Cette étude se propose d'analyser, à la lumière de l'amendement de l'article 76 de la Constitution égyptienne de 1971, le poids de l'élection présidentielle de 2005 dans le processus de transition vers la démocratie en Égypte. Entamé sur les traces des innombrables inégalités sociales et du verrouillage politique dominant l'histoire de ce pays, ce processus s'est orienté vers la sacralisation d'une nouvelle réforme de quelques articles de la constitution : élection du Président de la République selon le système du scrutin secret libre et direct. Certains faits tels que l'avortement des premières joutes électorales de septembre 2005 pour des raisons de fraude électorale, la non-participation de la majorité des acteurs de la scène politique en Égypte, l'existence du couple « violence/impunité » et la permanence des crises politiques découlant des élections de 1987,1993,1999 et 2005, conditionnent la transition vers la démocratie. L'analyse du poids de l'histoire dans la construction du binôme « État/Nation » et l'étude des faits sociaux et politiques qui ont marqué le pays au cours de la période de 1986 à 2000, laissent croire que la transition démocratique égyptienne se heurte à de grandes difficultés. Elle n'a pas encore trouvé les voies et les moyens pour l'apparition de normes, de valeurs et d'attitudes indispensables à la constitution d'un État démocratique. Évidemment, la situation politique en Égypte n'est plus aussi stagnante et face aux mutations politiques diverses que connaît le pays « autoritarisme - démocratie à tâtons », l'étude suggère la mise en œuvre du modèle transitologique de la politique pour repenser l'implantation de la démocratie en Égypte. Par conséquent, cette démocratie s'instaurerait dans un État civil moderne dans le cadre d'un contrat sociopolitique moderne garantissant la protection des libertés et des droits politiques, civils et socio-économiques des citoyens, la révision de l'équilibre des pouvoirs, de la performance du comité responsable des affaires partisans et de la jurisprudence. Cette transition doit donner plus de liberté à la fondation des partis pour remédier au vide politique, à l'établissement d'un système électoral qui serait capable de garantir la transparence et l'honnêteté du processus électoral et enfin être en mesure de garantir une presse libre et indépendante.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Égypte, élections, transition, démocratie, constitution, Président Moubarak, système ploutocratique, blocage politique, déficiences, régime autoritaire, crise politique, centralisation politique, pressions internationales, pressions régionales, État nation, mobilisation, lois restrictives, partis d'opposition, mouvements informels, transition politique, démocratie représentative, revendications, réforme politique, contestation du pouvoir, pouvoirs équilibrés, responsabilité politique, justice indépendante.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.5049 |
Date | 03 1900 |
Creators | Sayed Omar, Riham |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/5049/ |
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