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Argentina’s Worker-Recovered Factories : strategies and survival

Les usines récupérées par les ouvriers en Argentine sont devenues un mouvement
social emblématique symbolisant l'un des aspects de la révolte sociale entourant la crise
économique de 2001-2002. Les usines récupérées sont des entreprises abandonnées par leurs
propriétaires originaux ou déclarées faillite, laissant derrières elles des salaires et des dettes
impayés. Par conséquence, les ouvriers ont commencé à récupérer leurs usines; reprenant la
production sans leurs anciens patrons, sous, et au profit de la gestion collective des ouvriers.
Le mouvement est remarquable pour sa rémunération égalitaire et sa gestion horizontale.
Ce travail examine la continuité des usines récupérées et ceci à travers l'évolution
sociale, politique et économique du paysage de l'Argentine. Il évalue également l'impact du
mouvement en tant que défi aux modes économiques de production hégémoniques et orientés
vers le marché. En supposant que l'avenir du mouvement dépend de deux ensembles de
facteurs, le rapport analyse les facteurs internes à travers le prisme de la théorie de
mobilisation des ressources, ainsi que les facteurs externes à travers la perspective de la
théorie de la structure de l'opportunité politique.
Le travail conclut que la situation actuelle se trouve dans une impasse dans laquelle le
mouvement a gagné l'acceptation institutionnelle, mais a échoué d'effectuer le changement
structurel favorisant ses pratiques et garantissant la sécurité à long terme. Il argumente que le
mouvement doit consolider certains aspects combatifs. Il doit consolider sa nouvelle identité
en tant que mouvement social et forger des alliances stratégiques et tactiques tout en
préservant son autonomie. / The worker-recovered factories of Argentina became an emblematic social movement
symbolizing one of the aspects of the social upheaval surrounding the economic crisis of
2001-2002. The recovered factories are enterprises abandoned by their original owners or
declared bankrupt, leaving behind unpaid wages and trailing debts. In response, workers
began recuperating their factories; resuming production without their former bosses, under,
and for the benefit of, a collective worker management. The movement is remarkable for its
egalitarian remuneration and its horizontal management.
This paper examines the continuity of the recovered factories through the evolving
social, political and economic landscape of Argentina. It also assesses the impact of the
movement as a challenge to the hegemonic, market-oriented, economic modes of production.
Assuming that the future of the movement depends on two sets of factors, the paper analyses
internal factors through the prism of resource mobilization theory and external factors from
the perspective of political opportunity structure theory.
The work concludes that the current situation is one of stalemate, in which the
movement gained institutional acceptance, but failed to effect structural change favouring its
practices and guaranteeing long-term security. It argues that the movement needs to
consolidate certain combative aspects. It must consolidate its new identity as a social
movement and forge strategic and tactical alliances while preserving its autonomy.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMU.1866/3591
Date08 1900
CreatorsEl-Najjar, Ziad
ContributorsDufour, Pascale
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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