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L'École Interactionnelle de Fibromyalgie impact de l'intervention sur les conjoints(es) de personnes atteintes de fibromyalgie

La fibromyalgie (FM) est un syndrome de douleur chronique multifactoriel et complexe ayant un impact considérable sur le fonctionnement physique, le bien-être psychologique et la qualité de vie de la personne. Plusieurs études suggèrent que la FM peut également avoir un impact sur le système familial et pourrait nuire à la santé physique et mentale du/de la conjoint(e). L'International Association for the Study of Pain (IASP) recommande pour les personnes atteintes de douleur chronique réfractaire aux traitements conventionnels, une approche de réadaptation multimodale, intervention considérée de"référence". L'état des connaissances actuelles soutient également les approches multimodales pour traiter la FM. L'École Interactionnelle de Fibromyalgie (ÉIF) est intervention interdisciplinaire multimodale non pharmacologique de groupe qui démontre des effets significatifs au niveau de la qualité de vie des personnes atteintes de FM. Sachant les impacts qu'entraîne la FM sur le système familial et plus précisément sur le/la conjoint(e), peut-on penser que l'ÉIF puisse aussi provoquer un changement favorable sur la santé physique et mentale de ces derniers? Le but de cette étude est d'examiner l'impact de l'ÉIF sur les conjoints(es) des personnes atteintes de FM. Via un devis quasi expérimental, mené conjointement à un essai randomisé contrôlé sur l'ÉIF, les conjoints(es) des personnes atteintes de FM ont été invités à remplir un questionnaire autoadministré afin de recueillir des données sur les variables socio-économiques, la satisfaction de relation, la perception de l'état de santé, la qualité de vie (SF-12v2), la dépression (BECK) et l'anxiété (ISTAI). Ces questionnaires ont été complétés au début de l'intervention (T0), à la fin (T1) et 3 mois plus tard (T2). Trente conjoints(es) (90% d'hommes) avec un âge moyen de 51,3 « 10,8 ans ont rapporté être satisfaits de leur relation, se percevaient en bonne santé et démontraient des niveaux relativement faibles de dépression ou d'anxiété. Les scores étaient également comparables pour toutes les sous-échelles du SF-12v2. Au T2, une tendance semblable a été observée et aucune différence significative n'a été notée. Toutefois, pour chaque temps de mesures, les scores moyens de qualité de vie au plan de la santé mentale ont été légèrement inférieurs aux normes de la population américaine. Cette étude démontre, pour la première fois, que les conjoints(es) de personne atteintes de FM présentent des scores moyens de qualité de la santé mentale légèrement sous les normes. En raison des autres dimensions se situant dans la normale, il s'avérait difficile d'engendrer un changement favorable auprès des conjoints(es) en lien avec la participation l'ÉIF.

Identiferoai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/4065
Date January 2011
CreatorsLagueux, Émilie
ContributorsBourgault, Patricia, Marchand, Serge
PublisherUniversité de Sherbrooke
Source SetsUniversité de Sherbrooke
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeMémoire
Rights© Emilie Lagueux

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