This thesis brings new evidence on different strands of the literature in macro-finance, international economics and macroeconometrics. The first two chapters combine both theoretical models and empirical techniques to deepen the analysis of important economic phenomena such as the effects of economic policy uncertainty on financial markets, and convergence between emerging market economies and advanced economies on these markets. The third chapter of the thesis, which is co-authored with Hafedh Bouakez, contributes to the literature on the identification of news shocks about future productivity.
In the first chapter, I study the effect of monetary and fiscal policy uncertainty on nominal U.S. government bond yields and premiums. I use a New-Keynesian Dynamic Stochastic General Equilibrium model featuring recursive preferences, and both real and nominal rigidities. Policy uncertainty in the DSGE model is defined as a mean-preserving spread of the policy shock distributions. My results show that: (i) When the economy is subject to unpredictable shocks to the volatility of policy instruments, the level of the median yield curve is lower, its slope increases and risk premiums decrease relative to an economy with no stochastic volatility. This negative effect on the level of yields and premiums is due to the asymmetric impact of positive versus negative shocks; (ii) A typical policy risk shock increases yields at all maturities. This is because the fall in yields triggered by higher demand for bonds by households, in order to hedge against higher predicted consumption volatility, is outweighed by the increase in yields due to higher inflation risk premiums. Finally, I use several empirical measures economic policy uncertainty in a structural VAR model to show that the above effects of policy risk shocks on yields are consistent empirical evidence.
Chapter 2 looks at the market for government bonds in 12 advanced economies and 8 emerging market economies, during the period 1999-2012, and consider the question of whether or not there has been any convergence of risk between emerging market and advanced economies. I distinguish between default risk and other types of risk, such as inflation, liquidity and exchange rate risk. I make the theoretical case that forward risk premium differentials can be used to distinguish default risk and other risks. I then construct forward risk premium differentials and use these to make the empirical case that there has been little convergence associated with the other types of risk. I also show that differences in countries' macroeconomic fundamentals and political risk play an important role in explaining the large "non-default" risk differentials observed between emerging and advanced economies.
Chapter 3 proposes a novel strategy to identify anticipated and unanticipated technology shocks, which leads to results that are consistent with the predictions of conventional new-Keynesian models. It shows that the failure of many empirical studies to generate consistent responses to these shocks is due to impurities in the available TFP series, which lead to an incorrect identification of unanticipated technology shocks---whose estimated effects are inconsistent with the interpretation of these disturbances as supply shocks. This, in turn, contaminates the identification of news shocks. My co-author, Hafedh Bouakez, and I propose an agnostic identification strategy that allows TFP to be affected by both technological and non-technological shocks, and identifies unanticipated technology shocks via sign restrictions on the response of inflation. The results show that the effects of both surprise TFP shocks and news shocks are generally consistent with the predictions of standard new-Keynesian models. In particular, the inflation puzzle documented in previous studies vanishes under the novel empirical strategy. / Cette thèse présente de nouveaux résultats sur différentes branches de la littérature en macro-finance, économie internationale et macro-économétrie. Les deux premiers chapitres combinent des modèles théoriques et des techniques empiriques pour approfondir l’étude de phénomènes économiques importants tels que les effets de l’incertitude liée aux politiques économiques sur les marchés financiers et la convergence entre les pays émergents et les pays avancés sur ces marchés. Le troisième chapitre, qui est le fruit d’une collaboration avec Hafedh Bouakez, contribue à la littérature sur l’identification des chocs anticipés sur la productivité future.
Dans le premier chapitre, j’étudie l’effet de l’incertitude relative aux politiques monétaire et fiscale sur les rendements et les primes de risque associés aux actifs nominaux du gouvernement des États-Unis. J’utilise un modèle d’équilibre stochastique et dynamique de type néo-Keynesien prenant en compte des préférences récursives des agents et des rigidités réelles et nominales. En utilisant un modèle VAR structurel. L’incertitude relative aux politiques économiques est définie comme étant une expansion de la distribution des chocs de politique, expansion au cours de laquelle la moyenne de la distribution reste inchangée. Mes résultats montrent que : (i) Lorsque l’économie est sujette à des chocs imprévisibles sur la volatilité des instruments de politique, le niveau médian de la courbe des rendements baisse de 8,56 points de base, sa pente s’accroît de 13,5 points de base et les primes de risque baissent en moyenne de 0.21 point de base. Cet effet négatif sur le niveau de rendements et les primes de risque est dû à l’impact asymétrique des chocs de signes opposés mais de même amplitude; (ii) Un choc positif à la volatilité des politiques économiques entraîne une hausse des rendements pour toutes les durées de maturité. Cet effet s’explique par le comportement des ménages qui, à la suite du choc, augmentent leur demande de bons dans le but de se prémunir contre les fortes fluctuations espérées au niveau de la consommation, ce qui entraîne des pressions à la baisse sur les rendements. De façon simultanée, ces ménages requièrent une hausse des taux d’intérêt en raison d’une espérance d’inflation future plus grande. Les analyses montrent que le premier effet est dominant, entraînant donc la hausse des rendements observée. Enfin, j’utilise plusieurs mesures empiriques d’incertitude de politiques économiques et un modèle VAR structurel pour montrer les résultats ci-dessus sont conformes avec les faits empiriques.
Le Chapitre 2 explore le marché des bons du gouvernement de 12 pays avancés et 8 pays émergents, pendant la période 1999-2012, et analyses la question de savoir s’il y a eu une quelconque convergence du risque associé à ces actifs entre les deux catégories de pays. Je fais une distinction entre risque de défaut et autres types de risque, comme ceux liés au risque d’inflation, de liquidité ou de change. Je commence par montrer théoriquement que le différentiel au niveau des primes de risque « forward » entre les deux pays peut être utilisé pour faire la distinction entre le risque « forward » et les utilise pour montrer qu’il est difficile de conclure que ces autres types de risque dans les pays émergents ont convergé vers les niveaux différents de risque politique, jouent un rôle important dans l’explication des différences de primes de risque – autres que celles associées au risque de défaut– entre les pays émergents et les pays avancés.
Le Chapitre 3 propose une nouvelle stratégie d’identification des chocs technologiques anticipés et non-anticipés, qui conduit à des résultats similaires aux prédictions des modèles néo-Keynésiens conventionnels. Il montre que l’incapacité de plusieurs méthodes empiriques à générer des résultats rejoignant la théorie est due à l’impureté des données existences sur la productivité totale des facteurs (TFP), conduisant à mauvaise identification des chocs technologiques non-anticipés-dont les effets estimés ne concordent pas avec l’interprétation de tels chocs comme des chocs d’offre. Ce problème, à son tour, contamine l’identification des chocs technologiques anticipés. Mon co-auteur, Hafedh Bouakez, et moi proposons une stratégie d’identification agnostique qui permet à la TFP d’être affectée de façon contemporaine par deux chocs surprises (technologique et non technologique), le premier étant identifié en faisant recours aux restrictions de signe sur la réponse de l’inflation. Les résultats montrent que les effets des chocs technologiques anticipés et non-anticipés concordent avec les prédictions des modèles néo-Keynésiens standards. En particulier, le puzzle rencontré dans les travaux précédents concernant les effets d’un choc non-anticipé sur l’inflation disparaît lorsque notre nouvelle stratégie est employée.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/19308 |
Date | 04 1900 |
Creators | Kemoe, Laurent |
Contributors | McCausland, William, Bouakez, Hafedh |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
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