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Cohérence discursive et implicatures conversationnelles : analyses empiriques et théoriques vers un modèle pragmatique à l'échelle de la conversation

Selon Asher (2013), la cohérence discursive force l’inférence de (1c)
dans les exemples (1a)-(1b), expliquant ainsi l’(in)acceptabilité des exemples.
(1) a. ‘John a un nombre pair d’enfants. Il en a 4.’
b. ‘ ? ?John a un nombre pair d’enfants. Il en a 3.’
c. +> John a n enfants et pas plus
Nous avons tenté de déterminer si les implicatures nécessaires au maintien
de la cohérence discursive sont systématiquement inférées en nous
appuyant sur les théories de la RST et de la SDRT.
Des tests linguistiques et la vérification du respect des contraintes sémantiques
associées aux relations de discours ont mis en évidence deux
catégories d’exemples contenant le quantificateur certains : ceux de type-
RenfNA, dont les implicatures ne sont pas nécessaires à la cohérence et
ceux de typeRenfA dans lesquels elles le sont. Nos tests ayant révélé que le
renforcement est nécessaire dans les exemples de typeRenfA, nous avons
conclu que les implicatures ne sont pas systématiquement inférées.
Nous avons tenté d’apporter une explication à ce phénomène en effectuant
des analyses de la structure discursive de nos exemples et avons
démontré que dans les exemples de typeRenfNA, les relations de discours
visent le constituant π∃ (certains), tandis que dans ceux de typeRenfA,
le constituant π¬∀ (mais pas tous) est visé.
Nos travaux ont démontré que les implicatures scalaires ne sont pas
systématiquement inférées rendant parfois leur renforcement obligatoire.
Nous avons également proposé un modèle à granularité fine prenant en
compte la structure discursive et la pragmatique afin d’expliquer ce phénomène. / According to Asher (2013), discourse coherence forces the inference of
(2c) in examples (2a)-(2b), thus explaining the (in)acceptability of these
examples.
(2) a. ‘John has an even number of children. He has 4.’
b. ‘??John has an even number of children. He has 3.’
c. +> John has n children and not more
We attempted to determine whether the implicatures that are necessary
to maintain discourse coherence are systematically inferred by drawing
on the theories of RST and SDRT.
Through linguistic tests and checking the respect of semantic constraints
associated with discourse relations, we identified two categories
of examples containing the quantifier some: typeRenfNA examples, in
which implicatures are not necessary for discourse coherence, and typeRenfA
examples in which they are. As our tests revealed that reinforcement
is necessary in typeRenfA examples, we concluded that implicatures are
not systematically inferred.
We then attempted to explain this phenomenon. We performed analyses
of the discourse structure of our examples and showed that in typeRenfNA
examples, the discourse relations target the π∃ (some) constituent,
while in typeRenfA examples, the π¬∀ (but not all) constituent
is targeted.
Thus, our work has shown that scalar implicatures are not systematically
inferred, making implicature reinforcement sometimes mandatory.
We also proposed a fine-grained model taking discourse structure and
pragmatics into account to explain this phenomenon.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/27961
Date08 1900
CreatorsMeister, Fiona
ContributorsVenant, Antoine
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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