Les savoirs expérientiels représentent des connaissances issues de l’expérience. Il s’agit d’une source de savoir controversée pour les intervenant.e.s en travail social, bien que de plus en plus considérée pertinente. Toutefois, leurs impacts sur le cheminement académique des futur.e.s travailleuses sociales et travailleurs sociaux (T.S.) demeurent méconnus. Ce projet de mémoire vise donc à explorer les connexions entre les savoirs expérientiels des étudiant.e.s et leur parcours de formation pratique. Toutes les personnes rencontrées étudient ou étudiaient au programme de deuxième cycle en travail social de l’Université de Montréal (UdeM). Ce projet s’inscrit au cœur de la vaste recherche « Dans quelle mesure la maîtrise en travail social peut promouvoir les apprentissages transformationnels : possibilités et limites » menée par Edward Ou Jin Lee à Montréal. Nous avons conduit des entretiens qualitatifs semi-dirigés, deux (2) de groupe et quatre (4) individuels, pour un échantillon final de treize (13) personnes. Un cadre théorique anti-oppressif et l’analyse thématique de Braun et Clarke ont guidé l’analyse. Trois thématiques principales ont été identifiées lors de cette recherche : (1) le profil sociodémographique largement privilégié des étudiant.e.s en travail social ; (2) la nature complexe, identitaire, intersectionnelle et interrelationnelle de leurs savoirs expérientiels ; (3) leurs perceptions critiques de la formation pratique, notamment sur les enjeux d’adéquation entre le programme et le terrain, l’importance d’offrir des espaces d’échange entre étudiant.e.s et la place de la justice sociale dans la formation. Ces perceptions s’appuient fortement sur les savoirs expérientiels des participant.e.s, particulièrement ceux liés à une expérience professionnelle d’intervention. / Experiential knowledge is knowledge derived from experience. Although a perceived controversial source of knowledge, it is increasingly considered relevant in the field of social work. However, its impact on the education of future social workers remains largely unknown. Thus, this project aims to explore the connexions between the students' experiential knowledge and their field education journey. All the people interviewed are or were graduate students in the social work program at the Université de Montréal (UdeM). This project is part of the larger research project " Social work graduate field education: exploring the potential for transformative learning and institutional change " conducted by Edward Ou Jin Lee at UdeM. We conducted semi-structured qualitative interviews, two (2) focus groups and four (4) individual interviews, resulting in a final sample of thirteen (13) participants. An anti-oppressive theoretical framework and Braun and Clarke’s thematic analysis guided the analysis. Three main themes were identified during this research: (1) the largely privileged socio-demographic profile of social work students, (2) the complex influence of identity, along with the intersectional and interrelational nature of their experiential knowledge, and, (3) their critical perceptions of field education, especially on the issues of the inadequacy between the program and the field, the importance to provide spaces for informational exchange between students, and the place of social justice within the graduate program. These perceptions are strongly based on the experiential knowledge of the students, particularly experiences related to professional intervention.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/27121 |
Date | 05 1900 |
Creators | Chouinard, Pier-Luc |
Contributors | Lee, Edward Ou Jin |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
Page generated in 0.0026 seconds