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Pharmacogénétique et pharmacogénomique des inhibiteurs de tyrosine kinases : exemple de la leucémie myéloide chronique / Pharmacogenetic and pharmacogenomic of tyrosine kinase inhibitors : exemple of chronic myeloid leukemia

Les inhibiteurs de tyrosine kinases (ITKs) sont une nouvelle classe thérapeutique ayant connu un grand essor ces dix dernières années. Inhibiteurs compétitifs de l’adénosine triphosphate (ATP), ils sont utilisés dans le traitement de nombreux cancers dans lesquels une dérégulation de tyrosine kinases a été mise en évidence. Malgré une efficacité prouvée, des cas de résistance sont rapportés, en particulier avec l’exemple de la leucémie myéloïde chronique (LMC) et le traitement par ITK. Cette variabilité inter-individuelle peut être due à des mécanismes de résistance propre de la cellule tumorale ou à des variations dans les paramètres pharmacocinétiques de la molécule. De nombreuses études ont analysé l’impact de polymorphismes (SNPs) dans des gènes codants pour les déterminants pharmacocinétiques et pharmacodynamiques des ITKs. Nous avons analysé l’impact de SNPs sur l’obtention de la réponse moléculaire majeure à 1 an dans 2 cohortes de patients atteints de LMC et traités par imatinib. C1236T, G2677T/A et C3435T, 3 SNPs du gène MDR-1 codant pour la glycoprotéine P et les SNPs de la région codante du gène SLC22A1 à l’origine du transporteur d’influx hOCT1. L’impact bénéfique de l’allèle 1236T ou haplotype *4 et l’impact péjoratif de l’allèle 2677G ou haplotype *1, retrouvés dans la 1ère cohorte n’ont pas été retrouvés dans la 2ième cohorte suggérant un impact mineur voire nul de ces derniers sur la réponse à l’imatinib. L’impact des SNPs de SLC22A1 observés dans la 2ième cohorte nécessite d’être confirmé. Des travaux supplémentaires à plus grande échelle, selon des critères nécessitant d’être harmonisés, sont nécessaires avant d’espérer pouvoir aboutir à une «médecine personnalisée» pour l’imatinib mais également de façon générale pour l’ensemble des ITKs. / Tyrosine kinases inhibitors (TKIs) are a new class of drugs having bloomed over the past decade. As competitive inhibitors of the adenosine triphosphate, they are used in the treatment of many cancers in which deregulation of tyrosine kinases has been demonstrated. In spite of dramatic efficacy, cases of resistance have been reported particularly with chronic myeloid leukemia (CML) and TKI treatment. This inter-individual variability may be due to mechanisms of intrinsic resistance of tumor cells or changes in the pharmacokinetic parameters of the molecule. Numerous studies have analyzed the impact of polymorphisms (SNPs) in genes coding for pharmacokinetic and pharmacodynamic determinants. We analyzed the impact of SNPs on major molecular response at 1 year in 2 cohorts of patients with CML treated with imatinib. C1236T, G2677T/A, C3435T, three SNPs in the MDR-1 gene encoding P-glycoprotein and SNPs in the coding region of the SLC22A1 gene encoding hOCT1. The protective impact of the 1236T allele or haplotype*4 and the pejorative impact of the 2677G allele or haplotype*1, found in the 1st cohort, were not replicated in the 2nd cohort, suggesting minor or no impact on the response to imatinib. The impact of SLC22A1 SNPs observed in the 2nd cohort needs to be confirmed. Further works on a larger cohort, according to criteria that need to be harmonized, are necessary before we reach a “personalized medicine” for imatinib but also for all TKIs

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012BOR21972
Date20 December 2012
CreatorsDulucq, Stéphanie
ContributorsBordeaux 2, Mahon, François-Xavier
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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