La traduction de la littérature n'est pas chose aisée. Malgré toutes les possibilités de créativité qui s'offrent au traducteur, la traduction littéraire présente aussi le plus de contraintes. Cette thèse se focalisera sur un problème important auquel fait face le traducteur lors de la traduction de textes littéraires dits postmodernes : l'intertextualité, qui n'est pas toujours traduisible de façon directe. Il est donc important que le traducteur se pose les bonnes questions lorsqu'il traduit un intertexte : la référence à un texte antérieur parlera-t-elle au lecteur de la culture de réception? L'intertexte existe-t-il dans la culture cible? Ne serait-il pas mieux d'avoir recours à une adaptation ou à d'autres procédés dans certains cas? Pour illustrer l'enjeu de l'intertextualité en traduction, on trouvera d’abord la traduction du roman At a Loss for Words de l’auteure canadienne Diane Schoemperlen, qui sera suivie d’une étude du roman dans lequel on retrouve un haut niveau d'intertextualité. Cette analyse se composera en trois parties : un aperçu historique et théorique de l'intertextualité; une section sur la question de l'intertextualité en traduction où on reprendra les théories de Geneviève Roux-Faucard, Lawrence Venuti, Delphine Chartier, Peter Bush et Eleonora Frederici; l'analyse de la notion d'intertextualité dans le roman de Schoemperlen presque entièrement constitué d'intertextes et une explication des choix de traduction.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/23493 |
Date | January 2012 |
Creators | Miglionico, Florence |
Contributors | Charron, Marc |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
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