Ce mémoire traite du processus créatif et de l’avènement de l’image dans l’œuvre, par la lumière. Comment remonter le temps en sculptant la lumière par des signes secrets afin de représenter la survivance de la brûlure? Comment représenter l’image qui, témoin de ma vulnérabilité, brûle encore? La base onirique de cette recherche représente l’intervalle du temps dans la mémoire, où se révèle l’émotion latente, montrant un passé proche et/ou éloigné, d’images réduites en cendres. La lumière est le matériau de base; c’est elle qui (re) construit l’image dans l’espace-temps, qui fixe un contact visuel avec une forme, un geste, un moment. Elle est un vecteur de création qui épouse la forme en plus de révéler et de dramatiser le lieu physique de manière inattendue. Son interaction évidente avec le vide et la transparence s’accompagne d’un questionnement théorique suscité par l’éveil d’un geste animé par les concepts d’imagination, d’émotion, de mémoire et de temps multiples. Chaque signe annonce sa disparition; c’est la conjuration d’une chose absente et des traces qui ont survécu à la perte. Vivre, c’est assumer lucidement la tension entre les absolus.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/26703 |
Date | 24 April 2018 |
Creators | Bouchard, Janik |
Contributors | Jean, Marcel |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (xi, 53 pages), application/pdf |
Coverage | 21e siècle |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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