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Enclosing the Mohawk commons: a history of use-rights, land-ownership, and boundary-making in Kahnawá:ke

This dissertation analyzes the history of land practices (landownership, land-use, and boundary-making) in the territory that today constitutes the reserve of Kahnawá:ke, a Mohawk community near Montreal. It traces the changes from the late eighteenth century, when Kahnawá:ke Mohawks governed their own territory with minimal outside interference, to the early twentieth century when, thanks to extensive state interference in local governance, local land customs were suppressed. The Department of Indian Affairs (DIA), driven by a liberal, assimilationist agenda, first attacked the communitarian land customs by undermining Mohawk leaders and system of governance. In the subsequent absence of a local governing body that was willing and able to enforce land laws, Kahnawá:ke experienced a period of unregulated resource exploitation and land appropriation. The centerpiece of the DIA plan to address this lawlessness of its own making was the Walbank Survey, an ambitious project to break up the reserve by transforming the vernacular Kahnawá:ke landscape into a grid of rectangular farms, and to scatter the community by assimilating Mohawks into Canadian society. Thanks to effective local resistance as well as to internal constraints on the high-modernist ambitions of the department, the survey and land redistribution remained unfinished. Despite its weaknesses, however, the DIA seriously undermined the ability of Mohawks to govern themselves and their land without providing a viable alternative. This dissertation suggests that enclosure is a useful way to understand historic Indigenous dispossession around the world, and that the history of DIA policies and actions in western Canada should be understood in light of its experience with eastern Native communities like Kahnawá:ke. Finally, it argues that despite the ways in which traditional forms of ownership and governance were undermined, attempts to impose a unilateral liberal land order failed at many levels, and that those historical failures can usefully inform contemporary politics. / Cette thèse est une analyse de l'histoire des pratiques foncières (de la possession et de l'usage des terres, ainsi que de la délimitation de leurs frontières), sur le territoire qu'est aujourd'hui la réserve de Kahnawá:ke, une communauté Mohawk proche de Montréal. Elle en reconstitue les transformations depuis la fin du XVIIIe siècle, alors que les Mohawks de Kahnawá:ke gouvernaient eux-mêmes leur territoire sans trop d'interventions extérieurs, jusqu'au début du XXe siècle, lorsque les coutumes locales furent supprimées par une plus grande ingérence de l'État. Porté par des politiques libérales et d'assimilation, le Département des affaires indiennes (DAI) s'attaqua d'abord aux coutumes foncières communautaires en portant atteinte aux autorités Mohawk et à leur système de gouvernance. N'ayant plus d'organe local de gouvernance voulant et pouvant faire respecter les lois foncières, l'exploitation des ressources et l'appropriation des terres à Kahnawá:ke restèrent non réglementée pendant une période significative. Afin de corriger cette absence de loi qu'il avait lui-même créé, le DAI mit sur pied le projet Walbank d'arpentage. Il s'agissait d'un programme ambitieux de division de la réserve par la transformation de la territorialité usuelle de Kahnawá:ke en un quadrillé de fermes rectangulaires, et ainsi que de la dispersion de la communauté par assimilation à la société canadienne. Le projet d'arpentage et de redistribution des terres ne fut néanmoins jamais complété, grâce à une résistance locale efficace et à des obstacles internes aux ambitions hautement modernistes du Département. Malgré son insuccès, le DAI sapa sérieusement les capacités des Mohawks à se gouverner eux-mêmes et à gérer leurs terres, sans fournir d'alternatives fonctionnelles. Cette thèse suggère que le concept de cloisonnement est utile à une meilleure compréhension de la dépossession indigène à travers le monde. Elle propose aussi que l'histoire des politiques et des gestes de la DAI dans l'Ouest canadien devrait être appréhendée sous l'angle de l'expérience des communautés amérindienne de l'Est comme Kahnawá:ke. Finalement, elle présente l'argument que l'imposition d'un ordre foncier unilatéral et libéral échoua à plusieurs points de vue et que ces échecs devraient nourrir les réflexions sur les politiques actuelles.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.119355
Date January 2013
CreatorsRueck, Daniel
ContributorsElsbeth Anne Heaman (Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of History and Classical Studies)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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