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L’architecture à l'épreuve de nouvelles pratiques : recompositions professionnelles et démocratisation culturelle / Architecture to test new practices : professional reconstructions and cultural democratization

Depuis le début des années 90, des collectifs d'architectes mettent en avant des démarches alternatives au processus traditionnel d'élaboration du projet architectural ou urbain. Ils privilégient des interventions sur les petites échelles permettant une implication plus importante des habitants sur le projet dans le cadre d'actions engageant peu de moyens. A la fois proches des artistes « activistes » ou de pratiques d'éducation populaire, ces architectes proposent des méthodes alliant pédagogie de la création et participation démocratique. Le militantisme et la coproduction avec le public semblent ainsi dessiner les contours de modèles d'action qui, bien que marginaux, participent au changement des valeurs traditionnelles du champ de l'architecture. Une nouvelle socialisation de l'activité des architectes semble alors être à l'oeuvre à travers ces formes d'engagements professionnels. La thèse est organisée en trois parties. La première présente un état des lieux de la socialisation de l'architecture à travers deux entrées principales : l'histoire sociale de la profession et le mouvement de la démocratisation de l'architecture. La deuxième chapitre vise à expliciter les formes de professionnalités développées par des collectifs à partir d'une description de fonctionnements associatifs et de divers champs d'action (interventions sociales et artistiques ou actions pédagogiques et participatives). Enfin, la troisième partie explore les modalités selon lesquelles des architectes et des artistes façonnent de nouvelles compétences construites à partir de déplacements relatifs à leurs champs de référence / Since the early 1990s, architects' collectives have placed emphasis on alternative approaches to the traditional process used to develop architectural or urban projects. These collectives privilege small scale interventions that permit a greater involvement of local residents in the project through actions requiring few means. Simultaneously close to “activist” artists and community education practices, these architects propose methods that ally the teaching of creativity and democratic participation. As a result, the activism and joint production with the public seems to outline the contours of action models that, although marginal, are contributing to changing traditional values within the field of architecture. A new socialisation of the activity carried out by architects seems to be taking shape through these forms of professional commitment. The thesis is organised into three parts. The first presents an assessment of the socialisation of architecture through two particular aspects: the social history of the profession and the movement towards the democratisation of architecture. The second chapter aims to clarify the forms of professionalism developed by the collectives through a description of the associative operational methods and the various fields of action (social and artistic interventions or educative and participative actions). Finally, the third part explores the methods through which architects and artists develop new skills by expanding their specific fields of reference

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012PEST1179
Date19 December 2012
CreatorsMacaire, Élise
ContributorsParis Est, Zetlaoui, Jodelle
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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