La conduite des politiques économiques a été mise en question après le déclenchement de la crise financière en 2007. Cette thèse analyse les faiblesses identifiées dans la réglementation existante avant la crise et propose des pistes d’amélioration. Le premier chapitre s’intéresse à l’existence du canal de la prise de risque en zone euro. Parle biais des mesures de causalité de long terme, nous démontrons que la politique monétaire a une influence sur le niveau de risque financier. Un autre constat tiré de cette analyse concerne l’absence des mesures de risque systémique.Par conséquent, le deuxième chapitre étudie les mesures proposées après la crise pour les institutions financières et les applique aux États membres de la zone euro. A l’aide de ces mesures, les autorités pourront imposer des règles plus strictes aux pays les plus risqués d’un point de vue systémique. Le chapitre trois envisage une première solution visant à atténuer l’effet des décisions monétaires sur le risque. Nous étudions, à travers un modèle DSGE, l’impact de la stratégie de “leaning against the wind” sur les cycles économiques et financiers. Les résultats montrent qu’unetelle approche n’est pas suffisante pour stabiliser l’économie et que des arbitrages entre objectifs apparaissent. Pour cette raison, le dernier chapitre porte plus en détail sur les arbitrages entre objectifs, et propose, comme une deuxième solution, l’intégration des mesures macroprudentielles dans l’analyse. En utilisant un modèle Néo-Keynésien sous forme réduite, nous trouvons que les fonds propres contracycliques aident à réduire la volatilité des cycles, mais que les trade-offs demeurent en cas de chocs financiers. Le rôle de la banque centrale dans le maintien de la stabilité financière s’avère aussi important, puisque l’utilisation du leaning against the wind semble améliorer la volatilité des cycles. / The conduct of economic policy has been called into question after the outbreak of the financial crisis in2007. This thesis analyzes the flaws identified in the regulation enforced before the crisis and offers suggestionsfor improvement. The first chapter focuses on the existence of the risk-taking channel in the Eurozone. Throughmeasures of long-term causality, we demonstrate that monetary policy influences the level of financial risk. Anotherconclusion drawn from this analysis is the absence of systemic risk measures. Therefore, the second chapter analyzesthe measures proposed after the crisis for financial institutions and applies them to members of the Eurozone. Basedon these measures, authorities may impose stricter rules on countries that prove to be systemically risky. Chapterthree considers a first solution to mitigate the effect of monetary policy decisions on risk. We study, through a DSGEmodel, the impact of the "leaning against the wind" strategy on economic and financial cycles. The results show thatthis approach is not sufficient to stabilize the economy and that it gives rise to trade-offs between objectives. For thisreason, the last chapter examines in more detail the trade-offs between objectives, and proposes as second solution,the integration of macroprudential measures in the analysis. Using a reduced form New-Keynesian model, we find thatcountercyclical capital helps to reduce the volatility of cycles, but trade-offs appear in case of financial shocks. Therole of the central bank in maintaining financial stability seems also important, as the use of leaning against the windimproves cycles’ volatility.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014ORLE0506 |
Date | 01 December 2014 |
Creators | Popescu, Alexandra |
Contributors | Orléans, Colletaz, Gilbert, Villieu, Patrick |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English, French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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