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Le savoir du schizophrène : actualité des traitements / The schizohprenic’s knowledge : new treatments

Cette recherche vise à rendre compte de la clinique, en institution de santé mentale, auprès de sujets dits schizophrènes. Nous avons cherché à démontrer l’hypothèse selon laquelle il est légitime de parler du savoir du schizophrène, alors même que les cas présentés concernent des personnes confrontées, sans voile, à l’incidence de la jouissance sur le corps et dans le langage. Pour cela, nous nous sommes d’abord intéressés à la schizophrénie comme concept qui accompagne l’histoire des savoirs en psychiatrie, ainsi que des pratiques cliniques. Il s’avère que la schizophrénie est un champ confus, qui nous conduit à dire de façon provocante qu’elle n’existe pas. Ce qui existe, ce sont des sujets qui font trou dans la classification. Avec la psychanalyse et les enseignements de Freud et Lacan, nous opérons alors un choix éthique, stratégique et politique, dans la mesure où ils nous permettent, en théorisant la fonction du sujet, de proposer une approche de l’incurable qui dépasse les limites du sens commun. Dès lors, le savoir du schizophrène concerne le statut de l’être humain en tant que corps parlant. Loin d’être en défaut, c’est un sujet en excès. Pour faire limite à la jouissance, si le sujet ne dispose pas de l’articulation signifiante, il nous enseigne que nous avons à notre disposition le semblant, mixte d’imaginaire et de symbolique. Nous avons ensuite exploré la voie de l’affect : l’angoisse et l’amour. La première, en tant que voie d’accès à ce qui n’est pas signifiant, la seconde en tant que lien entre les êtres parlants qui permet d’inclure le réel. Le dernier chapitre interroge la façon dont la schizophrénie, en tant qu’elle a rapport au hors-sens, peut éclairer le clinicien sur la façon dont la société contemporaine vit la pulsion. / This research aims to underline clinical facts in psychiatric hospitals with subjects suffering from schizophrenia. We have tried to demonstrate the hypothesis whereby it is possible to talk about the schizophrenic’s knowledge even though the examples given were subjects facing without any protection the impact of the jouissance on their body and language. Therefore, we were interested in how schizophrenia as a concept would be throughout history in psychiatric theories and clinical practices. As schizophrenia is a vague field, it led us to think that it didn’t exist. However, we have learned that patients seem to be in a gap of medical classification. Throughout psychoanalysis and Freud’s and Lacan’s teaching, we have made an ethical, strategic and political choice. In fact, they have theorize the function of the subject by proposing a method which treats what’s not curable and what’s beyond common meaning. Henceforth, the schizophrenic’s knowledge concerns the status of human being as a speaking body. Far from being lacking, it is exceeding. In order to limit the jouissance for a subject which doesn’t have the signifying articulation, we have learned that we have at our disposal the semblance which combines imaginary and symbolic. Then, we have explored the affect field which includes anxiety and love. Anxiety enables the subject to have access to the semblance, than love as the bond between speakers allows it to incorporate real. The last chapter discusses the way schizophrenia by it’s relevance to the outside meaning, can help the clinician to see how today’s society experiences the drive.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017REN20027
Date24 June 2017
CreatorsAnnino Zicot, Claire
ContributorsRennes 2, Abelhauser, Alain
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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