Le gouvernement égyptien a lancé en 1997, sous la pression des bailleurs de fonds, dans un contexte dediffusion du New Public Management une réforme visant à améliorer la qualité dans les hôpitaux publics.Cette réforme a été globalement un échec, à tel point qu'une nouvelle réforme a été mise en œuvre en 2007.L'échec de ces deux réformes a été largement documenté dans la presse.Nous montrons que les approches qualité retenues par ces réformes sont essentiellement d'inspiration nord-américaine.Leur transplantation dans un contexte culturel différent, celui de l'Egypte, pose un problème demanagement interculturel, mais aussi, plus globalement, de prise en compte du contexte économique etsocial. Les méthodes de travail, le style de communication, les conceptions du temps ou de l'autorité sontdifférentes et engendrent des malentendus. Nos enquêtes de terrain ont montré à quel point il existe undécalage entre les textes sur la qualité, conçus dans un contexte nord-américain, et leur application enEgypte.Cependant, malgré la différence entre des normes conçues dans un contexte qui est essentiellement celui del'Amérique du Nord et le contexte culturel égyptien, le succès a occasionnellement été au rendez-vous. Cecinous a amenée à analyser la manière dont la transposition des outils de management de la qualité s'étaitopérée dans les rares cas de succès. Nous mettons en évidence le rôle des acteurs.Nous mobilisons donc dans notre recherche la théorie néo-institutionnelle et la théorie de la structuration, eten particulier le concept d'interaction action/structure.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00859644 |
Date | 03 December 2012 |
Creators | Osman, Noha |
Publisher | Université d'Orléans |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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