L'hybridation, phénomène omniprésent dans de nombreux domaines, a particulièrement influencé l'évolution du cinéma. Alors que les premières générations de cinéastes semblaient avoir tout inventé de ce nouvel art, le cinéma n'a cessé d'emprunter aux dernières technologies et aux dernières formes d'expressions artistiques, à mesure que se mettaient en place des média de plus en plus présents dans la vie quotidienne. L'étude des passerelles qui se multiplient au fil des décennies, permet de cerner les mécanismes qui concourent à l'abolition progressive des frontières entre les média et les disciplines artistiques. Toutefois, la présente recherche ne se borne pas à scruter ces seules œuvres issues des dernières technologies, mais elle se réfère aussi aux pionniers avant-gardistes des années 1920 qui ont posé les bases de l'hybridation. Elle est donc structurée selon deux grands axes : d'une part l'axe historique, l'histoire du cinéma étant profondément marquée par les vicissitudes de notre temps, et d'autre part l'axe de la pluridisciplinarité, incluant les diverses formes d'expressions artistiques et les divers média. Plus spécifiquement, dans le foisonnement de la production cinématographique, la présente étude se propose de faire le point sur la situation du cinéma hybride au tournant du siècle, à partir d'un corpus constitué de douze films produits en France, aux U.S.A. , au Canada et au Japon, entre 1983 et 2004, et auxquels fait pendant Metropolis de Fritz Lang [1927]. Enfin, comme on pourra le constater, cette enquête s'est inspirée des nombreuses et pertinentes études et comptes-rendus qui l'ont précédée.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00839574 |
Date | 11 May 2010 |
Creators | Amiard, Jean-Francois |
Publisher | Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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