J'analyse un épisode récent de négociation d'une nouvelle image formelle de la nature. La popularisation de l'idée de biodiversité dans les années 1980-90 a engendré un effort d'actualisation des représentations institutionnelles de la nature : les espèces menacées et les aires protégées cèdent le pas, tout en s'y intégrant, aux indicateurs de la diversité biologique. Comment l'objectivité et la légitimité de cette nouvelle image de la nature est-elle négociée? Comment l'idée de biodiversité est-elle domestiquée dans un outil cognitif tel qu'un indice de biodiversité? Mon analyse s'appuie sur les travaux en sociologie de la science qui postulent que les produits d'une entreprise scientifique n'ont rien d'évident et qu'ils sont le résultat d'une négociation des paramètres de la ± bonne ¿ science. Dans cette optique, je mets en relief les différentes conceptions de la ± bonne ¿ science qui s'opposent parmi les acteurs qui participent à la conception de l'Indice canadien de la biodiversité.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/19963 |
Date | 13 April 2018 |
Creators | Brisson, Ghislain |
Contributors | Guay, Louis |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | v, 92 f., application/pdf |
Coverage | Canada |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.0019 seconds