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Le champ d'existence de la novélisation francophone actuelle (10 dernières années) : la novélisation, un nouveau genre ? / Non communiqué

Omniprésente dans l’édition pour la jeunesse ou à destination du grand public, la novélisation est pourtant peu visible dans le champ littéraire francophone, sans doute parce qu’elle est associée au versant le plus mercantile de la production éditoriale. D’où une pénurie d’études critiques la concernant. Seulement deux chercheurs, Monique Carcaud-Macaire et Jan Baetens, étudient ces textes, définis a minima comme un type d’adaptation d’un scénario cinématographique et/ou audiovisuel à un texte fictif. On constate que leur choix orthographique, « novellisation », fait autorité dans la critique, si succincte soit-elle. S’ils désignent ainsi le genre de manière globale, ils s’attachent surtout à des romans édités de façon marginale et dont les contextes d’écriture et d’édition posent, selon nous, la question de leur appartenance au genre. C’est en tout cas délaisser un pan conséquent de la production actuelle. Car tous les acteurs de la chaîne de production de ces textes (auteurs, éditeurs, producteurs, etc.) parlent tous, eux, de « novélisation ». On se propose donc de dresser un état des lieux de la novélisation francophone contemporaine sans critère de littérarité préétablie, c'est-à-dire sans briser le continuum qui va de la littérature dite industrielle à la Littérature. En s’appuyant sur des exemples précis et sur les témoignages des professionnels rencontrés, l’analyse des modalités de conception, d’écriture et de diffusion des différents corpus permettra de préciser les spécificités génériques de la novélisation. Hybride, par essence intermédiatique, le genre est emblématique d’une époque culturelle où les oeuvres ne cessent de circuler entre différents supports. / Though omnipresent in youth publication or for the general public, novelization is not very visible in the French literary field, probably because it is closely associated to its most mercantile editorial production. Hence a shortage of critical studies about it. Only two researchers, Monnique Carcaud-Macaire and Jan Baetens, are studying these texts, defined a minima as a type of adaptation of a screenplay and/or audiovisual one to fictitious texts. We can observe that the way they chose to spell it : « novellisation » is accepted as an authority in the critics (as rare as they can be). If they globally designate the genre as such, they deal above all with published novels in a marginal way-the writing and publishing contexts of which-is asking for us the question of their belonging to the genre. This means leaving aside a consequent part of the actual production, as every actor in the process of these texts production(author, publishers, producers,etc.)speak of «novelisation ». We shall therefore map out the state of contemporary French novelisation regardless of pre-established literary criteria, meaning, without breaking the continuum of literature called industrial to the Literature. Based on specific examples and the testimonies of the professionals we have met, our analysis on the procedures ofconception , writing and the diffusion of different corpus will enable us to clarify the generic specificities of novelization. Hybrid, intermedial in essence, the genre is emblematic of a cultural era where the works constantly flow to and fro different media.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012MON30031
Date23 November 2012
CreatorsGrignon, Prisca
ContributorsMontpellier 3, Amy de La Bretèque, François
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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