La promenade de la fin du XVIIe siècle jusqu’au XVIIIe siècle a pu prendre des formes variées : lieu (le promenoir) pour l’activité mondaine, la promenade est aussi une métaphore de l’écriture, une forme souple à la poétique paradoxale. Organisée selon deux voies, celle du dialogue savant et celle de la conversation mondaine, permettant l’inclusion de pièces enchâssées, de fragments rhapsodiques, et touchant de près à la satire, au roman ou encore aux périodiques, la Promenade a pu apparaître comme un creuset pour la formulation d’idées et la recherche d’expressions, que ce soit pour des auteurs célèbres comme Diderot ou Rousseau, ou pour des auteurs peu connus, voire anonymes. Proposant un parcours autour d’un groupement de textes établi à partir d’un relevé bibliographique des textes intitulés Promenade, cette recherche réfléchit au sens d’une forme résolument ouverte, alliant liberté et divertissement, légèreté et profondeur. De la promenade au promeneur solitaire, la Promenade littéraire évolue au cours du XVIIIe siècle vers l’écriture de soi, la rêverie venant remplacer le dialogue et permettant l’exploration de nouveaux paysages. / From the end of the seventeenth century to the eighteenth century, promenades took various forms: from concrete places such as walkways, to social gatherings, promenades also refer to a metaphor of writing itself: a supple form of writing relying on paradoxical aims. Following the patterns of the scholarly dialogue or the society conversation, promenades allowed the inclusion of embedded pieces and miscellaneous fragments. Their closeness to satires, novels or periodicals made them appear as a cradle for articulating ideas and searching for modes of expression, for both famous authors such as Diderot and Rousseau and less known or even anonymous ones. This study focuses on a selection of texts entitled Promenade and focuses on the choice of a resolutely open pattern that combines freedom and entertainment, lightness and depth. Turning from promenades to solitary walkers, literary promenades evolved during the eighteenth century towards the expression of the self - reveries replaced dialogues and allowed walkers to explore new landscapes.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2019SORUL112 |
Date | 30 November 2019 |
Creators | Fabre, Juliette |
Contributors | Sorbonne université, Delon, Michel |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text, Image |
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