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Questionner des pratiques culturelles dans le champ de la communication : le cas des mutilations corporelles féminines en République de Guinée / Questionning cultural practices in the field of communication : case of female genital mutilations in Republic of Guinea

Résumé de la thèseLa thèse porte sur l‘analyse des apports de la communication dans la lutte contre des mutilations corporelles, en l‘occurrence celles de l‘excision (qui est la pratique la plus répandue) des femmes en République de Guinée. Ces pratiques de mutilations corporelles étant encore souvent présentées comme des pratiques culturelles inscrites dans la tradition et l‘identité culturelles. L‘approche «Garder le rite, pas la mutilation » fait la promotion des rites de l‘excision, de la clitoridectomie et de l‘infibulation, c'est-à-dire celle des valeurs qui sont léguées aux jeunes filles pendant la cérémonie initiatique. L‘Assemblée générale des Nations Unies a donc consacré en 2012 et 2014 deux (2) importantes résolutions à la lutte contre les mutilations génitales féminines (le 20 décembre 2012, la Résolution A/RES/67/146 et en décembre 2014, la Résolution A/RES/69/150). Pour notre part, à travers ce travail de recherche, nous n‘avons fait ni la promotion du rite, puisque de meilleures voies de transmission de la culture existent aujourd'hui, ni celle de la mutilation à cause de ses effets sur la santé de la reproduction. Nous avons essayé de comprendre, à partir des grilles d‘intelligibilité communicationnelles, comment ces pratiques peuvent évoluer et avons préconisé certaines solutions en mobilisant des approches dans le champ des Sciences de l‘information et de la communication. Il a donc été nécessaire de réformer la « communication » pour la mettre au centre des préoccupations des gouvernants en vue d‘amener les pratiquants à un changement culturel consistant à abandonner progressivement des pratiques vieilles de plusieurs milliers d‘années. / Summary of the thesis The thesis focuses on the analysis of the contribution of communication in the fight against bodily mutilations, in this case that of excision or female circumcision (which is the most widespread practice) of women in the Republic of Guinea. These practices of bodily mutilations are still often presented as cultural practices inscribed in cultural tradition and identity. The "keep the rite, not the mutilation" approach promotes the rites of excision, clitoridectomy and infibulation, the values that are bequeathed to young girls during the initiation ceremony. In 2012 and 2014, the United Nations General Assembly devoted two (2) important resolutions to the fight against female genitale mutilations (on December 20, 2012, Resolution A / RES / 67/146 and in December 2014, Resolution A / RES / 69/150). For our part, through this research work, we have neither promoted the rite, since better ways of transmitting culture exist today, nor that of mutilation because of its effects on the health of the reproduction. We have tried to understand, from the grids of communication intelligibility, how these practices can evolve and have advocated some solutions by mobilizing approaches in the field of the sciences of information and communication. It was therefore necessary to reform the "communication" to put it at the center of the concerns of the rulers with a view to bringing practitioners to a cultural change of gradually abandoning practices that are several thousand years old.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2018AIXM0416
Date25 October 2018
CreatorsSagno, Jean-Edouard
ContributorsAix-Marseille, Bernard, Françoise
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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