Dans l'intervalle 1944 -1989, le Parti Communiste Roumain (PCR) a pris plusieurs mesures pour transformer les femmes roumaines en acteurs politiques. La première direction d'action a été la création d'une organisation féminine de masse dont le nom et la structure ont changé plusieurs fois: l'Union des Femmes Antifascistes de Roumanie, l'Union des Femmes Démocrates de Roumanie; le Conseil National des Femmes. Le rôle de l'organisation féminine de masse a été d'attirer la population féminine vers les principaux projets du PCR: la prise du pouvoir, la collectivisation de l'agriculture, une meilleure promotion des femmes dans tous les domaines de la vie publique, le projet démographique du régime Nicolae Ceausescu, l'administration des biens et services publics. En seconde place, le PCR, selon à la doctrine marxiste-léniniste, ayant comme modèle l'URSS, a mis en place une législation dite égalitaire. Pour que les principes juridiques deviennent réalité, la propagande communiste demandait aux femmes d'entrer dans une activité salariée. En la présence féminine dans le PCR restait une des plus basses de tous les pays communistes de l'Europe Centrale et de l'Est. C'est au milieu des années 1970 que le régime Nicolae Ceausescu introduisit le principe des quotas pour la présence féminine dans les organes dirigeants du parti mais aussi pour le nombre total des candidats. La conséquence a été l'augmentation du pourcentage des femmes dans le parti jusqu'à 36% au moment de la chute du régime communiste. En ce qui concerne les positions d'autorité, sauf un groupe restreint qui entourait Elena Ceausescu, la participation féminine est restée basse.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00811989 |
Date | 29 September 2011 |
Creators | Jinga, Luciana-Marioara |
Publisher | Université d'Angers |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0017 seconds