Le présent travail vise à comprendre la relation entre une société et son cinéma,entre la première puissance mondiale et la plus importante industrie cinématographique. La projection étant un mécanisme commun à la Nation et au cinéma, il s’agit de voir si un événement tel que 11 Septembre a produit un changement dans le cinéma américain. Dans un premier temps, le mouvement naturel des studios est d’effacer les tours qui apparaissaient dans des films tournés avant et dont la sortie était prévue peu de temps après. Parallèlement, des cinéastes décident d’aborder les attentats mais en les contournant,qui restent ainsi hors-champ, et il faut attendre 2006 pour que les événements du 11 septembre s’incarnent sur grand écran. Par ailleurs, si au lendemain des attentats l’unité nationale prévaut, les réalisateurs et producteurs prennent leurs distances avec la politique de Washington lorsque l’idée d’une guerre en Irak est avancée. Au moment où celle-ci propose une vision du monde binaire, Hollywood réalise des films abordant la relation entre les États-Unis et le Moyen-Orient ou sur la légitimité de la guerre.L’arrivée au pouvoir de Barack Obama en 2009 engendre différents changements,notamment le rapprochement entre Hollywood et Washington. Surtout, les stigmates du 11 septembre se retrouvent dans des films de science-fiction, qui proposent une interprétation du monde pas si éloignée du nôtre. Enfin, nous observons un retour à (la projection de) la puissance, comme si la mort de Ben Laden en 2011 mettait un terme au « cinéma américainpost-11 Septembre ». / This work aims to understand the relationship between a society and its cinema,between the world’s greatest power and the largest film industry. Projection is a common mechanism to the Nation and cinema, it comes to see if an event like September 11 produced a change in American cinema. First, the natural movement of the studios is to erase the towers that appeared in films made before and whose output was expected soon after. Meanwhile, some film makers decide to approach the attacks but by passing them which remain off-screen, and it was not until 2006 that the events of September 11 are embodied on the big screen. Besides, if national unity prevails at first, directors and producers are distancing themselves from Washington’s policy when the idea of a war inIraq is mentioned. When it sees the world in a binary way, Hollywood makes films aboutthe relationship between the US and the Middle East or about the legitimacy of the war.The coming to power of Barack Obama in 2009 generates different changes,including the connection between Hollywood and Washington. Above all, the stigma of September 11 are found in science fiction movies, offering an interpretation of the world not so far from ours. Finally, we see a return to (the projection of) power, as if the death of Bin Laden in 2011 was ending the « American cinema after September 11 ».
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PA020043 |
Date | 14 November 2016 |
Creators | Lasserre, Aurore |
Contributors | Paris 2, Sur, Serge |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.0041 seconds