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Vasilij Grigorovic-Barskij et les lieux saints ( 1701-1747) : un sujet russe entre itinéraire spirituel et quête du savoir / Vasilij Grigorovič-Barskij and the holy places (1701-1747) : a Russian subject between spiritual itinerary and quest of knowledge

Odaysky, Myriam 24 June 2013 (has links)
Vasilij Grigorovič-Barskij est un voyageur parti de Kiev en 1723 à l’âge de vingt-deux ans dans le but initial de se soigner et parfaire son éducation à L’viv (Ukraine). Répondant à l’appel de la route, il parcourt sans ressources, seul et à pied, pendant près d’un quart de siècle, les pays bordant la Méditerranée, depuis l’Italie jusqu’à l’Egypte en passant par la Grêce et ses îles, la Syrie et le Liban, la Terre Sainte et Constantinople. Notre étude est consacrée au séjour de Barskij dans les pays du Proche Orient. Nous tâchons tout d’abord de replacer l’œuvre de Vasilij Barskij dans la tradition des récits de pèlerinages slaves en Orient, appelés xoždenija, et initiée par Daniel de Černigov, dont notre pèlerin est le digne héritier. Pourtant Barskij est aussi marqué par son époque : désireux de s’instruire afin de rapporter un savoir dans sa patrie, il se montre d’une curiosité encyclopédique et notamment doué pour les langues. Enfin, nous nous penchons sur l’aspect humain de l’aventure de Vasilij Barskij, qui évolue vers une meilleure connaissance des hommes et de lui-même, jusqu’au plein accomplissement de sa vocation de moine érudit. La traduction en français du périple de Barskij en Orient rend accessible aux francophones l’œuvre originale de ce voyageur entre tradition et modernité. / Vasilij Grigorovič-Barskij was a voyager who left Kiev in 1723 at the age of twenty-two with the initial goals of seeking a cure for himself and of pursuing his education at L'viv. Heeding the call of the road, without provisions, alone and on foot, he took almost a quarter century to traverse the countries on the shores of the Mediterranean from Italy to Egypt, passing through Greece and its islands, Syria, Lebanon, the Holy Land and Constantinople. Our study is dedicated to Barskij's sojourns in the countries of the near east. First, we will endeavour to place the work of Vasilij Barkij in the context of the tradition of accounts of slavic pilgrimages in the East. These were termed xoždenija and first undertaken by Daniel of Černigov, of whom our pilgrim, Vasilij is the worthy heir. However, Barskij was also affected by his times: desirous of improving his knowledge so that he could bring back learning to his country, he demonstrated an encyclopaedic curiosity with a particular gift for languages. Finally, we turn our attention towards the human aspect of Vasilij Barskij's adventure which enabled him to develop a better understanding of humankind and of himself, leading to the full flourishing of his vocation as a scholarly monk. The translation of Barskij's travels in the Orient into French makes the original works of this traveller between traditional and modern worlds accessible to all francophones.
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L’Occident au regret de Jérusalem : l’image de la Ville sainte en chrétienté latine (1187-fin du XIVe siècle) / Mourning Jerusalem : the image of the Holy City in the West (1187-End of the 14th Century)

