En ce début du XXIème siècle, un nombre d’auteurs sans cesse plus important développe un véritable enthousiasme pour des thématiques féminines. Plus précisément, il s’agit pour eux de mettre en exergue la quête identitaire des femmes dans notre société. Cette littérature révèle une omniprésence du corps et de la sexualité en lien étroit avec la société et les schémas culturels imposés tenant ainsi un discours novateur sur les femmes. Le but de cette recherche est de montrer comment un discours littéraire, en reprenant les discours socioculturels, féministes et psychanalystes du moment, conçoit la question de la femme et quelle représentation de la femme il produit. Face à cette réflexion sur la question de la femme et son identité, cette thèse centre son étude sur les romans de trois auteurs, Virginie Despentes, écrivain français, Lucía Etxebarria, écrivain espagnol et Maïssa Bey, écrivain algérien francophone. L’être femme est représenté dans un rapport avec la violence masculine mais aussi avec sa propre violence, dans son rapport au corps et à la sexualité, par des relations humaines conflictuelles ainsi que par une aliénation sociale et culturelle. Le personnage féminin est un personnage seul, enfermé dans une identité dans laquelle il ne se reconnaît plus et qu’il rejette. La quête de soi et de la reconnaissance de soi laisse apparaître leurs aspirations, en contradictions avec leurs attributions. A la fin de chaque roman, l’individualisation de la femme est envisagée par la reprise de parole. La reconstruction de soi ne peut être permise que par la maîtrise de la parole sur soi, et la quête d’individualisation doit se poursuivre / In our early 21th century, an increasingly number of writers gets a real enthusiasm for woman-related themes. More precisely, their purpose is to underline the identity quest of women in our society. This kind of literature uncovers a constant involvement of body and sexuality closely linked to society and to cultural schemes that society imposes - thus leading these authors to hold an innovative discourse about women. Our research aims to show how a literary discourse, drawing from actual sociocultural, feminist and psychoanalytic discourses, conceives the Woman issue and which representation of woman it can create. At the hands of this reflection about the Woman issue and her identity, the study focuses on three female authors’ novels, Virginie Despentes, a french writer, Lucia Extebarría, a spanish writer and Maïssa Bey, an algerian French-speaking writer. The woman being is portrayed in her relations with male violence but also with her own violence linked to her relation to body and sexuality, and through human struggles and a social and cultural alienation. The female character is lonely, confined to an identity in which she does not recognize herself anymore and that she rejects. The quest for self-knowledge and for self-recognition lets its longings emerge, in contradiction with their remit. In the end of each novel, woman’s individualization is imaged through a takeover of speech. Self-reconstruction can only be possible thanks to a control of speech about oneself and the individuation quest has to keep going
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2009AVIG1079 |
Date | 17 December 2009 |
Creators | Gambus, Aurélie |
Contributors | Avignon, Petr, Christian |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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