La diaspora bretonne offre un terrain fertile pour questionner la composition des collectifs web 2.0. Nous faisons ici référence aux nouvelles formes de regroupements qui émergent avec le web mais que l'on aborde trop souvent en distinguant les problématiques sociales des problématiques techniques. En recourant aux diasporas, nous décentrons notre regard pour aborder ces collectifs selon un point de vue tout à la fois technique, social et cognitif. Dans ce travail, nous recourrons à la sociologie de la traduction et à la sociologie pragmatique pour construire une méthodologie basée sur l'analyse des traces numériques produites par les collectifs. Après avoir identifié au sein de la diaspora bretonne trois collectifs correspondants à nos critères, nous les avons analysé à l'aide de trois formats, afin d'identifier les médiateurs de différentes natures qui les composent. Nos résultats démontrent que les collectifs web sont des regroupements proliférants et hétérogènes. Loin d'homogénéiser les cultures ou les civilisations, les technologies web favorisent l'exploration et la combinaison. Les collectifs web détiennent une dynamique et un fonctionnement en proche qui favorisent l'innovation
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00551703 |
Date | 10 December 2010 |
Creators | Le Bayon, Simon |
Publisher | Université Rennes 2, Université Européenne de Bretagne |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0019 seconds