Cette thèse de doctorat cherche à savoir s’il existe un modèle de développement alternatif inspiré par la Chine en Afrique, et dans l’affirmative, comment et pourquoi il est diffusé dans certains pays et moins dans d’autres. Cette recherche contribue à combler une lacune dans la littérature sur l’effet des engagements de la Chine en Afrique en matière de modèle de développement. Mon argument principal qu’un tel modèle a plus de chances d’émerger dans un État autoritaire disposant de la marge de manœuvre permettant de mettre un accent particulier sur les infrastructures et l’industrialisation.
Je suppose que les pays avec un État développemental, des héritages marxistes et une influence coloniale relativement faible ont tendance à adopter davantage le modèle de développement alternatif, alors que les États neoliberaux sur lesquels l’ancienne puissance coloniale a toujours la mainmise est moins à même de prendre le modèle.
J'élucide mes hypothèses à travers une comparaison entre l’Éthiopie et le Sénégal. L’Éthiopie est un pays qui produit ce modèle de développement de manière volontaire et globale, tandis que le Sénégal l’adopte de manière modérée, voire minimale. Les hypothèses sont finalement testées avec plusieurs autres cas de pays africains. Cette recherche est principalement basée sur la méthode comparative et le traçage des processus.
Le premier chapitre comporte mon cadre théorique et ma méthodologie. Je présente les caractéristiques de ce modèle de développement alternatif sur la base de mes observations et la revue de littérature dans le deuxième chapitre. J'expose deux études de cas principales au chapitre trois, suivi de mes explications de leurs situations différentes au chapitre quatre. Le chapitre cinque propose brièvement plusieurs autres études de cas tests et finalement synthétise les résultats de mes recherches, tout en rappelant le contexte international et les contraintes de la diffusion du modèle en question. / This Ph.D. dissertation seeks to verify if an alternative development model inspired by China is emerging in Africa and if so, how and why it is diffused in some countries. This dissertation helps to fill a gap in the literature on the effect that China’s engagement in Africa has had regarding development model. I argue that countries with a developmental state, Marxist legacies and relatively weak colonial heritages tend to embrace more the alternative development model because the state, often authoritarian, is able to devise autonomous development, with special emphasis on infrastructure and industrialization. I theorize that the neoliberal state still under control of the former colonial master someway is less apt to take the model.
I assess my arguments on the intrinsic and external conditions facilitating the diffusion of the alternative development model through a comparison of Ethiopia and Senegal. Ethiopia is a country on the path of this development model in a voluntary and comprehensive way while Senegal adopts it in a moderate, if not minimal way. Later, the hypotheses are tested with more cases of African countries. This research is mainly based on the comparative method and process-tracing.
The first chapter is my theoretical framework and methodology. I present the alternative development model based on my observations and literature review in the second chapter. I expose two main case studies in chapter 3, followed by my explanation of the different situations of the two cases in chapter 4. In chapter 5, I make several more cases studies briefly with a regional vision and finally synthesize my research findings.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/25572 |
Date | 10 1900 |
Creators | Chen, Lijuan |
Contributors | Gazibo, Mamoudou |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
Page generated in 0.007 seconds