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Essays on Reisman's net-consumption theory of profit and interest / Essais sur la théorie du profit et de l'intérêt de Reisman basée sur la consommation nette

Composée de deux parties et de quatre chapitres dans chaque partie, la première partie de la thèse examine la théorie du profit par la consommation nette (théorie-Cn) de George Reisman. La théorie-Cn fournit une grande partie du cadre analytique de Reisman, ainsi que des conclusions normatives sur la justice et la stabilité d'une économie capitaliste de marché libre. Nous examinons la prétention de cette synthèse à réconcilier l'approche classique et la dynamique de phénomènes généraux comme le profit et les salaires, la consommation et l'épargne, l'argent et le crédit. La formulation de cette théorie limite son attention aux coûts des entreprises (monétaire) et les conçoit comme dérivé des dépenses antérieures des entreprises pour des facteurs (main-d'oeuvre et capital), qui à leur tour sont financées par l'épargne. Contrairement à la théorie keynésienne, ici la consommation supplémentaire n'est ni suffisante ni nécessaire pour créer une demande supplémentaire de facteurs : elle y est antinomique. Des économies supplémentaires et des dépenses de production sont nécessaires, mais non suffisantes, pour qu'il y ait augmentation équivalente de la demande de facteurs de production. Et puisque les ventes englobent à la fois la demande de produits de consommation et la demande de facteurs de production des entreprises, les coûts ont tendance à être en retard sur les ventes. La différence qui en résulte entre les ventes et les coûts est égale au montant (global) et nous mène au taux de profit (moyen) gagné par les entreprises. / Consisting of two parts and four chapters in each part, the dissertation, in the first part, sets forth and reviews the logical substance of George Reisman's netconsumption theory of profit (nc-theory). The nc-theory provides much of both Reisman's overall analytical framework as well as normative conclusions about the justice and stability of a free-market, capitalist economy. We examine the synthesis' claim to have reconciled the classical approach with the Austrian/neoclassical emphasis of the primacy of behavioral foundations of all economic phenomena. The theory's formula restricts its attention to business (money) costs and conceives of them as derivative of prior business expenditure for factors (labor and capital goods), which in turn is financed out of saving. In contrast to Keynesian economic where spending of any kind is sufficient to finance the demand for input factors, in the nc-theory additional consumption is neither sufficient nor necessary to create additional factor demand; indeed, it is positively antithetical to it. Additional saving and productive expenditure are a necessary, though not sufficient, condition for an equivalent increase in demand for input factors. And since sales encompass both the demand for consumers' goods as well as business' demand for factors while costs are a function of productive expenditure by business only, costs tend to lag behind sales. The resultant difference between sales and costs equals (aggregate) amount and provides the means to arrive at (average) rate of profit earned by business in total.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012AIXM1112
Date29 March 2012
CreatorsKraus, Wladimir
ContributorsAix-Marseille, Garello, Pierre
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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