La gauche radicale est étudiée comme un espace relativement autonome dans le champ politique, faisant sens pour un nombre restreint d’acteurs politiques. Il s’agit de saisir les effets des dynamiques d’interactions entre entreprises partisanes, parfois alliées mais toujours rivales, sur la recomposition des offres politiques. La thèse associe une approche « par le haut » à une analyse localisée des relations intra et inter-partisanes. Tout d’abord, la première partie opère un retour sur les conditions d’émergence d’une coalition – investie d’une pluralité de sens et d’intérêts par les acteurs – dans un espace politique fragmenté et concurrentiel. Ensuite, dans une deuxième partie, il s’agit d’étudier et de comparer les traits structurants de la sociologie des militants des principaux partis de gauche radicale. Enfin, la troisième partie est consacrée aux interactions et interdépendances entre ces acteurs, à la fois dans l’espace de la gauche radicale et dans le processus d’institutionnalisation conflictuelle d’une coalition partisane. La méthodologie repose sur des données plurielles : exploitation de sources écrites, réalisation de soixante-dix entretiens semi-directifs auprès de dirigeants et militants actifs, recours à des observations directes et réalisation d’une enquête par questionnaire auprès des participants aux congrès du PG (novembre 2010), du NPA (février 2011) et à la conférence nationale du PCF (juin 2011) / The radical left is studied as a relatively autonomous space in the political field, with a clear meaning for a limited number of political actors. The aim is to comprehend the effects of dynamic interactions between political parties, sometimes allies but always rivals, on the recomposition of political offers. The thesis combines a top-down approach and localized analysis of internal and inter-partisan relations. The first part analyzes the conditions for the emergence of a coalition – invested with a plurality of meanings and interests by actors – in a fragmented and competitive political space. In the second part, the structural features of the sociology of activists of the main radical left parties are studied and compared. Finally, the third part deals with the interactions and interdependencies between actors, both in the space of the radical left and the conflictual institutionalization process of a coalition of parties. The methodology is based on various data, including written sources, seventy interviews with leaders and activists, direct observations and a statistical survey conducted at the congresses of the Left Party (Parti de Gauche) in November 2010 and of the New Anticapitalist Party (Nouveau Parti Anticapitaliste) in February 2011, as well as at the conference of the French Communist Party (Parti Communiste Français) in June 2011.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015LORR0155 |
Date | 19 November 2015 |
Creators | Mathieu, Romain |
Contributors | Université de Lorraine, Criqui, Étienne, Andolfatto, Dominique |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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