Ce travail représente une étude de cas dans le domaine de la communication interculturelle dans le contexte de l'immigration au Canada. Il s'agit d'une étude communicationnelle sur une formation interculturelle qui est proposée aux employés du « Centre local de services communautaire » (CLSC) du quartier Côtes-des-Neiges à Montréal. Ce quartier regroupe une forte population immigrante de Montréal. Par conséquent, la formation est à priori conçue pour les professionnels d'intervention sociale du CLSC qui jouent un rôle d'interface entre immigrants et la population d'accueil au niveau de la ville en tant que témoin et acteur. L'étude vise à définir l'approche de formation utilisée quant aux conceptions des relations interculturelles dans les contenus (les concepts traités) et les méthodes d'enseignement à travers la formation. Concrètement, il s'agit de déterminer si la vision des relations interculturelles qui est communiquée lors de la formation correspond à la vision ou l'idéologie des relations interculturelles du multiculturalisme canadien. La première partie de cette étude évoque la problématique, le cadre théorique ainsi que l'hypothèse de travail. Pour expliciter la problématique et la situation dans laquelle le cas examiné s'insère, le contexte social du cas est exposé : l'immigration au Canada, à Montréal et au quartier Côtes-des-Neiges. Ensuite la formation interculturelle est présentée en tant que mesure avancée pour préparer des participants à la situation de coprésence de différentes ethnies au niveau urbain. Le cadre théorique retenu repose sur le domaine de la communication interculturelle (la culture, la communication, l'interculturalité, l'interaction). Concrètement il est tenu recours à des modèles interactionnistes sur les relations interculturelles. D'après l'hypothèse de la recherche, il est supposé que la fornation interculturelle, qui est enseignée à partir d'une organisation publique, un CLSC, dans le contexte sociopolitique du mulliculturalisme canadien devrait s'insérer dans la logique intégrative du multiculturalisme canadien par ses contenus et ses objectifs. La deuxième partie de cette étude porte sur l'analyse des données relevées sur la conception, la mise en oeuvre et les effets « bénéfiques » de la formation interculturelle au CLSC de Côtes-des-Neiges qui vise à
vérifier l'hypothèse. Les données ont été recueillies par les méthodes d'entrevues semi-dirigées, par l'observation d'une formation et par une enquête par questionnaire. L'analyse globale vise à faire sortir les approches et les visions sous-jacentes touchant l'approche interculturelle à l'aide des modèles interactionnistes qui servent comme grille d'analyse.
Principaux Résultats de l'analyse: les résultats globaux de l'analyse du cas montrent que la formation repose sur une version intégrative, semblable à la notion habituelle du multiculturalisme au Canada. Mais dans certains contenus, elle se rapproche de la vision proposée au Québec, plus assimilatrice. Il faut ajouter que les résultats ne peuvent pas être transposé à d'autres formations, comme il s'agit d'une étude d'un cas. La troisième et dernière partie de ce travail permettra de prendre distance avec les concepts et les modèles utilisés et de jeter un oeil critique sur les notions de l'intégration et du multiculturalisme canadien ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Formation interculturelle, Relations interculturelles, Étude de cas, Travail social, Multiculturalisme.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.3274 |
Date | January 2007 |
Creators | Lunkebein, Caroline |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/3274/ |
Page generated in 0.0038 seconds