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Du foetus à l’enfant dans le monde grec archaïque et classique : représentations, pratiques rituelles et gestes funéraires / From fetus to child in the archaic and classical Greek world : representations, rituals and burials

Par l’étude des représentations sociales, des rituels et des gestes funéraires qui entourent l’enfant dès sa naissance, cette thèse propose une réflexion sur la place des plus jeunes dans la société grecque archaïque et classique. Durant l’Antiquité, la venue au monde révèle les logiques sociales dans lesquelles elle s’inscrit : la mère est enfin reconnue comme épouse accomplie, l’homme devient père avec les implications sociales que cela entraîne, et la famille comme l’ensemble de la cité doit valider l’arrivée d’un nouveau membre. A partir de ce constat, ce travail apporte un nouveau regard sur les représentations de l’enfant en bas âge (0-3 ans) au sein des différentes strates de la cité. Longtemps considéré comme exclu des relations sociales, le tout-petit n’a en effet jamais fait l’objet d’une étude particulière. Pourtant des pratiques funéraires spécifiques, l’existence de rituels d’intégration progressifs, ainsi que des registres iconographiques distincts, sont autant de témoignages du statut particulier d’un être en devenir, mais déjà membre de la société. Ces différents thèmes sont abordés par une approche pluridisciplinaire qui confronte l’ensemble des sources disponibles sur la petite enfance : les écrits des auteurs anciens aux regards des imagiers et aux données offertes par l’archéologie funéraire. En conclusion ce travail montre que la notion de rite de passage vient s’ajouter aux représentations et aux pratiques funéraires pour former à un véritable complexe rituel faisant de la naissance et de la petite enfance, le reflet des rapports entretenus entre les Grecs et l’écoulement d’un temps inscrit dans la logique de reproduction sociale. / Through the study of social representations, rituals practices and funerary acts surrounding the young children, this thesis has offered a reflection on the infancy in the Archaic and Classical Greek world. During Antiquity, birth reveal the social mechanisms they belong to; the mother is finally considered as an accomplished wife and her role in the oikos is reaffirmed, the man becomes a father and has new social duties, and the family as well as the city has to accept the arrival of a new member. Judging from this observation, this work will shed a new light on young child (0-3 years) within the different strata of the city. For a long time, children have been considered as excluded from society because of the few mentions in literary sources. Although specific funerary practices, the existence of rituals marking the progressive integration of young ones in society, as well as a characteristic iconography, all testify of the particular status of children who already belong to the society. These themes are treated with a multidisciplinary approach that confronts all the sources on childhood: literature, iconography and funerary archaeology. In conclusion, this work proposes to show that the concept of rite of passage combined with representations and funerary practices form a ritual complex that makes birth and early childhood the true reflection of integration processes into the different circles of Greek society. This study thus aims to lead to a more general evocation of the relations between the Greeks of Antiquity and the passing of a time in the context of social reproduction.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016AIXM3115
Date19 December 2016
CreatorsDubois, Céline
ContributorsAix-Marseille, Université de Fribourg (Suisse), Hermary, Antoine, Dasen, Véronique
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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