Pendant ces dernières années il y a eu aussi beaucoup des recherches axées à analyser pourquoi souvent les élections ne respectent pas ces standards, quel est leur rôle dans les régimes hybrides et autocratiques, et il y a aussi des recherches qui enquêtent notamment les fraudes électorales. Cette thèse propose une contribution dans le débat et elle souligne que les études sur les fraudes électorales on souvent sous-traitées : les dimensions internationales. Ces dimensions sont conceptualisées dans deux façonnes. La première concerne la pression démocratisant occidentale et comment elle peut influencer le changement et/ou l’évolution des fraudes électorales. La deuxième, concerne les dynamiques des socialisations en terme d’échange d’informations parmi les régimes hybrides par rapport diffèrent modalités de fraudes électorales. Selon mes analyses dans les cas où il y a une pression démocratisant occidentale plus forte les autorités locales changent les méthodes des fraudes électorales. Ce changement ne doit pas être considéré forcement comme un amélioration de l’intégrité électoral tout court. Plutôt, avec l’amélioration des cadres légales de la gestion électorale, les autorités modifient les fraudes pour essayer d’éluder le criticisme occidental. En autre, pour bien modifier les méthodes des fraudes électorales les autorités d’un pays recourent à des pratiques d’apprentissage tout en regardant les expériences des autres pays. Ces arguments théoriques ont été vérifiés sur trois cas d’études, notamment Armenia, Azerbaïdjan et Géorgie. Ces pays ont des caractéristiques en commune, qui permettent des analyses diachroniques et synchroniques concernant les fraudes électorales à partir de leurs indépendances de l’Union Soviétique. / During the last years many research have been conducted to analyse why elections fail, what is their role in hybrid as well as authoritarian regimes, and there is a growing stream of literature that is investigating electoral frauds and electoral malpractices. This thesis provides a contribution in this debate by pointing to one of the less analysed factors in the study of electoral frauds and electoral malpractices, which is the international dimension. The latter is conceptualized in two ways: the first one relates to Western democratizing pressure and how it can affect the change or the evolution of electoral frauds and malpractices. The second one concerns socialization dynamics in terms of methods of frauds and malpractices among authorities in different countries. It is argued that where there is a stronger Western democratizing pressure authorities change the way they conduct elections, even if this change does not forcefully means democratization. Rather, along with formal improvements in elections management, authorities alter and modify methods of frauds and malpractices as a way to elude Western criticism. In order to properly modify electoral frauds and malpractices, authorities resort to learning practices by looking at other experiences. These theoretical arguments have been verified on three cases study, which are Armenia, Azerbaijan and Georgia. These countries share some key characteristics, which allowed for cross-temporal and spatial analysis regarding electoral frauds and malpractices since their independence from the Soviet Union.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016IEPP0065 |
Date | 19 December 2016 |
Creators | Dominioni, Samuele |
Contributors | Paris, Institut d'études politiques, Institute for Advanced Studies Lucca (Lucca, Italie), Badie, Bertrand, Morlino, Leonardo |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English, French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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