Rajohnson, Matthieu 11 July 2017 (has links)
En 1187, après près d’un siècle de domination sur Jérusalem, les Latins perdent la Ville sainte face aux armées de Saladin. L’événement produit un choc immédiat et d’une ampleur considérable en Occident, donnant lieu à des actions militaires, liturgiques, mais aussi à des élaborations littéraires et picturales spécifiques, poursuivies jusqu’aux dernières tentatives de reconquêtes de la Terre sainte au XIVe siècle. En partant de ces réactions face à la chute, ce travail se propose d’observer d’abord le rapport de la chrétienté latine à la perte de Jérusalem : l’impact qu’eut celle-ci en Occident, les discours et les images qui en sont nés, la mémoire qu’elle a généré et ses évolutions permettent de cerner, à côté du persistant désir de recouvrer les Lieux saints, les marques d’un regret de plus en plus affirmé à leur égard. Il s’agit aussi de voir en quoi cette nouvelle relation à la Ville sainte a pu modifier la perception de celle-ci. La revendication de la cité donne ainsi l’occasion aux Latins de repenser et de réaffirmer les liens qui unissent Jérusalem au christianisme et à la chrétienté, pour mieux en justifier la récupération et en réaffirmer l’importance dans le plan de salut chrétien. Dans le même temps, la nostalgie dont la cité fait l’objet tend à la ramener à une dimension plus mythique et plus symbolique encore, qui apparaît aussi comme un moyen pour les Latins de continuer de se réapproprier Jérusalem à travers son image, pour mieux en conjurer la perte. / In 1187, after nearly a century of Christian rule over Jerusalem, the Latins lost the Holy City to the army of Saladin. The fall triggered an instant, overwhelming reaction of shock in the West and led to military and liturgical action, as well as to the production of specific literary and pictorial depictions, which continued until the last attempts at recapturing the Holy Land in the 14th century. Through these representations, this thesis examines Latin Christianity’s response to the loss of Jerusalem: its impact in the West, the resulting discourses and images, and the evolving memory it created combine to indicate an increasingly vivid sense of regret. This new relationship with the Holy City also altered the way it was perceived. Indeed, laying claim to the city was a way for the Latins to reconsider and reaffirm Christianity’s ties to Jerusalem, and therefore justify attempts to recover it and assert its importance in Christian salvation. At the same time, the nostalgia the city inspires lends it a legendary, symbolic dimension; the latter offers the Latins a way to reclaim Jerusalem through its image, in order to ward off their loss.
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Le regard des voyageurs latins sur les chrétiens d’Orient (Cilicie, Syrie-Palestine, Égypte) du XIIe au début du XVe siècle / The representation of Eastern Christians in Latin travellers’ writings (Cilicia, Syria Palestine, Egypt) from the 12th century to the early 15th century.

Rouxpetel, Camille 11 December 2012 (has links)
Ce travail a pour objet l’image de l’autre dans les textes des voyageurs latins en Cilicie, Syrie-Palestine et Égypte du XIIe au début du XVe siècle. La rencontre directe entre chrétiens d’Occident et chrétiens d’Orient altère en effet progressivement les représentations occidentales antérieures. Les attitudes des auteurs varient selon leur statut et selon les trajectoires propres à chacun. Après une présentation des conditions de production des œuvres, mettant en évidence les thématiques présidant à la rencontre avec les chrétiens d’Orient, cette étude analyse le discours latin sur l’altérité orientale. Ce dernier résulte de la confrontation entre observations et représentations et se construit entre la curiosité pour une réalité nouvelle porteuse d’exotisme, et l’élaboration d’une double rhétorique du rejet et de l’assimilation de chrétiens considérés à la jonction d’enjeux géopolitiques, dans le contexte des croisades, et d’enjeux religieux, dans le double contexte de la politique d’union pontificale et du prolongement de la réforme monastique. L’intégration des Églises orientales à la culture occidentale suppose alors d’articuler unité et diversité au sein même de la chrétienté. L’analyse du rapport des Latins à la Terre sainte, entre « géographie sacrée » et géographie réelle, des discours croisé, missionnaire et pèlerin sur la diversité et de leurs réactions à celle-ci permet enfin de mesurer l’impact de la rencontre avec les chrétiens orientaux, dans leur dissemblance et leur similitude, sur l’idée de chrétienté. / This research aims at analysing the representation of otherness in the writings of Latin travellers in Cilicia, Syria Palestine and Egypt from the 12th century to the early 15th century. Close encounters between Western Christians and Eastern Christians gradually changed the previous representations of the former, while the attitudes of the writers depended on their status and the respective career paths. After presenting the conditions in which the works were written and underlining the themes and issues that were tackled during the encounters with Eastern Christians, this research analyses the Latin discourse on Eastern otherness, the construction of which results from the confrontation between observation and representation. Curiosity for a new exotic reality went along with a double-edged rhetoric of rejection and assimilation of Eastern Christians, as the stakes were both geopolitical – in the context of the Crusades – and religious – with the policy of pontifical union and the continuation of the monastic reform. Integrating Eastern churches into Western culture thus meant conciliating unity and diversity with Christianity. Analysing the relationships of Latin people with the Holy Land – between biblical and actual geography – as well as the discourses of crusaders, missionaries and pilgrims on diversity and their various reactions to it allows one to measure the impact of the encounter with Eastern Christians on the idea of Christianity.
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L'art de la guerre au temps des croisades (491/1098 - 589/1193) : Du théocentrisme irrationnel aux influences mutuelles et adaptations pragmatiques dans le domaine militaire

