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Le Saint-Siège face à la « question de Palestine », de la déclaration Balfour à la création de l’état d’Israël / The Holy See faced with the « Palestinian question », from the Balfour declaration to the creation of the state of israel

L’objet de notre recherche est de définir la politique du Saint-Siège face à la « Question de Palestine », durant la période qui va de la Déclaration Balfour (1917) à la création de l’État d’Israël (1948). À ce moment précis de l’Histoire où les Britanniques s’apprêtent à recevoir de la Société des Nations un mandat plaçant la Palestine sous leur tutelle, la « renaissance » d’Israël pose à l’Église catholique un double problème. Sur le plan politique, les pressions des diplomaties arabes et de la Congrégation pour l’Église orientale empêchent toute ouverture vers la création d’un État hébreu, le Vatican redoutant que les chrétiens arabes n’en paient le prix. Sur le plan théologique, le retour du peuple juif sur la Terre de la promesse pose à l’Église une question inédite. Cette restauration temporelle ne démontre-t-elle pas en effet que l’Alliance entre Dieu et le peuple d’Israël reste valide ? Et si Israël demeure le peuple élu, quelle est la raison d’être de l’Église ? Si le christianisme est par essence universel, il n’est pas pour autant dissocié de l’Histoire, et notamment de celle du peuple d’Israël « dont le Christ est issu selon la chair » (Rm 9, 3-5). Il s’agit donc de comprendre le particulier enchevêtrement du temporel et du spirituel dans cette région tourmentée du monde qu’est le Proche-Orient. / The object of this research is to define the policy of the Holy See faced with the “Palestinian Question” during the period dating from the Balfour Declaration (1917) to the creation of the State of Israel (1948). At the precise moment in history when the British received a mandate from the League of Nations placing Palestine under their tutelage, the “rebirth” of Israel posed a dual problem for the Catholic Church. On the political front, the pressures imposed by Arab diplomats and the powerful voice of the Congregation of Eastern Churches prevented any talk of creating a Jewish state, the Vatican's stance being that Christian Arabs should not pay the price for this. On the theological front, the return of the Jewish people to the Promised Land posed a new question for the Church. Did not this return prove that the relationship between God and the people of Israel was still valid ? If Israel remained the chosen people what would be the justification for the Church? If Christianity is essentially universal this does not disassociate it from its history, especially that of the people of Israel "of whom as concerning the flesh Christ came " (Rm 9: 3-5) It is therefore important to understand the particular overlap of politics and religion in this troubled region of the world which is the Middle East.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2011PA040053
Date25 January 2011
CreatorsMayeres-Rebernik, Agathe
ContributorsParis 4, Boudon, Jacques-Olivier
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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