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Recherches sur la poliorcétique sous le Haut Empire, d’Auguste à Sévère Alexandre (31 avant J.-C. - 235 après J.-C.) / Researches on siege warfare during the Early Empire from Augustus to Severian Alexander (31 BC - AD 235)

Richoux, Nicolas 27 May 2016 (has links)
La poliorcétique romaine connut apogée et suprématie sous le Haut Empire, dans un monde antique urbanisé où les guerres ne cessèrent jamais. Elle est bien davantage que le simple art de faire le siège d’une ville ou d’une place forte. Elle comprend tous les modes d’action, violents ou non. La guerre de siège et la défense en font également partie. Pragmatique, le général romain cherchait la conquête au moindre coût et n’utilisait la violence qu’en dernier lieu. L’assaut dans la foulée, très pratiqué, était d’une efficacité redoutable. Il évitait les désagréments d’un siège incertain, techniquement complexe, demandant une logistique considérable, dévoreur d’hommes, de temps et d’argent. Pour toutes ces raisons, le siège en règle était finalement assez peu fréquent. Une fois entrepris, il pouvait requérir, mais sans doute moins souvent qu’on ne le pense, des travaux lourds et complexes, exigeant de l’armée une division du travail poussée. Au combat, la complémentarité et l’efficacité du couple légion/auxiliaires n’a pas été assez soulignée, de même que l’importance du combat interarmes, incluant l’utilisation systématique des appuis, artillerie, archers et parfois frondeurs. L’assaut final semble avoir été assez rare et les dénouements alternatifs fréquents. Le traitement des vaincus dépendait de leur opiniâtreté. Sans pitié pour ceux qui leur résistaient, les Romains étaient assez pragmatiques pour les autres, en fonction des buts recherchés. Enfin, la prise d’une ville, était génératrice de richesses. Elle renforçait la légitimité impériale et le butin, matériel et humain, était un complément non négligeable pour le chef et le soldat. / Roman siege warfare achieved its upmost efficiency and supremacy under the Early Empire in an antique world in which wars were permanent. Siege warfare is far more than the simple art of besieging cities or fortresses. It includes violent and non-violent courses of action. Siege wars and defense are part of it. Pragmatic, the roman general was eager to capture cities at low cost and use of violence came last. Storming assault was frequently employed and very effective. It avoided dangers of an uncertain siege, characterized by technical complexity, an important logistics, potentially high losses, time consuming and requiring huge financial resources. For all those reasons, methodical siege was not a very usual course of action. It sometimes meant, less frequently than expected, heavy siege works, requiring a demanding division of labor. During the battle, the complementarity and efficiency offered by the couple legion/auxiliaries hasn’t been stressed enough. Such is the importance of combined warfare, which systematically included the use of fire support, artillery, archeries and sometimes slingers. Regarding the capture, final assaults appear to have been rare. Alternative conclusions were most of the time the rule. Pitiless with resistant forces, Romans were rather pragmatic with others, depending on the final desired end state on the ground. When overrun, the city was generally a wealth provider. It concurred to strengthen the imperial legitimacy and, bounty, material and humans as well, was an important financial contribution for the general and the soldier.
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L'art de la guerre au temps des croisades (491/1098 - 589/1193) : Du théocentrisme irrationnel aux influences mutuelles et adaptations pragmatiques dans le domaine militaire