Tami, Alan 13 April 2012 (has links) (PDF)
Jusqu'aux croisades, les rencontres entre l'Orient musulman et l'Occident chrétien avaient été réduites à des échanges commerciaux anecdotiques ainsi qu'à de rares pèlerinages en Terre sainte. Et alors que les musulmans méprisaient souverainement des peuplades septentrionales vouées, selon eux, à l'égarement et à l'ignorance, les Occidentaux avaient fait de la jeune religion orientale et de ses sectateurs l'Antéchrist de leur eschatologie apocalyptique. Tous étaient imprégnés d'un théocentrisme intransigeant ne laissant aucune place à un Autre ignoré ou abhorré, si ce n'est celle de l'Ennemi. Il fallut donc une guerre généralisée entre ces deux ensembles civilisationnels aux antipodes pour qu'enfin ils se rencontrent et se côtoient durablement, jusqu'à estomper en partie des préjugés et des images déformées longtemps entretenus. Paradoxalement, la guerre et ses principales émanations (la stratégie, la tactique, l'armement et l'architecture militaire) allaient être les causes d'une meilleure connaissance mutuelle. En cherchant à répondre au mieux au défi militaire lancé par l'adversaire, chacun fut contraint de scruter les intentions, la mentalité, et surtout l'art de la guerre de l'autre ; ainsi, on n'hésita pas à en copier les concepts et les procédés jugés profitables, de même que les deux camps firent montre, dans ce domaine, d'une adaptabilité multiforme exceptionnelle. En somme, loin de la vision répandue présentant les croisades comme des conflits séculaires purement religieux ayant opposé de manière manichéenne deux conceptions monolithiques et hermétiques du monde et de la guerre, il semblerait en réalité que la Syrie du XIIe siècle fut d'abord un creuset d'échanges dans lequel le maître mot était "pragmatisme".
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Le Saint-Siège face à la « question de Palestine », de la déclaration Balfour à la création de l’état d’Israël / The Holy See faced with the « Palestinian question », from the Balfour declaration to the creation of the state of israel

Mayeres-Rebernik, Agathe 25 January 2011 (has links)
L’objet de notre recherche est de définir la politique du Saint-Siège face à la « Question de Palestine », durant la période qui va de la Déclaration Balfour (1917) à la création de l’État d’Israël (1948). À ce moment précis de l’Histoire où les Britanniques s’apprêtent à recevoir de la Société des Nations un mandat plaçant la Palestine sous leur tutelle, la « renaissance » d’Israël pose à l’Église catholique un double problème. Sur le plan politique, les pressions des diplomaties arabes et de la Congrégation pour l’Église orientale empêchent toute ouverture vers la création d’un État hébreu, le Vatican redoutant que les chrétiens arabes n’en paient le prix. Sur le plan théologique, le retour du peuple juif sur la Terre de la promesse pose à l’Église une question inédite. Cette restauration temporelle ne démontre-t-elle pas en effet que l’Alliance entre Dieu et le peuple d’Israël reste valide ? Et si Israël demeure le peuple élu, quelle est la raison d’être de l’Église ? Si le christianisme est par essence universel, il n’est pas pour autant dissocié de l’Histoire, et notamment de celle du peuple d’Israël « dont le Christ est issu selon la chair » (Rm 9, 3-5). Il s’agit donc de comprendre le particulier enchevêtrement du temporel et du spirituel dans cette région tourmentée du monde qu’est le Proche-Orient. / The object of this research is to define the policy of the Holy See faced with the “Palestinian Question” during the period dating from the Balfour Declaration (1917) to the creation of the State of Israel (1948). At the precise moment in history when the British received a mandate from the League of Nations placing Palestine under their tutelage, the “rebirth” of Israel posed a dual problem for the Catholic Church. On the political front, the pressures imposed by Arab diplomats and the powerful voice of the Congregation of Eastern Churches prevented any talk of creating a Jewish state, the Vatican's stance being that Christian Arabs should not pay the price for this. On the theological front, the return of the Jewish people to the Promised Land posed a new question for the Church. Did not this return prove that the relationship between God and the people of Israel was still valid ? If Israel remained the chosen people what would be the justification for the Church? If Christianity is essentially universal this does not disassociate it from its history, especially that of the people of Israel "of whom as concerning the flesh Christ came " (Rm 9: 3-5) It is therefore important to understand the particular overlap of politics and religion in this troubled region of the world which is the Middle East.
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Templiers et hospitaliers au Moyen-Âge : des frères d'armes

