assise sur le toit, une femme médite sur la mort de son père // De tout là-haut, le monde lui apparaît tout petit, la mort toute large. Ce tyran-communiste de père pétri d’idéalisme pour le monde et pétri de colère pour elle, où est-il maintenant? Et ce ciel où son regard se perd, que lui annonce-t-il? Publié en 1999 chez ECW Press, Kaddish For My Father est le dernier recueil de poésie de Liba (Libby) Scheier, une écrivaine canadienne-anglaise aujourd’hui décédée. La traduction de cette œuvre est le projet qui anime cette étude.
Généralement récité à l’enterrement d’une personne, le Kaddish est une prière de la liturgie juive glorifiant le nom de Dieu. Sur la deuxième de couverture du recueil de Scheier, on peut lire que l’auteure s’est inspirée de la Kabbale, une tradition mystique juive dont les concepts, les notions et les symboles peuvent s’avérer complexes à saisir, difficiles à déceler dans un texte donné et, c’est l’hypothèse ici, malaisés à traduire.
Cette étude comporte deux volets. Dans un premier temps, un volet théorique vise à offrir une mise en contexte de l’œuvre et de la démarche littéraire de Libby Scheier. Partant de l’expérience de cette traduction, l’étude examine ensuite quelques voix théoriques (dont celles de Merleau-Ponty, Meschonnic, Berman et Folkart) m’ayant permis de déterminer ma position traductive, pour se conclure sur une description des défis de traduction spécifiquement liés à la Kabbale. La traduction que je soumets en annexe constitue le deuxième volet de ce projet.-----sitting on a roof, a woman meditates on the death of her father
From above, the world appears small to her, and death large. This bully-Communist father so full of idealism for the world, so full of anger at her, where is he now? And this sky filling her eyes, what does it portend? Published in 1999 by ECW Press, Kaddish For My Father is the last poetry collection written by the late Anglo-Canadian writer Liba (Libby) Scheier. The translation of this work is the project at the heart of this study.
Generally recited at the burial of a person, the Kaddish is a prayer from the Jewish liturgy glorifying the name of God. On the inside front cover of Kaddish for my father, one learns that the author was inspired by the Kabbalah, a Jewish mystical tradition presenting a complex array of notions, concepts and symbols that can be hard to grasp, difficult to identify within a text and, as the hypothesis stands here, challenging to translate.
There are two components to this study. Firstly, a theoretical component aims at presenting the context in which this work came to be and offers a perspective on Scheier’s literary approach. Springing from the experience of this translation, this study then examines the different theoretical voices (among them Merleau-Ponty, Meschonnic, Berman and Folkart) that helped me determine my position traductive (translation approach). I conclude with a description of the challenges, specific to the Kabbalah, that arose at the translation stage. The translation that I offer in the appendix constitutes the second component of this project.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:OOU.#10393/19841 |
Date | 22 March 2011 |
Creators | Desroches, Joanne |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | thesis |
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