L'extension des limites (boundary extension, Intraub & Richardson, 1989) fait référence à unedistorsion de la mémoire visuo-spatiale survenant suite à la perception de scènes. Celle-ci setraduit par une tendance à surestimer l'étendue de la scène préalablement perçue,l'observateur se remémorant des détails que ne contenait pas la scène originale, mais que lecontexte rend plausible d'inférer. Bien que décrite comme robuste, quelques recherchesmenées ces dernières années en suggèrent la modulation par certaines caractéristiques propresà l'observateur (Mathews & Mackintosh, 2004 ; Munger, Owens, & Conway, 2005).L'ensemble des études présentées ici s'inscrit dans cette lignée, en testant à la fois le rôle desconnaissances préalables - que celles-ci soient relatives à la structure environnante de la scèneperçue, ou qu'il s'agisse de connaissances expertes - et le rôle de la réactivité de l'individu àcertains stimuli de nature émotionnelle. L'ensemble des résultats observés fait état d'unemodulation de l'extension (i.e. réduction, voire annulation) par les facteurs décrits ci-dessus.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00959950 |
Date | 18 February 2011 |
Creators | Menetrier, Emmanuelle |
Publisher | Université de Franche-Comté |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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