Buffet, Rodrigue 08 1900 (has links)
Le concile de Troyes qui s'ouvre le 13 janvier 1129, permet de confirmer une initiative née en Orient neuf années auparavant. Des chevaliers avaient alors exprimé la volonté de vivre de façon religieuse, en faisant le triple vœu monastique de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, tout en continuant à pratiquer le métier des armes afin de protéger les pèlerins sur les routes de Terre sainte. Reconnus par la papauté à Troyes et dotés d'une règle, les « pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon » devenaient le premier ordre religieux-militaire de l'histoire. L'ordre de l'Hôpital, qui existait déjà à Jérusalem et dont la mission consistait à soigner les pauvres malades, se militarisa progressivement au milieu du XIIe siècle, s'inspirant de l'exemple du Temple. Templiers et Hospitaliers ont inspiré par la suite tous les autres ordres militaires. Une tradition historiographique des croisades a longtemps entretenu l'idée de deux ordres ennemis dont les conflits ont provoqué la perte des États latins d'Orient. L'étude de deux siècles de coexistence commune entre Templiers et Hospitaliers en Terre sainte permet d'enterrer cette image et constater combien ces deux ordres religieux-militaires se sont influencés. Elle permet également de rétablir la vérité sur les relations entre les frères des deux ordres. Aux frontières de l'histoire comparée, cette étude suit la trame chronologique des maîtres du Temple et de l'Hôpital, permettant de mettre en relief l'importance des décisions de ces hommes. Des études thématiques sur l'organisation de ces deux ordres, leurs structures, leurs règles, les images qu'ils transmettent et sur leur rôle dans certains grands évènements des États latins d'orient permet de comprendre les liens qui les unissaient, ainsi que la façon dont ils s'influencèrent. On a trop souvent relevé leur rivalité politique, dans un royaume de Jérusalem où l'absence d'un pouvoir royal fort leur a rapidement laissé toute liberté. De la même façon, on a trop souvent oublié le prix que Templiers et Hospitaliers ont payé ensemble sur les champs de bataille de Terre sainte, se comportant comme ce qu'ils étaient : des frères d'armes. / The Council of Troyes, wich opened on January 13, 1129, confirms an initiative born in the East nine years earlier. Knights had then expressed the will to live in a religious way, by making the triple monastic vow of poverty, chastity and obedience, while continuing to practice the profession of arms in order to protect pilgrims on the roads of the Holy Land. Recognized by the papacy in Troyes and endowed with a rule, the « Poor Knights of Christ and of the Temple of Solomon » became the first military order in history. The Order of the Hospital, which already existed in Jerusalem and whose missions was to care for the poor sick, gradually became militarized in the middle of the 12th century, drawing inspiration from the example of the Temple. Templars and Hospitallers subsequently inspired all other military orders. A historiographical tradition of the Crusades has long maintained the idea of two enemy orders whose conflicts caused the loss of the Latin States of the East. The study of two centuries of common coexistence between Templars and Hospitallers in the Holy Land allows us to bury this image and see how much these military orders influenced each other. It aslo helps to restore the truth about the relationship between the brothers of the two orders. At the frontiers of comparative history, this study follows the chronological framework of the masters of the Temple and the Hospital, making it possible to highlight the importance of the decisions of these men. Thematic studies on the organization of these two orders, their structures, their rules, the images that they transmit and their role in some great events of the Latin States of the East make it possible to understand the links wich united them, as well as the how they influenced each other. We have too often noted their political rivalry, in a kingdom of Jerusalem where the absence of a strong royal power quickly gave them complete freedom. In the same way, we have too often forgotten the price that Templars and Hospitallers paid together on the battlefields of the Holy Land, behaving like what they were : brothers in arms.
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À la redécouverte de la Palestine : le regard sur l’autre dans les récits de voyage français en Terre sainte au dix-neuvième siècle / Revealing Palestine : the epresentation of the other in french travel narratives about the Holy Land in the nineteenth century

