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De Grenoble à Sofia : une sociologie des parcs etjardins publics en milieu urbain / From Grenoble to Sofia : a sociological study about public parks and garden in urban aerasCONTEXT AND ENVIRONNEMENT PROSPECTS

Les parcs et jardins, à contrario des bâtiments et des constructions pérennes des villes, sont vivants. Au fil des saisons et des années ils changent, les arbres grandissent, les feuilles tombent, les fleurs éclosent et se fanent. De la même manière que les hommes entretiennent leur corps, il faut prendre soin de ces espaces verts. Dans cette perspective, les espaces verts sont à la fois acteurs sociaux et espaces sociaux, et ils peuvent être appréhendés comme producteurs de territorialités, en élaborant des règles d’appropriation particulières, des histoires, des mythes et le sens qu’ils recèlent. Cette thèse a pour objectif d’étudier comment ces territoires peuvent être producteurs d’action publique et de sens, à la fois pour les décideurs publics, les professionnels des espaces verts et les usagers. A travers trois angles d’approche distincts, nous abordons les parcs publics de Grenoble et de Sofia par l’histoire, les représentations et les usages, et enfin par une dimension esthétique qui leur est propre, et qui permet de mettre en évidence des processus communs à tous les milieux urbains, tels que les conflits d’acteurs, la gentrification ou encore la patrimonialisation.Si de nombreuses études traitent des espaces verts, non seulement en sociologie, mais aussi en urbanisme, géographie, sciences politiques, le travail que nous proposons ici est original et se propose d’aborder cette thématique du parc sous un angle inédit. En effet, cette étude met en avant une dimension comparative forte avec un terrain qui a pris place dans des villes très différentes, éloignées géographiquement et culturellement. Par ailleurs, l’étude ne se centre pas sur un espace en particulier, mais sur une myriade de parcs et jardins urbains dispersés dans les deux villes. Ce sont donc davantage des phénomènes globaux et structurels qui sont apparus et sur lesquels nous avons mis l’accent. Enfin, cette étude est également originale dans le sens où nous proposons de mobiliser une sociologie urbaine plus qu’une sociologie de l’environnement pour traiter de ces espaces. Nous proposons ainsi une critique de la sociologie de l’environnement et nous montrons qu’elle n’est pas nécessairement la plus pertinente pour comprendre le fonctionnement des parcs urbains. / The parks and gardens, in contrast to the buildings and the perennial buildings of the cities, are alive. Through the seasons and years they change, the trees grow, the leaves fall, the flowers hatch and fade. In the same way that men maintain their bodies, care must be taken of these green spaces. In this perspective, green spaces are both social actors and social spaces, and they can be considered as producers of territorialities, elaborating rules of appropriation, stories, myths and the meaning they hold. This thesis aims to study how these territories can be producers of public action and meaning, both for public decision-makers, professionals of green spaces and users. Through three different angles of approach, we approach the public parks of Grenoble and Sofia by history, representations and uses, and finally by an aesthetic dimension that is specific to them, and which allows to highlight processes Common to all urban environments, such as stakeholder conflicts, gentrification or patrimonialization.Although many studies deal with green spaces, not only in sociology, but also in urban planning, geography, political science, the work we propose here is original and proposes to approach this theme of the park from an unprecedented angle. Indeed, this study highlights a strong comparative dimension with a terrain that has taken place in very different cities, distant geographically and culturally. In addition, the study does not center on a particular space, but on a myriad of parks and urban gardens scattered in both cities. So it is more global and structural phenomena that have emerged and emphasized. Finally, this study is also original in the sense that we propose to mobilize an urban sociology rather than a sociology of the environment to deal with these spaces. We propose a critique of the sociology of the environment and show that it is not necessarily the most relevant to understand the functioning of urban parks.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017GREAH033
Date12 October 2017
CreatorsDoutre, Julien
ContributorsGrenoble Alpes, Nouvelle Université Bulgare, Dufoulon, Serge
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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