Tami, Alan 13 April 2012 (has links) (PDF)
Jusqu'aux croisades, les rencontres entre l'Orient musulman et l'Occident chrétien avaient été réduites à des échanges commerciaux anecdotiques ainsi qu'à de rares pèlerinages en Terre sainte. Et alors que les musulmans méprisaient souverainement des peuplades septentrionales vouées, selon eux, à l'égarement et à l'ignorance, les Occidentaux avaient fait de la jeune religion orientale et de ses sectateurs l'Antéchrist de leur eschatologie apocalyptique. Tous étaient imprégnés d'un théocentrisme intransigeant ne laissant aucune place à un Autre ignoré ou abhorré, si ce n'est celle de l'Ennemi. Il fallut donc une guerre généralisée entre ces deux ensembles civilisationnels aux antipodes pour qu'enfin ils se rencontrent et se côtoient durablement, jusqu'à estomper en partie des préjugés et des images déformées longtemps entretenus. Paradoxalement, la guerre et ses principales émanations (la stratégie, la tactique, l'armement et l'architecture militaire) allaient être les causes d'une meilleure connaissance mutuelle. En cherchant à répondre au mieux au défi militaire lancé par l'adversaire, chacun fut contraint de scruter les intentions, la mentalité, et surtout l'art de la guerre de l'autre ; ainsi, on n'hésita pas à en copier les concepts et les procédés jugés profitables, de même que les deux camps firent montre, dans ce domaine, d'une adaptabilité multiforme exceptionnelle. En somme, loin de la vision répandue présentant les croisades comme des conflits séculaires purement religieux ayant opposé de manière manichéenne deux conceptions monolithiques et hermétiques du monde et de la guerre, il semblerait en réalité que la Syrie du XIIe siècle fut d'abord un creuset d'échanges dans lequel le maître mot était "pragmatisme".
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L'art de la guerre au temps des croisades (491/1098 - 589/1193) : Du théocentrisme irrationnel aux influences mutuelles et adaptations pragmatiques dans le domaine militaire / The art of war at the time of the Crusades (491/1098-586/1193) : From irrational theocentrism to mutual influences and pragmatic adaptations in the military field

Tami, Alan 13 April 2012 (has links)
Jusqu’aux croisades, les rencontres entre l’Orient musulman et l’Occident chrétien avaient été réduites à des échanges commerciaux anecdotiques ainsi qu’à de rares pèlerinages en Terre sainte. Et alors que les musulmans méprisaient souverainement des peuplades septentrionales vouées, selon eux, à l’égarement et à l’ignorance, les Occidentaux avaient fait de la jeune religion orientale et de ses sectateurs l’Antéchrist de leur eschatologie apocalyptique. Tous étaient imprégnés d’un théocentrisme intransigeant ne laissant aucune place à un Autre ignoré ou abhorré, si ce n’est celle de l’Ennemi. Il fallut donc une guerre généralisée entre ces deux ensembles civilisationnels aux antipodes pour qu’enfin ils se rencontrent et se côtoient durablement, jusqu’à estomper en partie des préjugés et des images déformées longtemps entretenus. Paradoxalement, la guerre et ses principales émanations (la stratégie, la tactique, l’armement et l’architecture militaire) allaient être les causes d’une meilleure connaissance mutuelle. En cherchant à répondre au mieux au défi militaire lancé par l’adversaire, chacun fut contraint de scruter les intentions, la mentalité, et surtout l’art de la guerre de l’autre ; ainsi, on n’hésita pas à en copier les concepts et les procédés jugés profitables, de même que les deux camps firent montre, dans ce domaine, d’une adaptabilité multiforme exceptionnelle. En somme, loin de la vision répandue présentant les croisades comme des conflits séculaires purement religieux ayant opposé de manière manichéenne deux conceptions monolithiques et hermétiques du monde et de la guerre, il semblerait en réalité que la Syrie du XIIe siècle fut d’abord un creuset d’échanges dans lequel le maître mot était "pragmatisme". / Until the Crusades, the encounters between the Muslim East and the Christian West had been limited to anecdotal trade exchanges as well as rare pilgrimages to the Holy Land. While the Muslims intensely despised dedicated northern tribes, in their opinion, to misguidance and ignorance, the West had made the young Eastern religion and its followers the Antichrist of their apocalyptic eschatology. All were imbued with an uncompromising theocentrism leaving no room to another ignored or abhorred, except that of the Enemy. This necessitated a general war between these two civilizational sets of the antipodes so that finally they meet and come together permanently, to the extent of partly diminishing prejudice and distorted images which were long maintained. Paradoxically, the war and its principal emanations (strategy, tactics, weaponry and military architecture) would be the causes of better mutual understanding. In seeking to best meet the military challenge launched by the enemy, everyone was forced to scrutinize the intentions, attitudes, and especially the art of war of the other, so they did not hesitate to copy the concepts and procedures deemed beneficial, as both sides made shows in this area, a multifaceted exceptional adaptability. In short, far from the common vision with the crusades as purely secular religious conflicts that opposed in a Manichean manner two monolithic and hermetic conceptions of the world and war, it would seem that Syria of the twelfth century began as a crucible exchanges in which the watchword was "pragmatism".

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