Galazka, Guy 25 January 2010 (has links)
Le renouveau d’intérêt pour la Terre sainte en Europe au XIXe siècle incite de nombreux voyageurs à publier leurs souvenirs à leur retour en France. L’analyse de ces textes montre que ces pèlerins des temps modernes ont en commun l’ambition de ne pas se limiter à décrire les Lieux saints visités, mais de rendre également compte de l’environnement géographique et ethnographique de la Palestine, de rapporter leurs impressions, de relater des anecdotes. Le lecteur est donc confronté à un narrateur qui revendique son identité propre, indépendamment du voyage. En présence de ce caractère éminemment subjectif, force est de constater que loin de s’inscrire dans un discours aux contours bien définis, les récits de voyage français en Palestine du XIXe siècle font résonner des voix diverses, souvent contradictoires, qui soulignent les grandes différences entre l’Occident et l’Orient, sans présenter une vision homogène de l’un ou de l’autre. / The revival of European interest in the Holy Land in the nineteenth century prompted manytravellers to seek to publish their accounts on their return to France. The analysis of thesetexts shows that these modern-day pilgrims found it necessary not to confine themselves todescribing the Holy Places, but also to reveal the geographical and ethnic environment ofPalestine, to express their feelings, to recount anecdotes. The reader is thus confronted with anarrator who is fully aware of his own identity, regardless of the journey undertaken. In viewof their subjective nature, one cannot fail to notice that nineteenth-century French travelnarratives about Palestine, rather than being part of a well-defined discourse, « speak » withmany different, often contradictory voices, which outline the major differences between theWest and the East, without presenting a homogenous image of one or the other.
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L'art de la guerre au temps des croisades (491/1098 - 589/1193) : Du théocentrisme irrationnel aux influences mutuelles et adaptations pragmatiques dans le domaine militaire / The art of war at the time of the Crusades (491/1098-586/1193) : From irrational theocentrism to mutual influences and pragmatic adaptations in the military field

Tami, Alan 13 April 2012 (has links)
Jusqu’aux croisades, les rencontres entre l’Orient musulman et l’Occident chrétien avaient été réduites à des échanges commerciaux anecdotiques ainsi qu’à de rares pèlerinages en Terre sainte. Et alors que les musulmans méprisaient souverainement des peuplades septentrionales vouées, selon eux, à l’égarement et à l’ignorance, les Occidentaux avaient fait de la jeune religion orientale et de ses sectateurs l’Antéchrist de leur eschatologie apocalyptique. Tous étaient imprégnés d’un théocentrisme intransigeant ne laissant aucune place à un Autre ignoré ou abhorré, si ce n’est celle de l’Ennemi. Il fallut donc une guerre généralisée entre ces deux ensembles civilisationnels aux antipodes pour qu’enfin ils se rencontrent et se côtoient durablement, jusqu’à estomper en partie des préjugés et des images déformées longtemps entretenus. Paradoxalement, la guerre et ses principales émanations (la stratégie, la tactique, l’armement et l’architecture militaire) allaient être les causes d’une meilleure connaissance mutuelle. En cherchant à répondre au mieux au défi militaire lancé par l’adversaire, chacun fut contraint de scruter les intentions, la mentalité, et surtout l’art de la guerre de l’autre ; ainsi, on n’hésita pas à en copier les concepts et les procédés jugés profitables, de même que les deux camps firent montre, dans ce domaine, d’une adaptabilité multiforme exceptionnelle. En somme, loin de la vision répandue présentant les croisades comme des conflits séculaires purement religieux ayant opposé de manière manichéenne deux conceptions monolithiques et hermétiques du monde et de la guerre, il semblerait en réalité que la Syrie du XIIe siècle fut d’abord un creuset d’échanges dans lequel le maître mot était "pragmatisme". / Until the Crusades, the encounters between the Muslim East and the Christian West had been limited to anecdotal trade exchanges as well as rare pilgrimages to the Holy Land. While the Muslims intensely despised dedicated northern tribes, in their opinion, to misguidance and ignorance, the West had made the young Eastern religion and its followers the Antichrist of their apocalyptic eschatology. All were imbued with an uncompromising theocentrism leaving no room to another ignored or abhorred, except that of the Enemy. This necessitated a general war between these two civilizational sets of the antipodes so that finally they meet and come together permanently, to the extent of partly diminishing prejudice and distorted images which were long maintained. Paradoxically, the war and its principal emanations (strategy, tactics, weaponry and military architecture) would be the causes of better mutual understanding. In seeking to best meet the military challenge launched by the enemy, everyone was forced to scrutinize the intentions, attitudes, and especially the art of war of the other, so they did not hesitate to copy the concepts and procedures deemed beneficial, as both sides made shows in this area, a multifaceted exceptional adaptability. In short, far from the common vision with the crusades as purely secular religious conflicts that opposed in a Manichean manner two monolithic and hermetic conceptions of the world and war, it would seem that Syria of the twelfth century began as a crucible exchanges in which the watchword was "pragmatism".

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