La reconversion des friches industrielles constitue depuis les années 1950 un phénomène important en Europe. Bien qu’elle soit connue comme un mouvement de réaménagement urbain, elle porte aussi un sens particulier en ce qui concerne les pratiques culturelles et artistiques d’aujourd’hui. Ces vastes espaces abandonnés par la science et les industries de l’époque moderne deviennent de plus en plus des lieux d’expression alternatifs qui sont propices aux échanges entre l’art, l’industrie et la science de l’époque contemporaine. Ainsi, ces lieux de mémoires incarnent par leurs caractéristiques particulières l’entité des sociétés occidentales contemporaines. A commencer par leurs infrastructures, le modèle d’organisation de travail, et l’approche de production industrielle qu’ils reflètent ; ces usines, laboratoires et centrales sont au croisement de plusieurs questionnements artistiques. L’objectif principal de la présente thèse est d’analyser la possibilité d’une interaction entre l’art, la science, l’industrie mais aussi avec l’ institution académique au sein d’un projet de friche culturelle particulier réalisé à Istanbul en Turquie en mettant l’accent sur les retombées socio‐économiques d’une telle reconversion au niveau urbain. En partant de l’exemple unique de Santralistanbul ‐une initiative de l’université de Bilgi Istanbul qui a redonné vie à l’ancienne centrale électrique de Silahtarağa‐, il s’agit de mettreen lumière les particularités du projet et de se focaliser principalement sur ce qui concerne le domaine des arts du spectacle. / Since the 1950’s, the conversion of industrial wastelands constitute an important phenomenon in Europe. Even if it is more known as a movement of urban redevelopment, it also holds a particular meaning for today’s cultural and artistic practices. These huge (vast) spaces that were abandoned by science and industries of the modern era start to become the places of alternative expressions which are convenient for exchanges between art, industry and science of contemporary times. Thus, these memorial places‐ through their particular characteristics incarnate the entity of the western contemporary societies. Starting by their facilities, the model of organization of work, and the industrial production approach that they reflect; their factories, laboratories and centers are at the crossroads of several artistic questions. The major objective of this thesis is to analyze the possibility of an interaction between art, science, and industry but also academia within the project of a particular cultural wasteland realized in Istanbul in Turkey by putting the emphasis on social –economicalechoes of such a conversion at urban level. Observing the unique example of Santralistanbul – an initiative of Bilgi University that gave life again to the ancient electricity power station of Silahtaraga‐, the point is to highlight theparticularities of the project and to focus principally on the activities concerning the domain of performing arts.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011MON30066 |
Date | 10 December 2011 |
Creators | Gündogan, Göknur |
Contributors | Montpellier 3, İstanbul üniversitesi, Lieber, Gérard, Ada, Serhan |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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