utique, pour laquelle les témoignages archéologiques ont été insuffisamment pris en considération par la recherche de terrain alors que des prospections avaient pourtant signalé une occupation du sol significative notamment autour du golfe de Tunis.Ce travail propose d’établir un bilan des connaissances reposant tant sur les sources classiques que sur la documentation archéologique. La démarche est attentive à ne pas limiter son enquête à la seule analyse des vestiges liés à l’occupation du sol sur terre (un pléonasme volontairement utilisé ici) mais aussi de prendre en considération l’environnement maritime.En effet ces deux espaces souvent étudiés séparément sont en définitive très étroitement dépendants l’un de l’autre pour leur économie qu’il s’agisse des productions liées aux ressources de la mer et de celles de l’hinterland des agglomérations côtières, ou bien des échanges inter provinciaux dans le bassin méditerranéen.L’examen simultané de ces deux espaces révèle un urbanisme fort modeste, une mise en valeur des sols insignifiantes au regard de celles d’autres régions voisines bien plus privilégiées, des infrastructures portuaires quasi inexistantes ou sommaires, des activités de production fort limitées, une vie politique très effacée. / The thesis is to study the coastline north of Proconsular Africa from Thabraca (Tbarqa) to Promunturium Mercurii (Cap Bon), within chronological limits covering the period from 146 BC to 439 AD. It is a very poorly known region- except for the two cities Carthage and Utica, where archaeological evidence has been insufficiently taken into account by field research though surveys have reported a significant soil occupation especially around the Gulf of Tunis.This work proposes to establish a stock of knowledge as based on classical sources as on the archaeological documentation. The approach is careful not to limit its investigation to remains analysis bound to the soil on land (a pleonasm is deliberately used here) but also to consider the marine environment. Indeed these two spaces which are often studied separately are ultimately very closely dependent on each other another for their economy, whether for productions related to marine resources and those of the hinterland of coastal settlements, or for the inter-provincial trade in the Mediterranean.The simultaneous examination of these two areas reveals a very modest urban planning, an enhancement of insignificant soils in comparison with those of other more privileged neighboring regions, port facilities almost non-existent or rare, production activities very limited, a political life very faded.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2009PA040159 |
Date | 07 November 2009 |
Creators | Ben slimane, Ouafa |
Contributors | Paris 4, Laronde, André |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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